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Tiffany Tavernier

Tiffany Tavernier

Née en 1967, Tiffany Tavernier est l'auteur de plusieurs romans : L'Homme blanc (Flammarion, 2000), Dans la nuit aussi le ciel (Seuil, 2000), À table ! (Seuil, 2008). et scénariste, elle a notamment coécrit avec Dominique Sampiero, Ça commence aujourd'hui et Holy Lola, réalisés par Bertrand Taver...

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Née en 1967, Tiffany Tavernier est l'auteur de plusieurs romans : L'Homme blanc (Flammarion, 2000), Dans la nuit aussi le ciel (Seuil, 2000), À table ! (Seuil, 2008). et scénariste, elle a notamment coécrit avec Dominique Sampiero, Ça commence aujourd'hui et Holy Lola, réalisés par Bertrand Tavernier.

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Avis sur cet auteur (55)

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    Couverture du livre « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier aux éditions A Vue D'oeil

    Domi Mots sur En vérité, Alice de Tiffany Tavernier

    Décidément, la rentrée littéraire 2024 est favorable au thème de la violence conjugale. En même temps que le beau roman de Marie Vareille (« La dernière allumette »), Tiffany Tavernier choisit le même sujet et le traite également de façon passionnante.

    L’histoire : Alice est sous l’emprise...
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    Décidément, la rentrée littéraire 2024 est favorable au thème de la violence conjugale. En même temps que le beau roman de Marie Vareille (« La dernière allumette »), Tiffany Tavernier choisit le même sujet et le traite également de façon passionnante.

    L’histoire : Alice est sous l’emprise de son mari. Quelle que soit la façon dont il la traite, elle lui trouve des excuses, et même des raisons, et demeure persuadée que leur amour, pardon, leur Amour, est plus fort que les craintes, les avis de ses proches et même de sa médecin. Une Foi invincible en leur amour réciproque. Un déni amoureux parfaitement bien analysé, comme le montrent les monologues d’Alice, quelquefois lucides, plus souvent erratiques : « Nous nous aimons si fort, pourquoi cet acharnement à démolir notre union, n’y a-t-il pas assez de désespoir dans le monde ? »

    La situation va évoluer quand son fainéant et alcoolo de mari ordonne à Alice de chercher un travail. Il s’est fait licencier par son entreprise.
    Par hasard, (est-ce vraiment le hasard ?), elle trouve enfin un poste au diocèse de Paris. Elle doit préparer les dossiers favorables à la canonisation des saints, « des serviteurs de Dieu » ou « des bienheureux ». Sauf qu’elle ne comprend rien à ce qui lui est demandé….

    Sa névrose s’amplifie en même temps que la pression de son mari qui comprend qu’en allant à l’extérieur, elle lui échappe. Malgré les sollicitations bienveillantes de ses collègues, elle dégringole… Pas facile non plus, d’aider quelqu’un qui se noie et qui persiste dans son geste.

    Jusqu’au moment, où des éléments extérieurs vont la solliciter :« Partout dans le monde, des centaines d’enfants se sont brusquement endormis à 16 heures, heure française, dans des rues, dans des écoles, dans des hôpitaux. »

    Retours sur la petite enfance d’Alice au Guatemala. Une enfance sauvage et épanouie. Mais ses parents la jugent trop proche d’une nounou chamane et choisissent de repartir en France. Elle se referme alors sur elle-même et sa timidité extrême fait fuit les autres. « Sauvage… A son retour du Guatemala, la maîtresse de son école primaire lui avait collé cette étiquette et, très vite, tous les élèves de son école. » Une enfant solitaire, timide, déracinée.

    Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est les deux expertises de la vision conjugale. Celle de la victime au fond du trou, et celle du recul de l’extérieur.
    J’ai aimé aussi le contraste entre les deux milieux : celui de l’obscurité où l’une se laisse enfoncer la tête, et celui de la lumière avec les collègues d’Alice, rayonnants de bonté et d’attentions.
    Cela aurait pu être caricatural, ce n’est pas le cas. Et j’ai adoré la fin où Alice, après avoir jugulé sa peur, trouve enfin sa voix.

