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Glen Affric

Couverture du livre « Glen Affric » de Karine Giebel aux éditions Plon
  • Date de parution :
  • Editeur : Plon
  • EAN : 9782259307901
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le nouveau roman très attendu de la reine du polar français.
-; Des fois, tu sais... Des fois j'ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
-; À cause de ce qui arrive à Mona ?
-; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi...
-; Tu n'es... Voir plus

Le nouveau roman très attendu de la reine du polar français.
-; Des fois, tu sais... Des fois j'ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
-; À cause de ce qui arrive à Mona ?
-; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi...
-; Tu n'es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir.
-; Et pourquoi ?
-; Parce que tu n'as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric...

Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n'ai pas de cervelle.

Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu'il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.


Léo le triso. Léonard le bâtard.

Léonard n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents.

Alors il rêve parfois de disparaître.

Être ailleurs. Loin d'ici.

À Glen Affric.

Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars...



Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s'est forgée une place à part dans le paysage littéraire français. Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l'amitié, où le plus beau côtoie le pire. Karine Giebel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l'âme humaine...

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Articles (1)

Avis (34)

  • Après "Ce que tu as fait de moi", je voulais lire un deuxième roman de Karine Giebel. Voilà chose faite, avec "Glen Affric" choisi sur les conseils avisés de Chantal et Christine.

    Dès la quatrième de couverture, un des thèmes principaux est dévoilé, le harcèlement (notamment scolaire) :
    "Je...
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    Après "Ce que tu as fait de moi", je voulais lire un deuxième roman de Karine Giebel. Voilà chose faite, avec "Glen Affric" choisi sur les conseils avisés de Chantal et Christine.

    Dès la quatrième de couverture, un des thèmes principaux est dévoilé, le harcèlement (notamment scolaire) :
    "Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle »
    Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
    « Léo le triso. Léonard le bâtard. »
    Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
    Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître.
    Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric..."

    Karine Giebel a en effet choisi d'évoquer dans ce thriller des thèmes à la fois révoltants et touchants : le harcèlement aussi bien physique que moral, la différence, la(l') (in)justice, la vie carcérale et les difficultés de réinsertion,... Mais, heureusement, il y est aussi beaucoup question d'amour.

    "Glen Affric" est le récit croisé de trois personnages marqués par la vie et les épreuves, innocents, et vivant un cauchemar au quotidien.
    Il s'agit de :
    - Léonard, un jeune adolescent de 16 ans, enfant trouvé et adopté par Mona, qui est différent des jeunes de son âge, un peu attardé mais terriblement attachant.
    - Jorge, le fils de Mona, qui sort de prison après avoir purgé une peine de 16 ans pour un double meurtre qu'il n'a pas commis.
    - Angélique, une jeune femme orpheline recueillie par son oncle, qui lui fait subir des maltraitances physiques et mentales.

    Ces personnages, et ceux qui gravitent autour d'eux, sont complexes, intéressants et attachants ; leur psychologie est très bien décrite par l'auteure.

    Il est très difficile d'en dire plus sur ce livre sans risquer de "spoiler" l'intrigue, et ce serait vraiment dommage. C'est une histoire élaborée, aux nombreux événements et rebondissements, un bouquin de taille volumineuse (762 pages) mais qui est très addictif et se lit en quelques jours.

    J'ai apprécié cette lecture. J'y ai retrouvé cette noirceur, cette violence et cette absence d’espoir que j'avais déjà ressenties dans "Ce que tu as fait de moi", mais plus mesurées peut-être, avec moins de passages glauques.
    J'ai retrouvé aussi son écriture fluide, incisive, percutante avec des phrases courtes et des mots simples allant à l'essentiel.
    Étonnamment (pour moi), je n'ai pas été très émue par ce roman et les très (trop?) nombreuses mésaventures des personnages, mais j'ai passé d’excellentes heures de lecture en sa compagnie.

