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Edie

Couverture du livre « Edie » de Jean Stein aux éditions Christian Bourgois
Résumé:

« Dans le genre difficile de la littérature de témoignages, Edie constitue une brillante exception. C'est non seulement la meilleure biographie de ce type qu'il m'ait été donné de lire, mais encore l'un des rares livres consacrés aux années soixante qui sache en rendre la fièvre et les passions,... Voir plus

« Dans le genre difficile de la littérature de témoignages, Edie constitue une brillante exception. C'est non seulement la meilleure biographie de ce type qu'il m'ait été donné de lire, mais encore l'un des rares livres consacrés aux années soixante qui sache en rendre la fièvre et les passions, des plus généreuses aux plus délirantes, des hallucinations flamboyantes aux petits matins délavés. A travers Edie, nous revient un pressentiment, auquel nul ne coupa dans les années soixante, pressentiment de l'imminence de l'Apocalypse qui allait pourtant s'évanouir sitôt entrevue. Mais quelle époque tout de même ! Ce livre ressuscite tous ces instants autour de la figure mythique d'Edie Sedgwick qui fut la reine incontestée de cette génération.
C'est un livre remarquable qui lui aura été consacré là, fidèle écho de cette époque tout juste révolue, mais dont le sens nous échappe déjà, et dont nous ne garderions peut-être qu'un souvenir déformé, sans document de ce genre. Edie jette une lumière incomparable sur une histoire qui serait tragique si elle n'avait pas été trouble avant tout. Ce n'est pas une mince réussite. La lumière est chose précieuse, surtout lorsqu'elle jaillit du creuset de cette drôle de guerre qui restera dans nos mémoires sous le nom d'années soixante. » (Norman Mailer, 1987) Edie Sedgwick est née à Santa Barbara en 1943. Issue d'une famille aisée, elle quitte rapidement le ranch familial californien et rejoint New York pour y faire des études. A cette époque, elle connait déjà de graves problèmes d'anorexie et des troubles psychiques qui lui valent plusieurs séjours en établissements psychiatriques. En 1965, un ami la présente à Andy Warhol. Elle devient sa muse favorite. Il la présente comme son alter ego. Elle devient rapidement une figure incontournable de la Factory. Elle y tourne près de vingt films parallèlement à sa carrière de mannequin (ses photos sont publiées dans Vogue dès 1966). A cette époque, le Velvet Underground lui consacre la chanson intitulée Femme fatale et c'est en pensant à elle que Bob Dylan, qui fut un temps son compagnon, a écrit Just like a woman. Après quelques années de collaboration, Edie Sedgwick se brouille avec Andy Warhol et quitte la Factory. Ils ne se reverront jamais. Elle termine sa vie droguée et ruinée, obligée de quitter New York pour rentrer dans sa famille. La fin de sa vie a fait l'objet d'un film, Ciao !
Manhattan, où Edie joue son propre rôle. Elle meurt en 1971 avant la sortie du film.

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