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Le dernier banquet

Couverture du livre « Le dernier banquet » de Jonathan Grimwood aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Un enfant crasseux dévore des scarabées à côté d'un tas de fumier. Il a cinq ans, ses parents sont morts. Il s'appelle Jean-Marie Charles d'Aumout, et c'est un noble sans le sou qui va connaître un destin exceptionnel.
Dans la France du XVIIIe siècle, l'orphelin devenu cadet à l'Académie... Voir plus

Un enfant crasseux dévore des scarabées à côté d'un tas de fumier. Il a cinq ans, ses parents sont morts. Il s'appelle Jean-Marie Charles d'Aumout, et c'est un noble sans le sou qui va connaître un destin exceptionnel.
Dans la France du XVIIIe siècle, l'orphelin devenu cadet à l'Académie militaire gravit les échelons de la société. Dès lors sa vie est remplie de fougue et d'intrigues ; il est soldat, diplomate, espion, amant impétueux... mais cela ne lui suffit pas. Il n'a qu'une obsession : l'art culinaire, qu'il veut porter à son paroxysme. Tandis que l'Ancien Régime agonise sous les coups de la Révolution, d'Aumout, tel un alchimiste prêt à toutes les expériences, cherche le goût parfait, absolu. Mais la perfection a-t-elle une place en ce monde ?


Ce roman historique est un chef-d'oeuvre. The Times.

Un livre tout en sensualité - un peu crue !!! Passionnant. Marina Carrère d'Encausse, Les déblogueurs.tv.

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Avis (2)

  • Ce livre m'a été prêté par une personne qui sait que j'apprécie les romans à caractère historique. Bizarrement lorsqu'elle en a fait la critique (dithyrambique) au sein de notre cercle de lecteurs personne n'a suivi. En même temps un personnage principal qui étale ses goûts culinaires les plus...
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    Ce livre m'a été prêté par une personne qui sait que j'apprécie les romans à caractère historique. Bizarrement lorsqu'elle en a fait la critique (dithyrambique) au sein de notre cercle de lecteurs personne n'a suivi. En même temps un personnage principal qui étale ses goûts culinaires les plus bizarres (scarabées, animaux exotiques, chats, serpents) ça n'ouvrait pas vraiment l'appétit.
    Mais grâce à ce personnage excentrique nous voilà transporté sous Louis XIV dans un récit de cape et d'épée. Une épopée familiale qui nous plonge au coeur de la vie des nobles et nous retrace la lente agonie de leurs privilèges.
    Bref ne pas s'attarder sur les recettes de cuisine (j'avoue je ne les ai pas lues car je trouvais ça répugnant ? écoeurant ?) mais prendre ce livre comme un témoignage de notre histoire.

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  • On se souvient du succès mérité du Parfum de Patrick Süskind, qui retraçait le parcours de Jean-Baptiste Grenouille, meurtrier aux capacités olfactives hors-normes, dans la France du XVIIIe siècle. Jonathan Grimwood choisit la même période pour situer son roman. Son personnage s’appelle cette...
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    On se souvient du succès mérité du Parfum de Patrick Süskind, qui retraçait le parcours de Jean-Baptiste Grenouille, meurtrier aux capacités olfactives hors-normes, dans la France du XVIIIe siècle. Jonathan Grimwood choisit la même période pour situer son roman. Son personnage s’appelle cette fois Jean-Charles d’Aumout. Il est pour sa part obsédé par la nourriture et les saveurs.
    Mais le parallèle s’arrête là. Disons-le d’emblée, Le dernier banquet ne parvient pas à se hisser au niveau du Parfum, mais il n’en est pas moins intéressant pour au moins trois raisons.
    Tout d’abord pour son aspect historique. En suivant l’ascension de Jean-Charles et ses pérégrinations dans le royaume, on découvre le fossé qui existait entre le peuple et la noblesse et, par quelques scènes bien détaillées, que les ferments de la Révolution ne demandent qu’à croître : « L’atmosphère rance de Versailles s’est répandue sur la France tel un brouillard nauséabond et nuisible.»
    Ensuite parce que ce roman est aussi un livre de recettes et un traité sur l’alimentation. Après la scène d’ouverture sur la dégustation des scarabées et leur goût particulier, Jean-Charles va poursuivre sans relâche sa traque de tout ce qui se mange, goûtant des aliments très particuliers et consignant le tout par écrit, de façon quasi scientifique. Il dresse des tableaux suivant les saveurs à la manière d’un chimiste et n’hésite pas à demander aux conseillers du roi la faveur d’héberger chez lui les animaux qui, après avoir intéressé quelque temps le roi et sa cour, se meurent à Versailles. Il installe toute une ménagerie aux abords de son château et nous fait découvrir, par exemple, la langue de flamant rose ou le ragoût d’alligator.
    Enfin parce que ce roman est aussi celui de l’ascension sociale d’un orphelin décidé d’abord à survivre puis sauvé par sa curiosité. Si on le remarque, c’est parce qu’il est habité par sa quête. S’il sauve la fille de celui qui deviendra son protecteur, c’est parce qu’il est bien décidé à goûter de la viande de loup. Si on lui confie une mission en Corse, c’est parce que l’on sait que son esprit en constamment en éveil et que pour atteindre son but il sait habilement négocier.
    Malgré quelques longueurs, Le dernier banquet mérite le détour.
    https://collectiondelivres.wordpress.com/2015/03/18/le-dernier-banquet/

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