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  • Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette lecture, mais je rejoins l’avis de @nessa.booknlove sur le fait que les deux gros premiers tiers du livre il ne s’y passe pas forcément beaucoup de choses. Mais il se lit très bien malgré tout, le personnage de Léonard est terriblement attachant. Le lien...
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    Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette lecture, mais je rejoins l’avis de @nessa.booknlove sur le fait que les deux gros premiers tiers du livre il ne s’y passe pas forcément beaucoup de choses. Mais il se lit très bien malgré tout, le personnage de Léonard est terriblement attachant. Le lien qui se crée entre les deux frères (Léonard et Jorge) est fort alors que seulement quelques mois avant, ils ne se connaissaient pas, ça renforce nos émotions tout au long de la lecture.
    .
    J'ai adoré la dernière partie de ce livre, où enfin j’ai retrouvé les sensations que j'aime dans les livres de l’autrice d’habitude, la course poursuite, cette pointe de stress et de tension qui naît en nous, vont-ils réussir à s’en sortir ?
    .
    Plus de 700 pages, mais l’écriture de Karine Giebel est très fluide, ça se lit très vite, malgré les deux premiers tiers sans grande action, il se dévore !

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  • Quelle avalanche de mésaventures, d’injustices, de pas de chance pour Jorge et Léonard !
    Tout au long de leur histoire on les voit lutter contre… la malchance? Un mauvais sort?
    Et tout au long de sa lecture on sait d’avance que ça finira mal pour eux.
    J’ai apprécié d’autres romans de cet...
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    Quelle avalanche de mésaventures, d’injustices, de pas de chance pour Jorge et Léonard !
    Tout au long de leur histoire on les voit lutter contre… la malchance? Un mauvais sort?
    Et tout au long de sa lecture on sait d’avance que ça finira mal pour eux.
    J’ai apprécié d’autres romans de cet auteur mais celui-ci m’a déçue car il ne m’a pas surprise, j’y ai trouvé des longueurs, des répétitions et un peu trop de pathos.

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  • Léo n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents. Alors ce qu'il aimerait lui, parfois, c 'est disparaître. Être ailleurs. Loin d'ici. À Glen Affric. Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n'en est jamais revenu.

    D'abord ce que j'ai...
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    Léo n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents. Alors ce qu'il aimerait lui, parfois, c 'est disparaître. Être ailleurs. Loin d'ici. À Glen Affric. Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n'en est jamais revenu.

    D'abord ce que j'ai apprécié, c'est la construction de l'histoire, trois personnages qu'on suit au fil des chapitres, et qu'a un moment vont se lier.

    Comme à son habitude, l'autrice s'est très bien imaginer des personnalités très fortes, j'ai rarement oublié les noms des protagonistes, car ce sont des histoires qu'on n'oublie pas, elle nous marque au fer rouge.

    Souvent, car c'est violent, il faut le reconnaître, c'est sa marque de fabrique, et moi, j'aime ça, et je l'assume, mais aussi, elle va au plus profond du psychique de ses personnages, et pour celui-là, elle n'a pas dérogé a la règle : du cru mais aussi énormément d'émotion.

    Ses trois personnages ont le point commun d'avoir énormément souffert et de payer le prix fort de leurs failles, mais ils sont aussi bruts de décoffrage.

    La différence est un thème de son livre et également le harcèlement et malheureusement ça va souvent de pair. L'histoire de Léonard m'a beaucoup touché et aussi, la relation avec son demi-frère est tellement touchante, que j'ai versé ma larme.

    C'est probablement mon dernier coup de cœur de l'année. C'est mon 10éme livre de l'autrice, et elle m'emporte tout le temps, pratiquement un livre sur deux, coup de cœur.

    C'est vrai qu'on retrouve un thème déjà évoqué dans un de ces précédents livres : la prison, mais ce qui fait vraiment la différence sont ce lien qui va se créer entre ses deux frères qui ne se connaissent pas.

    C'est aussi un livre qui fait voyager, les descriptions des paysages sont vraiment immersives et ont un moment, j'ai cru que je m'y trouve, cela fait toujours du bien quand on a un récit assez dur cela permet de relâcher la tension.


    https://nathlivres.webnode.fr/l/glen-afric-de-karine-giebel/

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  • Ceux qui ont déjà lu Karine Giebel savent qu’elle est la spécialiste des émotions fortes. Donc lorsqu’elle décide de s’attaquer au chef d’œuvre de Steinbeck « Des souris et des hommes » pour en faire une nouvelle version, on peut s’attendre à être chambouler !

