En attendant le verdict du 14 juin, découvrez ces nouveaux talents du 9e art !
Certains livres, parfois, semblent portés sur l'aile frémissante d'un oiseau.
En voici un, né de la joie intense d'avoir échappé à la mort. En 1910, hospitalisé pour unegrave maladie qui met ses jours en danger, Sôseki note au quotidien l'évolution de son état et ses réflexions. Choses dont je me souviens. Ce qu'il tente de retenir avec tant de hâte, malgré son extrême faiblesse, c'est bien sûr le miracle de la vie rendue, mais surtout la paix du coeur, la clarté pleine de grâce qu'a atteinte sa conscience libérée de la pression de la vie réelle par cette expérience si particulière de la maladie.
" Si je fais le compte des occasions où j'ai pu me dire au cours de ma vie qu'une chose m'avait rendu réellement heureux, réellement reconnaissant, réellement humble, je m'aperçois qu'elles sont infiniment rares. Mon souhait le plus cher est de conserver intacts dans le fond de mon coeur, le plus longtemps possible, ces sentiments privilégiés qui m'habitaient alors... " Si ce texte, prose entremêlée de poèmes, a une tonalité unique dans l'oeuvre de Sôseki, c'est que l'écrivain en a fait la mémoire du bonheur.
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Juillet 1893, Aigues-Mortes : un massacre longtemps passé sous silence
Une superbe BD qui questionne les thèmes de l'identité et de la transmission d'une culture