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Louis-Philippe Dalembert

Louis-Philippe Dalembert

Louis-Philippe Dalembert est un écrivain né à Haïti le 8 décembre 1962. Issu d’une famille d’enseignants, il grandit dans un quartier populaire de Port-au-Prince, entouré de nombreuses femmes de sa famille. Littéraire et journaliste de formation, Louis-Philippe Dalembert exerce le métier de journ...

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Louis-Philippe Dalembert est un écrivain né à Haïti le 8 décembre 1962. Issu d’une famille d’enseignants, il grandit dans un quartier populaire de Port-au-Prince, entouré de nombreuses femmes de sa famille. Littéraire et journaliste de formation, Louis-Philippe Dalembert exerce le métier de journaliste à Haïti jusqu’en 1986 : il s’envole alors vers la France afin de passer un doctorat de littérature comparée. Polyglotte, l’auteur voyage beaucoup à travers le monde. Ses différents textes sont eux aussi souvent marqués par plusieurs lieux.

Louis-Philippe Dalembert publie aussi bien des romans en prose que de la poésie, en langue française ou créole. Il a été récompensé par plusieurs distinctions : l’auteur a notamment été pensionnaire de la villa Médicis entre 1994 et 1995, puis fait Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2010. En 2017, son roman Avant que les ombres s’effacent obtient le Prix Orange du livre.

Crédit photo : © Daniel Mordzinski

Vidéos relatives à l'auteur

Avis sur cet auteur (105)

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    Couverture du livre « Milwaukee blues » de Louis-Philippe Dalembert aux éditions Sabine Wespieser

    Ellexa sur Milwaukee blues de Louis-Philippe Dalembert

    J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman mais la magie de la plume de Louis-Philippe Dalembert a opéré.
    Plus qu'une fiction, plus qu'un roman, cette œuvre m'a déroutée mais, en étant allée au bout, j'ai compris le choix de le construction narrative. J’ai apprécié la justesse des...
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    J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman mais la magie de la plume de Louis-Philippe Dalembert a opéré.
    Plus qu'une fiction, plus qu'un roman, cette œuvre m'a déroutée mais, en étant allée au bout, j'ai compris le choix de le construction narrative. J’ai apprécié la justesse des situations, on se représente bien la réalité de la vie des personnages.

    Si le personnage d’Emmett, ensemble de plusieurs victimes du racisme, peine tout d'abord à prendre forme, les voix multiples de ce roman finissent par lui donner une épaisseur sans que jamais il n'intervienne dans la narration. Le rejet, la violence, la pauvreté noire-américaine… autant de sujets qui apparaissent ici, en filigrane, derrière l'hommage à George Floyd, à Emmett Till et aux autres.

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    Couverture du livre « Milwaukee blues » de Louis-Philippe Dalembert aux éditions Sabine Wespieser

    JackieO sur Milwaukee blues de Louis-Philippe Dalembert

    Merci à lecteurs.com de m'avoir offert ce roman.
    Un livre réaliste qui nous renvoie à une triste actualité que personne n'a ou ne peut oublier.La narration est différente, donc déroutante, d'un épisode à l'autre mais je pense que c'et voulu pour mieux coller aux personnages et aux endroits de vie.

    Merci à lecteurs.com de m'avoir offert ce roman.
    Un livre réaliste qui nous renvoie à une triste actualité que personne n'a ou ne peut oublier.La narration est différente, donc déroutante, d'un épisode à l'autre mais je pense que c'et voulu pour mieux coller aux personnages et aux endroits de vie.

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    Couverture du livre « Milwaukee blues » de Louis-Philippe Dalembert aux éditions Sabine Wespieser

    Francine17 sur Milwaukee blues de Louis-Philippe Dalembert

    J'en ai pas décroché. Superbe livre mais il faut suivre car ça part un peu dans tous les sens.

    J'en ai pas décroché. Superbe livre mais il faut suivre car ça part un peu dans tous les sens.

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    Couverture du livre « Milwaukee blues » de Louis-Philippe Dalembert aux éditions Sabine Wespieser

    Morgane Maelou sur Milwaukee blues de Louis-Philippe Dalembert

    Lecteurs.com m'a fait gagner ce roman. Reçu juste avant le week-end, je referme ce livre bouleversée par la puissance d'un écrivain talentueux qui sait mettre des mots sur le réel de la ségrégation américaine contemporaine. Le tragique et la violence sont mis à distance par une succession de...
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    Lecteurs.com m'a fait gagner ce roman. Reçu juste avant le week-end, je referme ce livre bouleversée par la puissance d'un écrivain talentueux qui sait mettre des mots sur le réel de la ségrégation américaine contemporaine. Le tragique et la violence sont mis à distance par une succession de prises de parole de personnages plus vrais que nature.
    Au travers les regards des proches, j'assiste a la destruction d'une vie.

    L'histoire :
    Depuis qu’il a composé le 911, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, ne dort plus : ses cauchemars sont habités de visages noirs hurlant « Je ne peux plus respirer ». Jamais il n’aurait dû appeler le numéro d’urgence pour un billet de banque suspect. Mais il est trop tard, et les médias du monde entier ne cessent de lui rappeler la mort effroyable de son client de passage, étouffé par le genou d’un policier. Le meurtre de George Floyd en mai 2020 a inspiré à Louis-Philippe Dalembert l’écriture de cet ample et bouleversant roman. Mais c’est la vie de son héros, une figure imaginaire prénommée Emmett – comme Emmett Till, un adolescent assassiné par des racistes du Sud en 1955 –, qu’il va mettre en scène, la vie d’un gamin des ghettos noirs que son talent pour le football américain promettait à un riche avenir. Son ancienne institutrice et ses amis d’enfance se souviennent d’un bon petit élevé seul par une mère très pieuse, et qui filait droit, tout à sa passion pour le ballon ovale. Plus tard, son coach à l’université où il a obtenu une bourse, de même que sa fiancée de l’époque, sont frappés par le manque d’assurance de ce grand garçon timide, pourtant devenu la star du campus. Tout lui sourit, jusqu’à un accident qui l’immobilise quelques mois... Son coach, qui le traite comme un fils, lui conseille de redoubler, mais Emmett préfère tenter la Draft, la sélection par une franchise professionnelle. L’échec fait alors basculer son destin, et c’est un homme voué à collectionner les petits boulots, toujours harassé, qui des années plus tard reviendra dans sa ville natale, jusqu’au drame sur lequel s’ouvre le roman. La force de ce livre, c’est de brosser de façon poignante et tendre le portrait d’un homme ordinaire que sa mort terrifiante a sorti du lot. Avec la verve et l’humour qui lui sont coutumiers, l’écrivain nous le rend aimable et familier, tout en affirmant, par la voix de Ma Robinson, l’ex-gardienne de prison devenue pasteure, sa foi dans une humanité meilleure.