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À la fin des années 1930, dans un village provençal, Yaël et sa petite soeur Émilie, croquent la vie à pleines dents. Malheureusement, leur vie va basculer lorsque leur mère meurt et que leur père se remarie quelques mois plus tard avec Ophélie. Pour les deux petites filles, jamais cette bêtasse ne pourrait remplacer leur maman adorée !
Pourtant, à mesure que Yaël grandit, la dure réalité de la guerre et des lois raciales antisémites vont la rattraper. La jeune fille prend douloureusement conscience de son identité et de sa religion.
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Les lois anti-juives, les bombardements, les prunes du jardin, la menace de rafles : les événements les plus tragiques côtoient les souvenirs les plus anodins...
Présidé par Coco, le jury de cette 4e édition a sélectionné des albums signés par des nouveaux talents du 9e art
Romans, albums, bandes dessinées : des titres parfaits pour faire comprendre le passé aux enfants et aux ados
Une histoire que l'on connait, mais que l'on redécouvre avec un regard d'enfant.
Et cela secoue quelque peu, c'est rien de le dire.
Quand on mêle l'enfance, son innocence, avec la guerre et sa dure réalité, ça donne un document assez fort, intense.
La vie de ces deux sœurs n'est déjà pas simple, avec une maman qui disparait à leur jeune âge, alors si en plus on mêle la guerre et la religion à cela, ça en devient extrêmement compliqué. Notamment, le passage fort de cette BD étant le père qui doit aller ou non déclarer ses deux filles juives. Quelles peuvent être les conséquences s'il le fait ou s'il le fait pas, sachant qu'ils peuvent se faire dénoncer aisément ? Il ne doit pas y avoir de bonne réponse à cette question.
Une belle BD, bien menée, douce et dure à la fois. C'est un savant mélange de différentes émotions traversées au fil de ces bulles.
Un grand merci à Lecteurs.com qui m'a permis de découvrir la très belle bande dessinée 'Derrière le rideau' de Sara del Giudice.
On suit ici les pas de Yaël et sa petite sœur Émilie. Les deux petites filles sont complices et malicieuses. Malheureusement leur maman va tomber malade et mourir. Elles vont se retrouver confrontées à l'arrivée de leur nouvelle belle-mère qu'elles détestent, forcément. Mais de plus gros soucis vont encore leur tomber dessus. L'histoire se déroule en France dans les années 30 et leur maman était juive...
Une bande dessinée délicate qui aborde avec le regard d'une enfant des thèmes durs : la mort, la guerre, le génocide, la discrimination... Que se cache-t-il derrière ce rideau ? Un mensonge ? Une trahison ?
Les dessins et les couleurs douces collent à l'histoire et à l'époque. Je trouve que cette oeuvre serait tout à fait adaptée à des enfants abordant la thématique de la seconde guerre mondiale à l'école. Un petit trésor à mettre entre toutes les mains...
Je comprend pourquoi cette bd est arrivée dans le top 6 du prix orange de la bd. Le récit est très riche.
D'un côté, un drame familiale, une famille qui se déchire, et la difficulté à accepter l'autre pour ce qu'il est au-delà des apparences.
D'un autre côté, la guerre vue au travers les yeux d'une enfant, et l'incompréhension face à ce qui est en train de se jouer contre tout un peuple juif. D'autant plus que l'enfant en question est juive.
Et le rideau me direz vous? Et bien il ouvre et ferme la bd, comme le ferez celui au théâtre. Il sert à cacher. D'abord un acte, puis une personne. Mais je n'en dirai pas plus.
J'ai vraiment aimé la première partie, celle où la famille se défait avant de se reconstruire. Le ton est léger malgré la difficulté à vivre en tant que juif.
Puis vient la guerre.
Et malgré une tension palpable, un avenir incertain pour notre héroïne, et une rafle vraiment bien retranscrite dans les derniers instants du récit, je n'ai pas été embarqué comme j'avais pu l'être dans "après la rafle".
Visuellement par contre, ça fonctionne bien avec un trait extrêmement froid.
Une bd intéressante sur la question d'identité mais qui n'apporte rien de nouveau au rayon Histoire.
Ce roman graphique débute en 1938. Yaël et Emilie sont sœurs et vivent une enfance assez normale. Leur mère est juive, leur père est un « goy », c’est à dire un non-juif. Un jour, leur mère tombe gravement malade et ne survit pas. Et puis, la guerre arrive et leur père est mobilisé. Les blagues sur les juifs se propagent puis, les lois anti-juifs, les dénonciations, les déportations.
