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Zora Neale Hurston

Zora Neale Hurston
Emblème de la littérature afro-américaine, l'héritage de Zora Neale Hurston est revendiqué par Toni Morrison, Alice Walker, Maya Angelou, Zadie Smith, Paul Beatty, Oprah Winfrey ou encore Beyoncé. Née en Alabama en 1891, influencée par son enfance à Eatonville, Floride - la première ville afro... Voir plus
Emblème de la littérature afro-américaine, l'héritage de Zora Neale Hurston est revendiqué par Toni Morrison, Alice Walker, Maya Angelou, Zadie Smith, Paul Beatty, Oprah Winfrey ou encore Beyoncé. Née en Alabama en 1891, influencée par son enfance à Eatonville, Floride - la première ville afro-américaine fondée aux États-Unis -, Zora Neale Hurston devient la première femme noire diplômée d'anthropologie, puis l'une des figures de proue du mouvement de la Renaissance de Harlem. Romancière, nouvelliste et essayiste, aussi flamboyante que controversée, refusant de se laisser embrigader par les diktats de l'époque, Zora Neale Hurston est aujourd'hui considérée comme l'une des voix les plus vivantes et inventives de la littérature américaine. Elle témoigne par sa vie et son œuvre d'un engagement unique, porté par une langue incomparable. Treize ans après sa mort en 1960, la romancière Alice Walker lui dédie cette épitaphe : « Zora Neale Hurston : Un Génie du Sud. » « L'un des plus grands écrivains de notre époque. » Toni Morrison « Zora Neale Hurston était une femme puissante, un formidable écrivain et une personne fabuleuse. Espiègle et académiquement solide : un mélange délicieux. » Maya Angelou

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Mais leurs yeux dardaient sur Dieu » de Zora Neale Hurston aux éditions Zulma

    Jen sur Mais leurs yeux dardaient sur Dieu de Zora Neale Hurston

    Le parler cajun si proche du parler québécois pour la lectrice de l’autre côté de l’océan que je suis me transcende. La langue est sublime parce qu’elle cogne en bouche elle s’agrippe pour forcer les défenses. Janie est un grand personnage qui réussit à vivre fort sans se préoccuper des regards...
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    Le parler cajun si proche du parler québécois pour la lectrice de l’autre côté de l’océan que je suis me transcende. La langue est sublime parce qu’elle cogne en bouche elle s’agrippe pour forcer les défenses. Janie est un grand personnage qui réussit à vivre fort sans se préoccuper des regards et des langues qui piquent. Elle s'octroie le droit, elle combat les vexations et puissante elle vit !

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    Couverture du livre « Mais leurs yeux dardaient sur Dieu » de Zora Neale Hurston aux éditions Zulma

    STOLL AUDEBEAU BENEDICTE sur Mais leurs yeux dardaient sur Dieu de Zora Neale Hurston

    « Janie avait seize ans. Un feuillage vernissé et des bourgeons tout près d’éclore et le désir de prendre à bras-le-corps la vie, mais la vie semblait se dérober. Où donc étaient-elles, ses abeilles chanteuses à elle ?… Du haut des marches elle scruta le monde aussi loin qu’elle put, et puis...
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    « Janie avait seize ans. Un feuillage vernissé et des bourgeons tout près d’éclore et le désir de prendre à bras-le-corps la vie, mais la vie semblait se dérober. Où donc étaient-elles, ses abeilles chanteuses à elle ?… Du haut des marches elle scruta le monde aussi loin qu’elle put, et puis elle descendit jusqu’à la barrière et s’y pencha pour contempler la route de droite et de gauche. Guettant, attendant, le souffle écourté par l’impatience. Attendant que le monde vienne à se faire. » Il ne faudra pas moins de trois mariages et trois vies – le vieux Logan Killicks et ses sentiments trop frustes, le fringant Joe Starks et ses ambitions politiques dévorantes, puis la promesse d’égalité, l’étreinte d’amour et le frisson extatique qu’incarne Tea Cake – pour permettre à Janie d’atteindre toute la mesure de son rêve d’émancipation et de liberté.
    Portrait d’une femme entière, animée par la force de son innocence, qui brave la rumeur du monde et se révèle à l’existence, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu est un chef-d’œuvre – et l’un des tout premiers romans écrits par une Afro-Américaine. Un monument de la littérature, aussi percutant aujourd’hui que lors de sa parution aux États-Unis en 1937.

