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Le jardin des anatomistes

Couverture du livre « Le jardin des anatomistes » de Noemie Adenis aux éditions Robert Laffont
Résumé:

" IL SECTIONNA LA POCHE AU SCALPEL, SANS PRÉCIPITATION... "
Paris, mars 1673. Scalpel en main, le chirurgien Pierre Dionis opère des cadavres devant une assemblée d'étudiants. Bientôt, une série de meurtres accable la ville. Étrange coïncidence : les blessures infligées aux victimes s'inspirent... Voir plus

" IL SECTIONNA LA POCHE AU SCALPEL, SANS PRÉCIPITATION... "
Paris, mars 1673. Scalpel en main, le chirurgien Pierre Dionis opère des cadavres devant une assemblée d'étudiants. Bientôt, une série de meurtres accable la ville. Étrange coïncidence : les blessures infligées aux victimes s'inspirent des séances de chirurgie de Dionis. Sous un ciel gris et une pluie battante, des doigts accusateurs se tendent vers l'amphithéâtre. Le spectacle fascine autant qu'il épouvante. La tension monte et la foule se presse.
Qui pourra arrêter ce meurtrier qui met en pratique à la nuit tombée les leçons publiques données au Jardin du Roi ? Peut-être Sébastien de Noilat, herboriste de province, anxieux de nature, promu enquêteur bien malgré lui dans cette ville terrifiante...

" NOÉMIE ADENIS, LA RÉVÉLATION DU POLAR HISTORIQUE. "
La Voix du Nord

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Avis (2)

  • Nous sommes en cette fin de XVIIème siècle, précisément en 1673, à Paris.
    Sébastien de Noilat, jeune herboriste, a quitté sa Sologne natale pour monter à la capitale. Il souhaiterait rencontrer Denis Dodart, médecin et botaniste qui dirige l’Académie Royale des Sciences, en pleine préparation...
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    Nous sommes en cette fin de XVIIème siècle, précisément en 1673, à Paris.
    Sébastien de Noilat, jeune herboriste, a quitté sa Sologne natale pour monter à la capitale. Il souhaiterait rencontrer Denis Dodart, médecin et botaniste qui dirige l’Académie Royale des Sciences, en pleine préparation de son ouvrage « Mémoires pour servir à l’histoire des plantes ». Car Sébastien est en possession d’un manuscrit écrit de la main d’Aymar de Noilat, un sulfureux lointain parent, auteur d’expériences sur l’ergot de seigle et la gangrène qui lui apporterait, l’espère-t-il, la reconnaissance de l’illustre homme.
    Notre héros se sent désorienté, perdu dans cette grande ville, les odeurs, les bruits le déstabilise quelque peu. Heureusement, il fait la connaissance de Charles Petit, souriant étudiant botaniste et de son ami, un austère apprenti chirurgien, Alexandre Gardane uni à Charles comme un frère et d’un autre apprenti, un peu fat, Gaspard de Jussieu. En quête d’une chambre nos quatre compères se retrouvent à passer la soirée dans une auberge et boire plus que de raison. Incapables de rentrer à leurs domiciles, ses amis de rencontre demandent à Sébastien s’ils peuvent partager sa chambre. Malheur ! au matin, on découvre le cadavre de Gaspard. Qui a pu commettre un tel forfait ? Les habits de Charles sont maculés de sang, mais après tout, il dormait juste à côté du défunt ? Pourquoi le manuscrit d’Aymar a-t-il disparu ?
    Le commissaire Parisot, gros homme à la peu flatteuse réputation, se charge de l’enquête et ne tarde pas à inculper Charles. Le problème, c’est que les meurtres s’enchainent et Charles, de ce fait, se trouve disculpé. Un lien unit tous ces homicides, ils suivent le modus operandi du précédent cours dispensé par Pierre Dionis, protégé du Roi Louis XIV et de son Premier médecin Antoine Daquin, chargé d’opérer des cadavres devant un parterre d’étudiants de quatre à cinq cents personnes ; sauf qu’à chaque imitation, le soi-disant chirurgien, malhabile, laisse un cadavre derrière lui. Déduction logique, le coupable se trouve dans l’assistance ou tout du moins un complice. Notre inspecteur Parisot demande à Sébastien d’assister aux cours qui se déroulent au Jardin du Roi (actuel jardin des plantes et abrite le Muséum national d’histoire naturelle) et de noter les comportements étranges. Mis dans le bain de cette affaire, Sébastien ne tarde pas à recevoir un courrier anonyme dénonçant Thomas Chalvon, étudiant médecin, comme coupable. Ce qui réactive la guerre des Anciens et des Modernes, La Faculté de Médecine ne voit pas d’un bon œil les techniques expérimentales des chirurgiens et est en désaccord avec la nouvelle théorie de la circulation du sang dans le corps. Ne serait-ce pas un coup de la Faculté pour discréditer le clan du Roi qui encourage Dionis dans ses démonstrations ?
    Notre Sébastien, héros ô combien attachant, de par ses doutes, ses peurs, sa naïveté, mêlé de force à cette affaire réussira-t-il à aider le commissaire Parisot dans son enquête ?
    Née en 1991, Noémis Adenis déjà honorée pour son premier roman « Le Loup des ardents » par le Grand Prix des Enquêteurs 2021, nous ravit de nouveau avec ce nouvel opus « Le Jardin des anatomistes ». Les brillantes descriptions olfactives et auditives décrites par l’autrice nous font entrer véritablement dans ce Paris puant et bruyant qui effraye tant Sébastien. Elle s’aide d’un support historique très bien documenté pour nous livrer un roman policier haletant.
    Merci aux Editions Robert Laffont de cette belle découverte.
    P.S.: Si vous le souhaitez, vous pouvez aller sur le site numérique de la Bibliothèque nationale de France : Gallica pour compulser l’ouvrage de Pierre Dionis « Cours d’opérations de chirurgie, démontrées au Jardin Royal » et frissonner en regardant les planches illustrées des instruments utilisés.

