Ensemble, les deux romancières écrivent le roman du confinement
Vous êtes un passionné de livres. Vous rêvez de découvrir les métiers de l'édition ; lecteurs.com vous propose une web-série intitulée Les Carnets de l'édition pour en découvrir les coulisses. Une web série en 8...
Ecrivain reconnu et plébisicité par le public, Tatiana de Rosnay s'est fait connaître avec son poignant roman, "Elle s'appelait Sarah" (Ed.Héloïse d'Ormesson). Chaque nouvelle publication est devenue un événement. Avec "Son carnet rouge",...
Lecteurs.com, partenaire du Salon du livre de Paris du 22 au 25 mars. Tatiana de Rosnay sera présente au Salon ! Découvrez son programme ici. Auteure à succès, avec notamment, "Elle s'appelait Sarah", le dernier roman de Tatiana de Rosnay, "A l'encre russe", parait...
Ensemble, les deux romancières écrivent le roman du confinement
Une intrigue palpitante et addictive
Deux lecteurs donnent leur avis sur Sentinelle de la pluie, de Tatiana de Rosnay
Vous êtes un passionné de livres. Vous rêvez de découvrir les métiers de l'édition. Lecteurs.com vous propose une web-série intitulée Les Carnets de l'édition pour en découvrir les coulisses. Une web série en 8 épisodes qui débute par le métier d'attachée de presse chez l'éditrice Héloïse d'Ormesson
Hélène est une bourgeoise dans la cinquantaine, bien établie dans la vie. Rien ne saurait la faire sortir de sa ligne de conduite, avant qu'une rencontre hasardeuse et pulsionnelle finisse par bouleverser la quiétude de son quotidien...
Ce roman nous entraîne à l'intérieur des tourments d'Hélène qui a commis l'irréparable. Son égarement va la poursuivre et la hanter, pour ne plus jamais la quitter.
Pour sauver les apparences, elle cumule dissimulation et mensonges. On est connecté à sa peur et à son sentiment d'insécurité. La tension enfle progressivement et nous précipite dans quelque chose de dense et étouffant. C'est aussi périlleux qu'insoutenable, cette immersion fragile et intime, et on se laisse ainsi convaincre par l'escalade d'événements. Il y a une volonté farouche de paraître maîtresse de ses émotions.
L'écriture est fluide, les chapitres sont courts et engrangent un rythme mécanique et anxiogène. C'est parfois un peu gros et il faut bien l'avouer, voire même théâtral. On peut être mal à l'aise, quant aux réactions négligentes d'Hélène.
On parle de morale, de conscience et comment l'individu s'arrange avec tout cela. L'héroïne s'enferme dans un isolement dont elle est finalement la seule responsable et instigatrice.
Un roman court, pour dire la panique, l'irréversible avec un sens aigu du discernement.
Je continue ma plongée dans les abysses de ma PAL pour extraire de l'oubli des livres qui m'attendent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. C'est au tour des "Fleurs de l'ombre", choisi car cela fait bien longtemps que je n'ai plus lu Tatiana de Rosnay. C'est mon 8ème de cette auteure.
Nous sommes dans Paris, quelques années après qu'un attentat dévastateur l'a ravagé. Clarissa Katsef, qui vient de quitter son mari qui la trompait, trouve un magnifique appartement tout neuf, ultra-connecté et ultra-sécurisé, géré par une entreprise, CASA, se livrant soit-disant à du mécénat artistique. Mais, très vite, Clarissa a l'impression d'être épiée en permanence, elle dort très mal, entend des bruits bizarres. Est-elle paranoïaque ou est-elle victime de CASA et dans quel but?
Il s'agit d'un roman dystopique, genre que je n'affectionne pas du tout mais ma curiosité m'a poussée à aller jusqu'au bout. Paris a été ravagé, une dizaine d'années auparavant, par des attentats qui ont détruit la Tour Eiffel, remplacée par un hologramme et des quartiers entiers. On ne peut s'empêcher de penser aux attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. La nature a disparu : plus d'oiseaux, plus d'arbres, plus d'abeilles. L'Intelligence artificielle règne partout : les voitures sont autonomes, des robots servent de gardiens, sont des objets sexuels, livrent les courses, accomplissent toutes les tâches sous forme d'assistant personnel... L'auteure est partie d'une réalité qui s'impose de plus en plus à nous pour la rendre plus néfaste et angoissante. Nous, qui sommes si jaloux de notre liberté, au point d'aller la défendre énergiquement dans la rue, pourquoi acceptons-nous d'en être dépossédés de façon subreptice, par la domotique, la localisation géographique, les cartes bancaires, les assistants vocaux, les réseaux sociaux...? Ce roman, en apparence léger, peut provoquer une réflexion salutaire.
L'auteure rend également un vibrant hommage à deux auteurs qui se sont suicidés : Virginia Woolf et Romain Gary. Chacune des 9 parties du roman commence par une citation de ces deux écrivains. Le nom de Clarissa Katsef associe une référence à Virginia Woolf avec son personnage de Clarissa Dalloway et à Romain Gary dont le vrai nom était Kacew qui se prononce Katsef. Elle donne une description détaillée des derniers lieux où chacun des deux a vécu; j'ai ainsi pu découvrir des choses que je ne connaissais pas sur ces deux monuments de la littérature.
On retrouve les thèmes chers à Tatiana de Rosnay, et en particulier l'idée que les lieux gardent la mémoire du passé et peuvent influencer la vie de ceux qui les investissent.
Malheureusement, malgré une atmosphère angoissante et de nombreuses questions posées, la fin n'est pas à la hauteur; on dirait que l'auteure ne savait plus comment terminer son roman; je suis donc restée sur ma faim et n'ai pas vraiment accroché à l'aspect dystopique de ma lecture.
Rencontre improbable, amitié improbable, mais on a envie d'y croire à cette belle histoire entre Martin et Célestine, le jeune homme de bonne famille et la sdf un peu magicienne. Tendresse filiale pour celui qui n'a pratiquement pas connu sa mère, tendresse maternelle pour celle qui a vécu la descente aux enfers après la perte de son enfant, la magie opère, dans tous les sens du terme. Des ficelles un peu grosses, mais c'est si bon de rêver :)
Tatiana de Rosnay a rencontré Tamara de Lempika alors qu’elle avait quinze ans. Rencontrée, vraiment ? Non, mais c’est tout comme, et depuis l’image de Tamara triomphante au volant d’un Bugatti verte l’accompagne. Ce sont sans doute ces longues années qui ont crée cette forme de complicité exprimée ici par le tutoiement.
Car ce livre est un long monologue où Tatiana s’adresse à Tamara, pour dire la Talentueuse, Ambitieuse, Magnétique, Arrogante, Rebelle, Artiste qu’elle a été.
Née en 1899, ou 1902, ou 1895, 1898 ? A Varsovie, à Saint-Pétersbourg ?… Comme on le remarque, cela commence par être un peu flou et cela le restera toute sa vie. Car elle brode, raconte, arrange pour que sa vie corresponde à ses desiderata. Qu’importe, celle qu’on aime c’est l’artiste, la femme qui aimait la fête, les hommes, la peinture et exercer son art comme un homme l’aurait fait, en toute indépendance.
Tout au long de ces pages, j’ai découvert avec intérêt et plaisir la famille, les maris, la fille, mais surtout l’artiste peintre, le succès puis l’oubli, les toiles, les expositions, les folies, de Tamara de Lempika.
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/01/22/tamara-par-tatiana-tatiana-de-rosnay/
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