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Énergie et pétrôle dans l'affrontement impérialiste

Couverture du livre « Énergie et pétrôle dans l'affrontement impérialiste » de Nicola Capelluto et Franco Palumberi aux éditions Science Marxiste
Résumé:

E livre réunit les études les plus récentes produites par l'analyse marxiste sur les luttes économiques, technologiques, diplomatiques, politiques et militaires qui ont eu lieu, au cours du siècle de l'impérialisme, autour de l'enjeu énergétique. La «guerre politique» des États-Unis au... Voir plus

E livre réunit les études les plus récentes produites par l'analyse marxiste sur les luttes économiques, technologiques, diplomatiques, politiques et militaires qui ont eu lieu, au cours du siècle de l'impérialisme, autour de l'enjeu énergétique. La «guerre politique» des États-Unis au Moyen-Orient a permis d'approfondir l'analyse, commencée il y a plusieurs décennies, sur le rôle de l'énergie dans les crises de l'ordre impérialiste.

Le pétrole, le gaz, le charbon et l'atome sont des «armes économiques» et des «armes politiques» dans la dynamique multipolaire de l'impérialisme.

L'Asie émergente est en train d'altérer, à un rythme soutenu, la balance énergétique globale. Entre 1995 et 2005, les pays hors OECD de l'Asie-Pacifique sont passés de 18 à 24 pour cent de la consommation mondiale de l'énergie primaire. En pleine maturation impérialiste, la Chine a atteint près de 15 pour cent des consommations énergétiques primaires globales. La pression de la Chine et de l'Inde sur les marchés pétroliers est l'une des causes concomitantes du bond du prix du brut en 2005-2006.

La région Asie-Pacifique représente, globalement, 15 pour cent de la consommation mondiale de gaz naturel et 30 pour cent de celle du pétrole. La consommation d'énergie primaire de la Chine est encore, pour les deux tiers, et celle de l'Inde pour moitié, basée sur le charbon, ce qui est un signe du retard relatif de leur motorisation. Il est clair que si ce background énergétique autarcique représente une assurance pour les géants de l'Asie, il ne satisfait cependant pas leurs ambitions. C'est ainsi qu'on assiste à l'émergence de politiques de «sécurité» et de «diplomatie» énergétique, propres à Pékin et à New Delhi, des politiques qui ont actuellement pour banc d'essai le défi nucléaire lancé par l'Iran, second possesseur mondial de réserves de pétrole et de gaz naturel.

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