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  • Etant un grand fan de polar, je dois reconnaitre que ceux-ci ont tendance à se ressembler sur le fond comme sur la forme. Il est donc très appréciable, de temps en temps, de croiser un peu de nouveauté dans le genre. « Le jardin des anatomistes » arrivait donc à point nommé !

    Noémie Adenis...
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    Etant un grand fan de polar, je dois reconnaitre que ceux-ci ont tendance à se ressembler sur le fond comme sur la forme. Il est donc très appréciable, de temps en temps, de croiser un peu de nouveauté dans le genre. « Le jardin des anatomistes » arrivait donc à point nommé !

    Noémie Adenis nous transporte dans le Paris du 17ème siècle, sous le règne de Louis XIV. Mais contrairement aux habituels romans historiques sur cette période, il n’est pas question de grand palais ou de royauté. Le spectacle se passe dans les ruelles de la capitale où l’on découvre les conditions de vie des petites gens.

    La singularité du livre tient aussi de son héros. Loin de l’enquêteur talentueux, doué de capacités supérieures, qui opère dans les autres romans policiers, Sébastien de Noilat est plutôt un garçon ordinaire. L’affaire lui tombe dessus par inadvertance. Il n’a aucune appétence pour les énigmes et ne s’intéresse à cette enquête que par amitié et curiosité. Tout au long de l’histoire, il n’est pas à sa place et semble dépassé par les évènements. Ce côté fragile le rend particulièrement attachant et on suit ses péripéties avec bienveillance.

    L’autrice adapte son écriture au contexte historique et aux thèmes abordés. Je me suis senti plongé dans l’atmosphère de l’époque et les bas-fonds de la ville. En plus de cette immersion totale, elle réussit aussi à vulgariser la chirurgie pour en faire un élément central de son aventure. Le résultat de cette combinaison m’a vraiment convaincu !

    Le premier contact avec cette jeune écrivaine a été une très belle surprise pour moi. Ce voyage dans le temps, son ambiance réaliste et son intrigue ténébreuse m’ont tenu en haleine jusqu’à la fin. Je vais dorénavant me pencher sur le cas Noémie Adenis. Je surveillerai de près ses prochaines sorties et je vous conseille d’en faire autant !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/02/12/912-noemie-adenis-le-jardin-des-anatomistes/

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