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Charlemagne et Mahomet en Espagne (VIIIe-IXe siècles)

Couverture du livre « Charlemagne et Mahomet en Espagne (VIIIe-IXe siècles) » de Philippe Sénac aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070357949
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Après avoir soumis le Maghreb puis la plus grande partie de la péninsule Ibérique, ceux que les sources latines, peu curieuses de savoir qui sont Arabes et musulmans, désignent sous les noms bibliques d'Agarènes, d'Ismaélites ou de Sarrasins, se lancent dans la conquête de la Gaule méridionale.... Voir plus

Après avoir soumis le Maghreb puis la plus grande partie de la péninsule Ibérique, ceux que les sources latines, peu curieuses de savoir qui sont Arabes et musulmans, désignent sous les noms bibliques d'Agarènes, d'Ismaélites ou de Sarrasins, se lancent dans la conquête de la Gaule méridionale. Ils y demeurent, dans une relative indifférence du monde chrétien, jusqu'au milieu du VIIIe siècle. A partir de cette date, débute une histoire marquée par des combats mais aussi par des accords, des trêves et des ambassades sans oublier le négoce et la piraterie.
Derrière des épisodes guerriers aussi célèbres que la bataille de Poitiers ou la défaite de Roncevaux, se révèle un autre récit, celui des relations diplomatiques entretenues par les souverains francs avec les musulmans d'al-Andalus, qu'il s'agisse des rebelles de la vallée de l'Ebre ou des émirs de Cordoue. Mais cette histoire qui se déroule aux confins occidentaux du monde méditerranéen ne peut s'écrire sans qu'y soient mêlés les intérêts des califes de Bagdad, les ambitions de Byzance et les politiques des petites principautés musulmanes de l'Afrique du Nord.
S'élabore ainsi toute une série d'échanges qui traduit l'intérêt désormais porté par les souverains carolingiens à cette Espagne devenue al-Andalus. Jusque dans les dernières années du règne de Charlemagne, les Francs conservèrent l'espoir de chasser l'infidèle de ces terres puis, sous l'effet de difficultés croissantes au sein de l'Empire, le rêve d'une expansion se dissipe. Un statu quo précaire éloigne alors les descendants de Charles Martel de la péninsule ibérique qui disparaît peu à peu des chroniques.
Avant que, déformé et embelli, le souvenir des combats ne resurgisse une fois passé l'an mil pour le plus grand profit des chevaliers francs lancés dans les Croisades d'une part, la reconquête de l'autre...

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