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La mort d'ivan illitch

Couverture du livre « La mort d'ivan illitch » de Leon Tolstoi aux éditions Stock
  • Date de parution :
  • Editeur : Stock
  • EAN : 9782234057234
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Ivan Ilitch met un point d?honneur à vivre « agréablement et correctement ». Fils de fonctionnaire, il est parvenu à gravir tous les échelons de la hiérarchie administrative, se hissant jusqu?au poste prestigieux de procureur. Il aime sortir, jouer aux cartes et fréquenter la haute société en... Voir plus

Ivan Ilitch met un point d?honneur à vivre « agréablement et correctement ». Fils de fonctionnaire, il est parvenu à gravir tous les échelons de la hiérarchie administrative, se hissant jusqu?au poste prestigieux de procureur. Il aime sortir, jouer aux cartes et fréquenter la haute société en évitant autant que possible les milieux modestes. Et quand sa femme devient acariâtre et que les responsabilités familiales s?accroissent, il fuit son foyer en s?immergeant dans son travail. Une existence agréable et correcte, donc, jusqu?au jour où Ilitch, au sommet de sa réussite sociale, est frappé par la maladie. Accablé par de terribles souffrances, conscient de l?imminence de sa mort, l?homme réévalue toute son existence. La maladie, dans son irruption foudroyante, lui dessille les yeux : Ilitch comprend qu?il a gaspillé son énergie à poursuivre des chimères, que sa réussite bourgeoise est bien futile et que son entourage, malgré les mines de circonstance, le regarde partir dans la plus grande indifférence. Le personnage découvre avec révolte sa propre finitude.
Maître et Serviteur rejoue le même drame dans des circonstances différentes. Andreich Brekhounov est un riche propriétaire terrien. Prit en plein coeur d?une tempête de neige, l?homme revient sur son existence passée. Alors que la fin est proche, il saisit dans un sursaut de lucidité l?insignifiance et le ridicule de ses ambitions, de sa soif de richesses.

Le coup de génie de Tolstoï dans ces deux nouvelles tient sans nul doute à la création de personnages lisses, incarnations ordinaires et saisissantes de notre incapacité à penser notre propre mort. Deux véritables petits traités de métaphysique, écrits dans une langue simple qui souligne par son dépouillement la révélation des derniers instants.

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