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Dette et pauvreté ; solvabilité et allégement de la dette des pays à faible revenu

Couverture du livre « Dette et pauvreté ; solvabilité et allégement de la dette des pays à faible revenu » de Marc Raffinot et Jean-Yves Moisseron aux éditions Economica
  • Date de parution :
  • Editeur : Economica
  • EAN : 9782717839715
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Une campagne mondiale à l'initiative des organisations religieuses a popularisé l'idée d'une annulation de la dette des pays les plus pauvres.
Cette pression a conduit le G7 à adopter en juin 1999 au sommet de Cologne des mesures d'allégement beaucoup plus généreuses que ce qui avait été fait... Voir plus

Une campagne mondiale à l'initiative des organisations religieuses a popularisé l'idée d'une annulation de la dette des pays les plus pauvres.
Cette pression a conduit le G7 à adopter en juin 1999 au sommet de Cologne des mesures d'allégement beaucoup plus généreuses que ce qui avait été fait jusque-là.
Cet allégement était-il la meilleure solution pour favoriser le développement de ces pays ? C'est ce que cet ouvragecherche à analyser.
Pour cela, l'étude porte d'abord sur la spécificité des pays les plus pauvres en termes de financement extérieur et d'endettement. Le financement extérieur de ces pays est de plus en plus largement composé de dons et de prêts à faibles taux d'intérêt. L'endettement qui en résulte conduit pourtant à des situations insoutenables. Le faible niveau de remboursement a entraîné des annulations de créances de plus en plus importantes, bilatérales d'abord, et multilatérales également depuis l'initiative FMI-Banque mondiale de réduction de la dette des Pays pauvres très endettés (PPTE ou HIPC, d'après le sigle anglais).
Le paradoxe d'un financement bon marche et d'un poids néanmoins excessif de la dette conduit à s'interroger sur la notion même de soutenabilité.
Cinq études de cas illustrent la démarche : Bénin, Burkina Faso, Côte-d'Ivoire, Cameroun et Madagascar. Des simulations, centrées sur les besoins de financement de l'Etat, montrent le caractère extrêmement ambigu de cette notion de solvabilité. Il devient alors difficile de faire reposer une stratégie d'annulation sur une notion aussi floue. Dans ces conditions, ne devrait-on pas envisager un changement de perspective ?

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