    Un beau roman bien maîtrisé, juste et sensible.
    Lu dans le cadre du Prix Orange 2024. Je remercie Lecteurs.com et les éditions Wespieser de m’avoir permis cette belle découverte.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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    Couverture du livre « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier aux éditions A Vue D'oeil

    Florence Mur sur En vérité, Alice de Tiffany Tavernier

    Alice est une femme soumise, complètement manipulée par son mari, un homme détestable et toxique qui la tient sous sa coupe en la coupant de son entourage, alternant déclarations enflammées et maltraitance caractérisée. Une femme sous influence, presque conditionnée, qui accepte tout sans la...
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    Alice est une femme soumise, complètement manipulée par son mari, un homme détestable et toxique qui la tient sous sa coupe en la coupant de son entourage, alternant déclarations enflammées et maltraitance caractérisée. Une femme sous influence, presque conditionnée, qui accepte tout sans la moindre remise en question, incapable de détecter l’anormalité dans l’attitude machiavélique de ce pervers narcissique. Dénigrements, surveillance, harcèlement, riennne lui est épargné mais quand les finances du foyer déclinent, il la somme de trouver un emploi. Et c’est un peu par miracle qu’elle est recrutée par le diocèse de Paris dans le service en charge des canonisations, un challenge et une découverte pour elle qui n’a jamais versé dans la religion mais aussi une confrontation au sacré qui lui permettra peut-être d’ouvrir les yeux et d’infléchir son destin.
    .
    Depuis le temps que je voulais découvrir l’écriture de Tiffany Tavernier, je n’ai pas résisté longtemps quand j’ai vu ce titre disponible dans les rayons de ma médiathèque. Une histoire d’emprise, une touche d’originalité, et un contexte singulier, voilà qui avait tout pour me plaire, mais me voilà bien mitigée. J’ai aimé l’écriture de l’autrice, sa capacité à nous immerger dans les pensées de cette femme, et à nous faire ressentir son désarroi. La description de ce phénomène d’emprise est glaçante et j’ai aimé sa manière de décrire le lent chemin de prise de conscience, la façon dont le doute peu à peu s’instille, mais aussi ses rechutes, ses remises en question, ses peurs. J’ai trouvée intéressante la description du processus méconnu de sanctification, même si j’ai trouvé la multitude de détails parfois excessives et la partie sur la vie des saints moins captivante. Mais j’ai eu du mal à lier ces deux histoires, et j’ai eu l’impression de suivre deux trames narratives juxtaposées sans jamais réussir à les connecter ou à les faire former un tout cohérent. Quand à la fin, elle m’a laissée un peu interrogative. Pas sure d’avoir tout compris…
    Une lecture en demi-teinte donc, mais qui m’a donné envie de relire cette autrice . Un titre en particulier à me recommander

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    Couverture du livre « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier aux éditions A Vue D'oeil

    Eva Tu vas t'abîmer les yeux sur En vérité, Alice de Tiffany Tavernier

    Dans « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier, Alice, 29 ans, est en couple depuis 5 ans avec un homme toxique, qui la méprise et la manipule. Tous deux quittent la Bretagne pour s’installer à Paris, où il la somme de trouver rapidement du travail. Alice n’a jamais eu d’emploi, son CV est vide...
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    Dans « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier, Alice, 29 ans, est en couple depuis 5 ans avec un homme toxique, qui la méprise et la manipule. Tous deux quittent la Bretagne pour s’installer à Paris, où il la somme de trouver rapidement du travail. Alice n’a jamais eu d’emploi, son CV est vide à part 3 ans de prépa veto et un master de droit qu’elle n’a pas fini. Par ce qu’on pourrait appeler un miracle (vu qu’on ne lui pose aucune question sur sa foi, sa connaissance du catholicisme ou sur le contenu de la mission), elle trouve pourtant rapidement un poste à l’association diocésaine de Paris, au service du promotorat des causes des saints…

    Ce livre m’a laissé une impression mitigée. J’ai eu ce sentiment que j’ai parfois à la lecture d’un premier roman, quand un auteur porte plusieurs livres en lui et qu’il essaie de tous les caser dans la même histoire. Il y a un trop-plein dans ce roman qui n’est pourtant pas un pavé.

