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Le Cher sous Vichy 1940-1944 ; la vie quotidienne

Couverture du livre « Le Cher sous Vichy 1940-1944 ; la vie quotidienne » de Alain Rafesthain aux éditions Royer Editions
Résumé:

Le Cher sous Vichy, la vie quotidienne S'il est une période trouble et encore méconnue, c'est bien celle du Régime de Vichy. Sans doute parce que les Français ont du mal à assumer un passé qui ne passe pas, sans doute aussi parce que la loi française ne permettait pas jusqu'alors de communiquer... Voir plus

Le Cher sous Vichy, la vie quotidienne S'il est une période trouble et encore méconnue, c'est bien celle du Régime de Vichy. Sans doute parce que les Français ont du mal à assumer un passé qui ne passe pas, sans doute aussi parce que la loi française ne permettait pas jusqu'alors de communiquer l'essentiel des archives moins de soixante ans après les faits, le quotidien des années 1940-1944 n'avait été jusqu'à ce jour que l'objet de travaux basés plus sur les récits, souvenirs et témoignages que sur des documents précis.
Dans le Cher, avec l'ouverture au grand public du Fonds du cabinet du Préfet et la publication d'un répertoire numérique, les pièces s'offrent main-tenant à profusion, tant l'État Français, régime autoritaire et paperassier, a eu le souci de tout régenter en multipliant textes de loi, notes, correspondances, circulaires et rapports. Ce qui, à l'époque, devait apparaître comme terriblement pesant, est aujourd'hui une chance permettant de décrire dans le détail cette période douloureuse. Douloureuse parce que le quotidien était émaillé de difficultés de toutes sortes : manger, se chauffer, se vêtir, circuler, correspondre, travailler, se protéger des bombardements, se distraire... et par-fois survivre, tout cela était terriblement compliqué et relevait de prouesses qu'il fallait renouveler jour après jour.
Période douloureuse mais aussi particulièrement complexe en ce qui concerne le Cher puisque, à l'instar de douze autres départements, notre territoire a été coupé en deux par la Ligne de démarcation, rattachant chacune des deux zones à des autorités différentes : la zone occupée dépendait à la fois des Allemands et du préfet du Cher tandis que la zone dite libre ne connut l'occupation qu'à partir du 11 novembre 1942 et fut placée sous la responsabilité de la préfecture de l'Indre.
A partir d'exemples et de faits précis, c'est ce quotidien qu'Alain Rafesthain nous invite à découvrir aujourd'hui dans un ouvrage vivant mais sans complaisance.

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