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Les lois anti-juives, les bombardements, les prunes du jardin, la menace de rafles : les événements les plus tragiques côtoient les souvenirs les plus anodins...
J’ai carrément adoré ce livre,
Je l’ai lu car il faisait partie d’une sélection, j’adore la BD je l’ai choisi car c’est une ferme qui l’a dessiné et car la couverture m’intéressait,
Et puis j’ai plongé dans l’univers j’ai adoré les dessins les silences de cette bd, le ton utilisé, le vison de cette guerre par des enfants, le texte, l’inquiétude, l’angoisse, un livre passionnant que je relirais certainement avec plaisir !!!
Album sélectionné pour le Prix Orange de la BD, avec De sel et de sang, Hoka hey !, Majnoun et Leïli, L'ombre des pins et Nettoyage à sec. Album que je destinerais davantage à un public jeune, parce que j'avoue que pour moi, il n'apporte rien de nouveau. Pour un cinquantenaire qui lit régulièrement bande dessinée et romans, la Seconde Guerre Mondiale est forcément un événement majeur qui a donné un contexte à des œuvres importantes. Je ne peux pas les citer toutes, donc je n'en citerai aucune, sauf l'une des plus emblématiques Maus d'Art Spiegelman. Derrière le rideau, n'apporte rien de plus que les autres, il pourrait être rapproché du Journal d'Anne Franck, puisque c'est à travers les yeux de Yaël que cette histoire est racontée.
Pas désagréable, dessin et mise en scène fluides, clairs, mais pas ébouriffant non plus. Je verrai ce qu'en disent les jeunes qui fréquentent ma bibliothèque.
Un très bon livre e à découvrir ,souvent après la disparition d un des parents les enfants sont perdus j ai connus sa car j ai perdu mon père jeune et on accepte pas toujours que celui qui reste fasse sa vie aussi
Qu’y a-t-il derrière le rideau ? Dans les premières pages, un père qui trompe sa femme avec une jolie blonde. Dans les dernières, deux petites filles qui jouent à cache-cache. Entre les deux, une guerre et un génocide.
La petite Yaël tente de se souvenir : comment tout cela a-t-il commencé ? Quelques magasins fermés, des insultes soufflées puis affichées, une étoile entr’aperçue ici ou là, un certain Monsieur Hitler qui divise la famille juive du côté de la mère, “goy” du côté du père : pour certains il est “un fou furieux dégénéré qui nous conduira tout droit vers la catastrophe”, pour d’autres “un phénomène de foire”, et pour d’autres encore “un homme très intelligent qui a juste un peu perdu le nord.” Autant de détails qui ont troué l’enfance de Yaël dans les années 1930.
La mort de la mère, la présentation de la belle-mère, les vacances prolongées dans le sud de la France, la mobilisation du père, les jeux de colin-maillard avec sa soeur, ses premières règles, les lois anti-juives, les bombardements, les prunes du jardin, la menace de rafles : les événements les plus tragiques côtoient les souvenirs les plus anodins, comme l’annonce de l’entrée en guerre à la radio interrompue par les conversations de petites filles.
Les visages très blancs rehaussés de touches rosées, les textures et les motifs des décors du passé, le trait crayonné ou frotté aux couleurs automnales… Le dessin rend parfaitement compte de l’ambiance de l’époque, vécue et racontée à hauteur d’enfant. C’est une enfance espiègle mais loin d’être insouciante, au contraire soucieuse et consciente du danger tout proche, dans le bruit des bottes des soldats ou dans les pas des voisins à peine étouffés par le tissu d’un pan de rideau.
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