La seconde guerre mondiale est un sujet qui me passionne. Le fait qu’il s’agisse d’un roman graphique, d’autant plus. On pense en savoir beaucoup sur le sujet, et pourtant, il ne se tarit jamais. Le rideau est une symbolique forte dans ce récit. Le rideau qui cache ce qu’on ne veut pas voir, le rideau derrière lequel on se cache pour jouer. Le rideau qui permet d’entrevoir une réalité ou qui dissimule les secrets les plus terribles. Celui de Sara del Giudice ouvre et referme cette sombre histoire.
Derrière le rideau est un gros coup de cœur, une claque dont on ne peut pas se remettre. Yaël devient adolescente dans une France en guerre. Elle grandit et comprend peu à peu que sa vie et celle de sa sœur sont menacées. Nous vivons la guerre à travers leurs yeux d’enfants, avec une certaine candeur. J’ai trouvé ce récit fictif d’une incroyable justesse. On n’y parle pas que de la guerre d’ailleurs. On parle d’identité, de deuil, de la peur d’oublier un être qui nous a quitté, de ne plus parvenir à se souvenir de son regard, de sa voix.
Le final de ce roman graphique m’a coupée le souffle et m’a laissée pensive. En bref, ne passez pas à côté de cette histoire bouleversante et de ces très belles illustrations. Nous avons le devoir de ne jamais oublier ! Merci à Lecteurs.com pour cette lecture (et pour cette claque !).
1937, dans le sud de la France Yael, 8 ans, vit sa vie de petite fille insouciante.
Mais le monde change, son monde change. Surtout quand elle découvre son père caché derrière un rideau avec une femme qui n’est pas sa mère, quand sa mère décède, quand son père part au front, quand il revient blessé, quand elle comprend qu’être à moitié juive (sa mère l’était, son père est « goy ») risque de compliquer bien des choses… On est en 1941, Yael vit les transformations de l’adolescence et les chamboulements de son pays, son insouciance s’envole…
La parti pris de cette BD est de retranscrire les bouleversements de l’époque à hauteur de cette petite fille qui devient adolescente et s’interroge sur le monde qui l’entoure. C’est assez bien réussi et la BD permet d’aborder des sujets sensibles même auprès des plus jeunes. La fin m’a scotchée, je ne m’y attendais pas ! L’angoisse monte crescendo. Malgré le sujet difficile, les illustrations restent douces, ce qui atténue le propos.
Pour une première BD (née d’un projet de fin d’études à l’Institut européen de design), c’est plutôt prometteur.
Merci aux éditions Dargaud et à lecteurs.com pour cette découverte.
Que ce passe-t-il derrière le rideau? Que va-t-il se passer?
Cette BD nous parle d'une sombre époque où il fallait mieux essayer de se cacher, derrière un rideau ou dans un lieu plus sûr.
Un récit bien construit et bien documenté qui explique la difficulté à être "à moitié juif" dans les années 40 en France.
Le graphisme est sobre, les couleurs prédominantes sont apaisantes malgré le scénario angoissant.
J'ai été un peu déçue de la fin...
J’ai carrément adoré ce livre,
Je l’ai lu car il faisait partie d’une sélection, j’adore la BD je l’ai choisi car c’est une ferme qui l’a dessiné et car la couverture m’intéressait,
Et puis j’ai plongé dans l’univers j’ai adoré les dessins les silences de cette bd, le ton utilisé, le vison de cette guerre par des enfants, le texte, l’inquiétude, l’angoisse, un livre passionnant que je relirais certainement avec plaisir !!!
Album sélectionné pour le Prix Orange de la BD, avec De sel et de sang, Hoka hey !, Majnoun et Leïli, L'ombre des pins et Nettoyage à sec. Album que je destinerais davantage à un public jeune, parce que j'avoue que pour moi, il n'apporte rien de nouveau. Pour un cinquantenaire qui lit régulièrement bande dessinée et romans, la Seconde Guerre Mondiale est forcément un événement majeur qui a donné un contexte à des œuvres importantes. Je ne peux pas les citer toutes, donc je n'en citerai aucune, sauf l'une des plus emblématiques Maus d'Art Spiegelman. Derrière le rideau, n'apporte rien de plus que les autres, il pourrait être rapproché du Journal d'Anne Franck, puisque c'est à travers les yeux de Yaël que cette histoire est racontée.
Pas désagréable, dessin et mise en scène fluides, clairs, mais pas ébouriffant non plus. Je verrai ce qu'en disent les jeunes qui fréquentent ma bibliothèque.
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