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La quadrature du meurtre

Couverture du livre « La quadrature du meurtre » de Jean Alessandrini aux éditions Phebus
  • Date de parution :
  • Editeur : Phebus
  • EAN : 9782752901774
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Il s'agit d'un de ces romans dégraissé de tout l'attirail de la narration classique (scènes d'exposition, transitions explicatives, développements imposés par l'architecture du récit), qui peut se lire si l'on veut comme des suites de " nouvelles ", où reviennent des personnages qui refusent de... Voir plus

Il s'agit d'un de ces romans dégraissé de tout l'attirail de la narration classique (scènes d'exposition, transitions explicatives, développements imposés par l'architecture du récit), qui peut se lire si l'on veut comme des suites de " nouvelles ", où reviennent des personnages qui refusent de vous lâcher - et dont on finit par ne plus pouvoir se passer.
Soit huit tranches de la vie du dénommé Kareem, " Américain d'origine asiatique ", aux prises avec l'aimable folie du monde moderne, qu'on dirait échappé d'un film de Stephen Frears. Assez beau gosse (enfin, c'est ce qu'il croit quand tout va bien) pour rêver de tenter sa chance au cinéma ou sur les planches, mais trop basané pour se voir offrir autre chose que des rôles de " troisième couteau " - quand seulement on consent à l'engager. Bref, la dèche, les tournages minables, les petites humiliations qui font rigoler les copains sans oublier les nombreux malentendus avec les filles (car Kareem ne pense qu'à ça).
On se soigne comme on peut : en picolant, en se shootant - et, pour ce qui est du dénommé Kareem, en s'adonnant à la plus dure des drogues : l'espoir - dont aucune déconvenue, aucune cure de réalité (et il ne lésine pas avec les expériences désolantes) ne parvient à le décrocher.
Est-il bon ou mauvais acteur ? on ne le saura jamais. Mais l'existence l'oblige à endosser tant de rôles pour lesquels il n'est pas fait qu'on en vient à se dire qu'il possède, tout au fond, une sorte de génie caméléonesque qui n'est peut-être bien, après tout, que celui de la vie.
On rit beaucoup, car Imad Rahman a le génie des situations impossibles, et son regard de " Persan " égaré en Amérique nous invite à de drôles de découvertes. On songe aux aventures de quelque Capitaine Fracasse de notre temps, et l'on se dit que le génie picaresque, décidément, est naturel aux natifs de l'Orient - même si les Mille et Une Nuits ne sont pas ce qu'elles étaient.
EN QUELQUES MOTS Quelques tranches de la vie du dénommé Kareem, " Américain d'origine asiatique " décidément trop basané pour faire carrière au cinéma ou sur les planches, mais qui s'entête dans son rêve d'acteur à la manque. Il est vrai que la vie, bonne fille (ou foutue garce, c'est tout un) le conduit à endosser dans le civil les rôles les plus improbables - c'est-à-dire à se fourrer dans d'assez jolis draps.

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