    Elle reprend les bases du...
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    Ceux qui ont déjà lu Karine Giebel savent qu’elle est la spécialiste des émotions fortes. Donc lorsqu’elle décide de s’attaquer au chef d’œuvre de Steinbeck « Des souris et des hommes » pour en faire une nouvelle version, on peut s’attendre à être chambouler !

    Elle reprend les bases du classique avec deux protagonistes, un petit débrouillard et un grand simplet, liés par une puissante relation. De maladresses en coups du sort, ils sont très vite stigmatisés. Ils deviennent malgré eux des exclus de la société et les gens les montrent du doigt. Leur parcours de vie se retrouve alors truffé d’embûches.

    Sous la plume accessible de la reine du noir, tout est exacerbé. Le destin de ces deux frères est jalonné d’injustices et le lecteur est confronté avec eux aux jugements et à la méchanceté ordinaires. Les différentes situations du roman montrent une face sombre de la vindicte populaire qui n’a aucune nuance. Sans élément, chacun veut faire sa propre justice.

    Contrairement à l’original qui était court, l’autrice nous propose une variante beaucoup plus étoffée. Ses 700 pages lui permettent de développer les personnages et bien sûr de pousser le curseur encore plus loin. La lecture construit petit à petit une boule d’émotions qui grandit jusqu’à la limite de l’explosion. Les scènes troublantes se succèdent et engendrent une quantité de sentiments.

    L’interprétation de Maxime Van Santfoort donne vie aux protagonistes de ce drame, avec une belle maîtrise des voix. On a vraiment l’impression de suivre leurs mésaventures à leurs côtés. Même si j’ai trouvé quelques personnages un peu caricaturaux, je me suis laissé embarqué dans cette aventure aussi passionnante que choquante. Karine Giebel creuse l’âme humaine pour en extraire les pires dérives et nous les jette au visage. Fidèle à sa réputation, elle nous livre un roman noir corsé, de ceux qui frappent fort et laissent des traces.

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/01/04/815-karine-giebel-glen-affric/

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  • « Mourir. Là, maintenant.
    Vivre ici, pour l’éternité. »

    Avoir un avis objectif concernant ce nouveau thriller de Karine Giebel, me parait improbable, car ayant déjà lu plusieurs de ces angoissants, éprouvants et étouffants romans, je suis devenu un vrai inconditionnel ; avec notamment ls...
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    « Mourir. Là, maintenant.
    Vivre ici, pour l’éternité. »

    Avoir un avis objectif concernant ce nouveau thriller de Karine Giebel, me parait improbable, car ayant déjà lu plusieurs de ces angoissants, éprouvants et étouffants romans, je suis devenu un vrai inconditionnel ; avec notamment ls livres suivants : " Purgatoire des innocents " et " Meurtres pour rédemption ".

    Bon et alors, qu’en est-il de " Glen Affric " ? Surprise, il s'agit d'une vallée dans les Highland en Écosse. Toutefois l'intrigue se déroulera principalement, en France. Et dès les premières pages, l'hostilité commence ; Léonard jeune colosse, est harcelé par une bande de jeunes dont l'activité principale consiste à le racketter et l'insulter. Car si la force ne lui manque pas, la méchanceté n'existe pas pour lui.

    La mère 'Mo', une femme qui fait son possible pour maintenir un soupçon d'unité familiale avec le peu de ressources dont elle dispose ; de survivre avec un trop plein de blessures, trop de combats, trop de défaites ! D'autant que son fils majeur, lui a " l'immense privilège
    de bénéficier " d'une cellule en prison pour une période de vingt-deux ans de réclusion criminelle ! Pas le choix, il doit se montrer fort dans cette jungle carcérale, afin de garder le seul bien qui lui permette de rester en vie : la réputation. Il en ressortira, de la haine plein le cœur, de l'injustice plein les veines. Mais l'indicible n'est pas terminé, dans un autre secteur de la région, habite Roland Maréchal, dont la nièce, Angélique, femme battue et martyrisée subit les assauts du monstre, ses caprices, sa méchanceté, ses outrages et ses tortures morales et physiques...