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    Couverture du livre « Mais leurs yeux dardaient sur Dieu » de Zora Neale Hurston aux éditions Zulma

    Salix_alba sur Mais leurs yeux dardaient sur Dieu de Zora Neale Hurston

    Their Eyes Watching God, fut écrit par une écrivaine afro-américaine, en 1937. Et le récit se situe dans la Floride du début du XXe siècle, région où sévit toujours le racisme.

    Janie Crawford, raconte à sa meilleure amie, Pheoby Watson, les principales étapes de sa vie de femme noire. Et...
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    Their Eyes Watching God, fut écrit par une écrivaine afro-américaine, en 1937. Et le récit se situe dans la Floride du début du XXe siècle, région où sévit toujours le racisme.

    Janie Crawford, raconte à sa meilleure amie, Pheoby Watson, les principales étapes de sa vie de femme noire. Et surtout, une fois découvert sa couleur de peau, une recherche permanente sur différents points, notamment : de sa liberté de vivre comme elle le souhaite, d’être en communion avec sa communauté, de découvrir le monde, de parfaire sa soif d’apprendre, bref, d’être tout simplement heureuse !

    Elle va pour ce faire, se marier plusieurs fois, et passé les premiers instants, elle s’aperçoit que son existence consiste surtout à rester passive dans les relations de couple. Etre en permanence corvéable à merci ! Alors dans ces dispositions comment connaître le véritable amour ; la transcendante du couple dans ces conditions ?

    Seul son troisième mariage avec Virgible Woods - Tea Cake – lui apportera, enfin, une lumière dans sa vie. Une vie sortie qui la sortira de l’immobilisme, de l’inénarrable solitude qu’elle a déjà connue et redoute toujours. Enfin l’ivresse pour elle de la découverte d’un amour partagé, de faire fi des convenances. Mais les moments joyeux ont aussi leurs périodes de malheur ! Mais chut, laissons le lecteur découvrir les vicissitudes de l’existence…

    Un voyage dans l’univers d’une littérature noire – Tous enlaidis par l’ignorance, brisés par la pauvreté -, avec peu d’interventions de la population blanche, let une sempiternelle apparition du racisme sous-jacent entre les membres de cette communauté.

    Un récit poignant, certes, mais difficile d’approche, par l’utilisation d’une retranscription phonétique du dialecte des noirs d’origine africaine. Il faut « s’accrocher » pour en pénétrer l’âme de Janie et ressentir ainsi tous ses émois. Un rare moment de tristesse mais aussi d’espoir pour savourer – la floraison d’un poirier au printemps -.

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    Couverture du livre « Mais leurs yeux dardaient sur Dieu » de Zora Neale Hurston aux éditions Zulma

    Anita Millot sur Mais leurs yeux dardaient sur Dieu de Zora Neale Hurston

    Après de longues années d’absence, Janie revient dans sa ville natale, Eatonville (en Floride) sous les yeux curieux des commères du quartier qui la jalousent un peu. Elles donneraient cher pour savoir ce qu’a vécut Janie durant tout ce temps … Phoebe, son amie de toujours, va lui souhaiter la...
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    Après de longues années d’absence, Janie revient dans sa ville natale, Eatonville (en Floride) sous les yeux curieux des commères du quartier qui la jalousent un peu. Elles donneraient cher pour savoir ce qu’a vécut Janie durant tout ce temps … Phoebe, son amie de toujours, va lui souhaiter la bienvenue et recevoir ses confidences.

    Petite fille d’esclave, sa mère (qui a disparu depuis sa naissance) fut le fruit d’un viol perpétré par le maitre de la plantation où sa grand-mère (Nanny) vivait, juste avant la guerre de sécession. Dix-sept ans plus tard, Jamie fut à son tour le fruit d’un viol subi par sa mère (le coupable en étant le maitre d’école)

    Élevée avec des enfants blancs dont sa grand-mère était la nourrice, Janie n’a compris qu’elle était noire qu’à l’âge de six ans, en se voyant pour la première fois sur une photographie prise en leur compagnie …

    Trois hommes traverseront sa vie d’adolescente puis de femme. Seul le dernier, Tea Cake, lui apportera l’amour et une indépendance tant désirée.

    Malgré un sujet touchant, j’avoue volontiers avoir éprouvé ça et là quelques légères difficultés de compréhension, dues à la phraséologie permanente du récit. Probablement la raison pour laquelle je n’ai pas eu le coup de coeur tant attendu pour le roman culte de Zora Neal Hurston … Une belle histoire toutefois.

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