Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Nora aime charlie, charlie aime nora.
Ce pourrait être la happy end d'un roman, ça n'en est que le début. car il y a la vie, le regard des autres, le succès, la peur, la culpabilité... à force de vivre d'amour et d'eau fraîche, ils avaient oublié que le monde existe, et qu'il se compose de mille petites choses qui séparent tes couples. fin de la fusion. charlie se laisse embarquer dans une belle aventure professionnelle, nora suit vaille que vaille.
Puis elle est distancée et se retire du jeu. commence alors pour elle une douloureuse errance dans le paris des parias. elle réapprend la liberté - antithèse de la passion - et cette liberté, rencontre après rencontre, va la mener tout droit de l'autre côté du miroir. gudule nous brosse ici un portrait de femme émouvant, tragique, et, quelque part, éternel. en dépit de sa pusillanimité (et peut-être à cause d'elle), nora est absolue.
C'est une chevalière en quête du saint graal - même si celui-ci porte un nez rouge et un chapeau de clown. une jusqu'au-boutiste qui ne trouvera sans doute qu'à travers le martyre le sens du mot " aimer ".
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