    J'arrête de présenter les personnages, car bien sûr, un attachement envers certains d'entre eux saisit le lecteur, et l'oblige, oui, à la compassion. Vivre à travers ces pages l'inénarrable injustice exercée sur les acteurs principaux, soulève le cœur, devant ce que l'humanité peut engendrer de plus abject.

    Ce roman sur l'insondable iniquité de la vie, de l'existence des rumeurs et des rancœurs avec leurs conséquences ; comment dans ces conditions, étancher ses douleurs, ses peines ? " Karine Giebel " n'autorise aucune pose, pas le temps de digérer, de respirer ; il faut aller de l'avant, participer psychologiquement aux affres des douleurs des malheureux protagonistes...Et subir comme eux, leurs souffrances.

    On ne peut oublier un tel roman. Merci Madame.

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  • « C'est con la vie, hein John ».
    Petite phrase répétée par Léonard, un colosse de seize ans avec l'âme d'un enfant de six ans. C'est con mais c'est surtout terrible et injuste pour ce coeur pur recueilli par Mona à l'âge de cinq ans, petit enfant maltraité, brutalisé, trouvé dans un fossé et...
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    « C'est con la vie, hein John ».
    Petite phrase répétée par Léonard, un colosse de seize ans avec l'âme d'un enfant de six ans. C'est con mais c'est surtout terrible et injuste pour ce coeur pur recueilli par Mona à l'âge de cinq ans, petit enfant maltraité, brutalisé, trouvé dans un fossé et adopté par une mère aimante et peu épargnée par la vie, élève harcelé et moqué, adolescent rejeté de tous et injustement accusé. Je n'en dirai pas plus.
    Comme souvent j'ai commencé ce livre sans rien n'en savoir, sans lire même la quatrième, curieuse de découvrir cette auteur aux avis unanimes. Et je dois avouer que j'ai fait une de mes plus belles rencontres de lectrice avec Léonard. Une rencontre dure aussi car c'est un roman noir, très noir, qui nous plonge dans la méchanceté ordinaire, dans la bêtise crasse, qui nous révolte, qui nous écoeure. Mais ce personnage est d'une pureté incroyable et d'une candeur bouleversante. Un être lumineux que l'on a envie de prendre par la main, de protéger, d'accompagner, de soulager. J'ai été touchée en plein coeur par la force des liens qui l'unissent à Mona, sa mère d'adoption, à Jorge, son presque frère, à Sacha, à Vicky, j'ai été émue par sa souffrance, bouleversée par sa force. Ne vous laissez pas effrayer par les quelques 800 pages de ce roman, elles sont presque courtes aux côtés de ces deux garçons et elles vous feront faire un voyage au coeur des émotions: la colère, la tristesse, la révolte, le dégoût et la résignation, mais aussi la douceur, la tendresse et l'apaisement. J'ai refermé ce livre en larmes, le coeur serré, conquise à mon tour par cette histoire à l'ampleur et à la puissance folle, et je ne suis pas prête d'oublier ce voyage à Glen Affric avec Léonard et Jorge.
    Pour ceux qui l'ont lu, ce livre m'a fait penser à Duchess de Chris Witaker. J'ai trouvé plein de parallèles entre ces deux héros malmenés et tous deux ont su me toucher par leur détermination et leur force. Ils garderont longtemps une place à part dans mon coeur de lectrice. Foncez, vous ne le regretterez pas

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  • On se demande, à chaque page, ce qui pourrait arriver de pire à ces deux frères que la vie n'a pas épargnée. La violence, l'injustice, la prison, ils ont déjà tout connu mais l'histoire ne s'arrête pas là et l'enfer continuera.

    On se demande, à chaque page, ce qui pourrait arriver de pire à ces deux frères que la vie n'a pas épargnée. La violence, l'injustice, la prison, ils ont déjà tout connu mais l'histoire ne s'arrête pas là et l'enfer continuera.

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