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Églogues, eclogae

Couverture du livre « Églogues, eclogae » de Giovanni Pontano aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Avec Pontano, on a affaire à une variante tout à fait particulière de l'humanisme italien, qui reflète bien l'ambiance de la cour de Naples, toute animée d'un goût pour le luxe et le plaisir et d'un véritable amour pour toutes les manifestations de la vie et de la beauté. Dans cette oeuvre, la... Voir plus

Avec Pontano, on a affaire à une variante tout à fait particulière de l'humanisme italien, qui reflète bien l'ambiance de la cour de Naples, toute animée d'un goût pour le luxe et le plaisir et d'un véritable amour pour toutes les manifestations de la vie et de la beauté. Dans cette oeuvre, la religion ne tient qu'une place très modeste et l'on a pu parler à son sujet, sans trop exagérer, d'humanisme laïc.
Nous espérons publier dans cette collection une édition aussi large que possible de Pontano (Dialogues, Urania, Hendecasyllabes) pour donner une idée précise de cette personnalité attachante, et nous commençons cette tâche par une édition d'une partie de ses Carmina : les six Eclogae. On rattache à ce recueil, dont la composition s'échelonne sur une bonne partie de la vie de Pontano, les textes suivants (entre parenthèses : les dates supposées de composition) : Acon et Coryle (1463-1464) ; Quinquennius (1474) ; Mæon (1475) ; Meliseus (1493) ; Lepidina (1496).
Le texte de Lepidina, Meliseus, Mæon et Acon a été publié en 1505 dans une édition aldine, reposant directement sur un manuscrit de Pontano, tandis que celui des deux autres (Coryle et Quinquennius) doit être pris dans l'édition dite « summontienne » (un disciple de Pontano). Les deux principales éditions de ces textes, qui sont la base de la présente, sont celles de B. Soldati (Florence, 1902) et de L. Monti Sabia (Naples, 1973).

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