La Fondation Orange, la BnF et le Musée d’Orsay lancent une nouvelle application de livre enrichi entièrement gratuite
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Le transport amoureux inspire depuis des siècles aux poètes et aux auteurs des histoires pétries d'interdits. Comme le chantait Aragon "Il n'y a pas d'amour heureux…", et la puissance de ces romans se mesure à l'aune de la douleur et de l'impossible qu'elles racontent. Morceaux de choix.
Les Zola se suivent et ne se ressemblent pas ! Il s'agit du tome 9. Comme le titre l'indique, nous sommes avec Nana que nous avons déjà rencontré dans l'assommoir puisqu'elle est la fille de Gervaise et Coupeau. Depuis le début de cette saga, je rédige au fur et à mesure des tomes, un arbre généalogique pour m'y retrouver dans cette famille ! Je peux vous garantir que pour trouver le compagnon de Nana ça n'a pas été chose aisée !! Au final je n'ai mis personne !! En effet, Nana couche avec tout le monde mais (a part elle-même), elle n'aime personne ! Actrice de théâtre et prostituée, elle aime se faire entretenir et joue avec les hommes (et les femmes) selon ses désirs. Je vais aller droit au but, je n'ai pas aimé cette histoire. Je me suis franchement ennuyée ! Ce livre arrive donc en tout dernier du classement ! oui oui même après la faute de l'abbé Mouret et Son excellence Eugène Rougon... Il n'y a rien de profond dans cette histoire ! Je suis contente d'apprendre qu'untel couche avec unetelle pendant que le mari couche avec la femme de l'autre et que celui-ci papillonne avec la fille du premier mais mon dieu ce que c'est chiant !! Nana m'a épuisée avec toutes ses visites !! Le seul point positif que j'ai ressenti quand j'ai refermé le livre c'est que c'est une belle revanche par rapport à sa maman, Gervaise. Je ne m'étalerai pas plus sur ce livre qui pour moi est une grosse perte de temps !
Voici le tome 8 ! Lorsque j'ai terminé ce livre hier soir, c'est le coeur gros et les yeux remplis de larmes que j'ai été me coucher ... Dans ce tome, nous suivons Hélène Grandjean qui n'est autre qu'Hélène Mouret. Grandjean étant le nom de son mari défunt. Elle s'installe à Paris, Passy plus précisément, avec sa fille de 11 ans et demi, Jeanne. Celle-ci est fragile et vulnérable, elle souffre de maladie qui lui provoque des crises régulières. Dès les premières pages, Hélène impuissante face aux crises de Jeanne, court chercher un médecin. C'est ainsi que rentre en jeu le personnage de Mr Henri Deberle. Entre Henri et Hélène c'est le coup de foudre. Seulement le docteur est marié à Juliette et ensemble ils ont un petit garçon nommé Lucien. De plus, Jeanne est une enfant très jalouse, très possessive avec sa maman. Dès qu'un personnage (masculin) s'approche trop près de sa mère, celle-ci devient colérique. Ce livre m'a bouleversé ... La relation mère-fille, mise en avant par Zola, est très intéressante ... Est-ce qu'une mère a le droit de penser à elle sans se sentir coupable envers son enfant ? si oui, à quelle prix ??? Un livre profond qui rejoint directement la troisième place (après le ventre de Paris et la fortune des Rougon) dans cette saga des Rougon-Macquart !
Parmi les vingt romans de la fresque des Rougon-Macquart, "La Bête Humaine" est l'un de mes préférés avec l'Assomoir, même s'ils sont tous d'aussi belle qualité. Ce dix-septième tome dépeint en effet d'une écriture si précise, si aboutie la part sombre de la nature humaine qu'il en est glaçant de réalisme. Et puis, ce parallèle qu'établit Zola entre l'Homme et la Machine, entre Lantier et sa locomotive, la manière dont il dépeint la "Bête Humaine" en chacun d'eux, est un pur concentré d'art littéraire. Aujourd'hui encore, je savoure l'anthropomorphisme dont use souvent Zola dans son oeuvre et qu'il nous sert si bien avec La Lison, cette locomotive devenue femme par ses mots et dont Lantier est amoureux : " (...) il l’aimait d’amour, sa machine, depuis quatre ans qu’il la conduisait. Il en avait mené d’autres, des dociles et des rétives, des courageuses et des fainéantes ; il n’ignorait point que chacune avait son caractère, que beaucoup ne valaient pas grand-chose, comme on dit des femmes de chair et d’os ; de sorte que, s’il l'aimait celle-là, c’était en vérité qu’elle avait des qualités rares de brave femme. (...)".
Chaque tome est ainsi un roman à part entière qui met en scène l'un des personnages d'une même famille du Second Empire, le fait évoluer au coeur de son époque, de son milieu, avec ses difficultés, ses choix, dans un souci de réalisme du plus bel effet. La justesse de la psychologie des personnages, du contexte sociétal et historique confirme la volonté concrétisée de l'auteur de nous dépeindre une réalité sociale tout aussi sombre que l'âme humaine décrite dans ce tome.
Encore une fois, quelle belle manière à la fois de fixer l'Histoire de France et de se nourrir l'esprit avec une telle qualité littéraire !
Voici donc le tome 6. Comme le titre l'indique, nous suivons Eugène Rougon. Fameux personnage par qui, en quelque sorte tout a commencé ... puisque nous l'avons croisé dans le tome 1 où depuis Paris il donnait les renseignements à ses parents sur l'empire. Nous sommes plongés en plein monde politique sous le second empire. L'homme que l'empire a fait mais qui a fait l'empire .... Le livre commence par sa démission au conseil d'Etat. Homme très fier de lui-même, il préfère prendre les devants. A plusieurs reprises, Zola le nommera "le taureau". Par cette image, on ressent toute la force et la volonté de ce personnage ! Quand il rêve de prendre enfin un peu de repos, son entourage lui craint la chute de ce grand homme. Non pas pour lui mais bien pour eux !! Sans Eugène et ses influences politiques que deviendront-ils ?? Cela me fait penser à une phrase très vraie que mon papa me disait toujours : "Tu as de l'argent, tu as des amis. Tu n'as plus d'argent, tu n'as plus d'amis ! " ( ou disons il t'en restera un ou deux ) Dans toute cette flopée de personnages, il y a Clorinde Balbi... Une italienne excentrique voire extravagante. Leur relation est très ambivalente pleine de sous entendus ... Un je t'aime, moi non plus explosif !
J'ai trouvé ce roman hyper interessant et je me rend compte qu'en lui mettant 2 étoiles, j'ai été dur avec lui ... Mais je dois rester logique dans cette saga ! Pour l'instant avec la faute de l'abbé Mouret c'est celui qui m'a le moins plu ... Malgré que ce fut une lecture très longue et très "culcul la praline", je sais qu'il me restera quelque chose du précédent tome (la faute de l'abbé Mouret) ... Une sorte de tableau, une empreinte qui me restera ! Celui-ci, je n'en retiendrai rien !!! Si ce n'est la veulerie humaine ...
Voilà, ce n'est que mon humble avis biensuuuur
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