    L’autrice nous parle d’une femme sous emprise (mais dont le mari contrôlant, qui lui demande même des selfies de « preuves » quand elle dit qu’elle va faire les courses à Monoprix, lui demande de trouver un travail donc de sortir de chez elle, d’être en contact avec du monde…), du processus de canonisation, d’une famille dysfonctionnelle, de réminiscences de l’enfance au Guatemala, d’une sorte de maladie qui touche soudainement les enfants … et à force de vouloir couvrir tous ces sujets, elle a fini par me perdre.

    J’ai beaucoup aimé la partie qui traite de la canonisation, un sujet qui donne une vraie originalité au livre. Je n’ai en revanche pas forcément compris pourquoi l’autrice voulait absolument relier ce sujet au personnage d’Alice, à son comportement actuel, à son enfance… un axe qui aurait pu être intéressant mais qui ne m’a pas semblé suffisamment abouti, tout comme l’angle apocalyptique de la maladie qui touche les enfants.

    C’est un livre que j’ai pris plaisir à lire mais je n’ai pas forcément compris ce que proposait Tiffany Tavernier.

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    Couverture du livre « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier aux éditions A Vue D'oeil

    Little Lecteur sur En vérité, Alice de Tiffany Tavernier

    depuis cinq ans, Alice vit le grand amour. L’amour le plus puissant, le plus beau, le plus total. Leur histoire est unique. Il l’aime tellement, lui si beau, si charmant. Lui, l’homme brisé et traumatisé qu’elle va consoler, réparer. Leur histoire est si forte. Qu’ont-ils tous à la regarder de...
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    depuis cinq ans, Alice vit le grand amour. L’amour le plus puissant, le plus beau, le plus total. Leur histoire est unique. Il l’aime tellement, lui si beau, si charmant. Lui, l’homme brisé et traumatisé qu’elle va consoler, réparer. Leur histoire est si forte. Qu’ont-ils tous à la regarder de biais, à questionner son bonheur ? Pour lui, elle a abandonné ses études, sa famille et est montée à Paris. Il l’aime tellement avec ses milliers de textos, il se donne tant de mal pour leur offrir la vie qu’il mérite malgré tous ses démons.

    En vérité, Alice est sous emprise. Elle vit dans le déni aux côtés d’un homme manipulateur qui exerce sur elle une pression psychologique et physique insoutenables. Parachutée par hasard au Promotorat des causes des saints, elle va avoir l’opportunité de trouver sa voie vers la lumière.

    J’ai entamé ce livre dubitative, effrayée par la caricature de cette jeune femme aveuglée et bêtement naïve. Je ne m’attendais pas aux investigations sur la canonisation qui m’ont surprise et éclairée.
    Au final, j’ai lu le livre en 24H, emportée par cette Alice si émouvante. Les personnages montent en puissance chapitre après chapitre. J’ai fini par tourner frénétiquement les pages jusqu’à la résolution.
    Une très belle surprise donc, qui a su me tenir en haleine et laisser une trace parmi toutes mes lectures du moment.

    Mais, mais, mais…. Ceux qui l’ont lu me demanderont certainement : et les enfants endormis alors ? Eh bien oui, comme vous, je me suis demandé pourquoi ? Et finalement, portée par la grâce, je me suis dit « pourquoi pas ».

    Un très bon crû de cette rentrée littéraire d’hiver, candidat au Prix Orange du Livre.

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