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Jean de Berry, l'homme d'état

Couverture du livre « Jean de Berry, l'homme d'état » de Pierre Duhamel aux éditions Royer Editions
Résumé:

Fils de Roi de France, frère du Roi de France, oncle de Roi de France, neveu d'Empereur, Jean de Berry naîtra au lendemain de la destruction de la flotte dans le port de l'Ecluse en Flandre (1339) et va mourir au soir du dernier désastre militaire d'Azincourt (1415) subi par la France au cours... Voir plus

Fils de Roi de France, frère du Roi de France, oncle de Roi de France, neveu d'Empereur, Jean de Berry naîtra au lendemain de la destruction de la flotte dans le port de l'Ecluse en Flandre (1339) et va mourir au soir du dernier désastre militaire d'Azincourt (1415) subi par la France au cours du conflit qui l'oppose depuis trois quarts de siècle à l'Angleterre. C'est dire si la Guerre de Cent Ans sera le théâtre de sa vie.
Depuis l'âge de quinze ans, il n'aura pas cessé de chevaucher à la recherche des Anglais, des routiers, de l'argent, surtout de l'argent, toujours en défaut comme nerf de la guerre pour lever des troupes et clé des négociations pour la reddition des villes assiégées.
Jean, premier Duc de Berry, Duc d'Auvergne, Comte de Poitou, deux fois Pair de France, et, par périodes, Comte de Mâcon, Comte d'Aunis, de Saintonge, gouverneur du Languedoc, a gouverné la France elle-même, à plusieurs reprises.
De sa vie privée, on retiendra qu'à dix-neuf ans, en 1359, guerroyant en Languedoc contre l'impérieux Gaston de Foix, allié des Anglais, il décide d'épouser sans demander l'autorisation de son père, Jean II Le Bon, alors prisonnier, ni l'accord de son frère aîné, régent du royaume, une petite comtesse de douze ans, Jeanne, fille de son parrain, le Comte d'Armagnac. On ne peut relever dans cette union aucun calcul diplomatique, aucune ambition territoriale, ni même probablement aucun avantage financier. Une affaire d'amour, alors mitigée d'étourderie, après avoir négligé la dispense pontificale pour cause de parenté spirituelle.
Cet épisode, et de nombreux autres révélateurs de la psychologie du personnage, permettront à l'auteur de faire justice de la réputation laissée par l'histoire, qui louait le plus grand mécène du Moyen-Age, tout en fustigeant son caractère ou son manque de caractère, ses ambitions ou ses manoeuvres politiques, ses prodigalités ou ses rapacités.

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