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Les malheurs du temps - la guerre, la famine ou la peste - nous sont connus grâce à des témoignages. Grandes plumes nobles, littérateurs ou gens sans qualité, ces écrits divers sont autant de sources pour les récits et les analyses des historiens. Leur usage pose pourtant problème. Dès le XVIIe siècle, en effet, inscrire un témoignage sur le papier faisait participer à une culture écrite orientée par la circulation de débats, de normes et de discours constitutifs de ce qui commençait à devenir la littérature.
Ce livre raconte les « malheurs du temps » à partir de documents, récits de peste, lettres d'administrateurs, journaux, sermons, poèmes. Chemin faisant, il étudie la mise en écriture des expériences vécues et l'utilisation des textes littéraires par les historiens. Les auteurs rouvrent ainsi de nombreux dossiers historiographiques : par exemple celui des « Mémoires du XVIIe siècle », artificiellement érigés par l'histoire littéraire en conservatoire de l'identité et des valeurs nobiliaires ; celui de la terrible famine de 1662 ; celui des écrits paysans mis au service de l'histoire du siècle des Lumières ; et bien évidemment celui de la composante émotionnelle des anciennes mises en récit du malheur, qui n'est pas sans effet sur notre propre émotion face à ces témoignages écrits.
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