La Mort nomade, chez Albin Michel
Quelque temps après la Sortie de La Mort nomade, troisième tome de la série Commissaire Yeruldelgger, Anita, notre lectrice, a rencontré Ian Manook pour discuter de son dernier roman et de ses projets à venir. - Comment Ian Manook est-il devenu...
A l’occasion du festival Quais du polar, nous sommes allés rencontrer Francis dans sa librairie Le bal des ardents à Lyon et nous lui avons demandé ses suggestions de romans policier ou thrillers. Pourquoi Lyon ? Parce que nous y avons découvert un...
Ian Manook a commencé fort dans le domaine du polar en publiant son premier roman Yeruldelgger en 2013 pour remporter d'emblée plusieurs Prix. Un premier opus couronné de succès (Prix des lectrices de ELLE, le Prix SNCF du polar, le Prix Quais du Polar / 20...
La Mort nomade, chez Albin Michel
Vous avez pris un aller simple pour la Mongolie avec Ian Manook et depuis vous rêvez de le rencontrer ?
Quel polar lire pour assouvir vos envies d'ailleurs ?
Quand nos lecteurs participent aux salons littéraires Retrouvez leur reportage : Lire en Poche à Gradignan, la fête du livre au Château du Clos de Vougeot, La Fête du livre de Merlieux, Lisle Noir, les vendanges du Polar,
Avec Askja, je suis revenu en Islande grâce à Ian Manook, de son vrai nom : Patrick Manoukian. Après Heimaey dont Askja est une sorte de suite, puis À Islande, me voilà dans le désert de cendres de l’Askja, lancé dans un polar aux incessants rebondissements, aux nombreuses surprises comme Ian Manook sait si bien en réserver pour ravir et passionner ses lecteurs.
Réintégré dans la police après son coup d’éclat à Heimaey, Kornélius Jakobsson, flic hors normes de la criminelle de Reykjavik, se débat avec deux assassinats dont les corps des victimes ont complètement disparu !
Devant le socle du Herðubreið, la reine des montagnes d’Islande, notre héros au physique si impressionnant qu’on le nomme le troll, se retrouve devant un gosse qui manipule un drone. Or, ce dernier a filmé le corps d’une femme nue mais ce corps a disparu. De plus, ce gosse donne une leçon sur les mousses et les lichens à Kornélius qui se retrouve ensuite dans la seule maison de ce désert de lave, celle d’Olaf Eriksson, un ancien marin qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Une certaine Nola entre ensuite en scène sans laisser notre héros indifférent.
Comme dans Heimaey, Kornélius travaille avec Botty, une collègue, et Ida, médecin légiste, mais leurs relations sont allées au-delà du simple travail…
C’est justement Botty qui appelle Kornélius depuis Reykjavik pour une autre disparition. Cela s’est passé dans la chambre magmatique vide du Thrinukagigur, un cône volcanique d’une centaine de mètres de haut à peine. Dans l’intérieur de ce volcan, véritable curiosité unique au monde, tout au fond, là où les touristes descendent, on a découvert une culotte et des taches de sang mais, comme pour le précédent cas, pas de corps !
Ainsi, Askja est bien lancé. Ian Manook excelle à me faire découvrir quantité de curiosités naturelles, de trésors qui ne manquent pas d’attirer beaucoup de monde. Au fil des pérégrinations de Kornélius qui a maintenant affaire à un sniper s’acharnant justement à effrayer les visiteurs sans jamais faire de victime, je découvre encore beaucoup de sites remarquables, déclenchant une forte envie d’aller découvrir tout cela sur place.
Kornélius Jakobsson, en plus de Botty et Ida, est régulièrement assisté de deux collègues : Komsi et Spinoza. Ce sont bien sûr des sobriquets car le premier ne peut pas faire une phrase sans y glisser « comme si » et le second ne cesse de philosopher. Malgré tout, leur rôle n’est pas négligeable et leurs interventions souvent empreintes d’humour.
Petit à petit, tout se complique et il faut, comme dans tout bon polar, aller au bout du récit pour que tout se dénoue et s’explique. L’auteur ajoute même un épilogue réussissant à m’étonner encore.
Difficile d’en dire davantage sans divulgâcher ce second polar islandais qui m’a régalé après le triptyque consacré à Yeruldelgger, autre flic hors normes, en Mongolie : Yeruldelgger, Les temps sauvages et La mort nomade. Dans un registre vraiment différent, ce même auteur m’avait emporté dans la terrible histoire de sa famille et du génocide arménien avec L’oiseau bleu d’Erzeroum.
Au cours de ce nouveau polar, Askja, Ian Manook fait intervenir la presse, les hauts responsables de la police et de la justice tout en utilisant remarquablement les applications des nouvelles technologies. C’est aussi bien documenté sur le plan touristique qu’au niveau des armes utilisées.
Je me suis encore attaché à ce personnage unique qu’est Kornélius Jakobsson, rendu très humain par ses qualités et ses défauts mais aussi pour son histoire familiale assez émouvante.
Émotions, érotisme, surprises, frayeurs, peur panique devant le peu de poids que représente une vie humaine, Askja m’a encore régalé jusqu’au bout.
Ian Manook, j’en demande encore !
Chronique illustrée à retrouver sur :https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Je referme ce pavé avec nostalgie ; j'ai adoré.
Bien sur le sujet est affreux, les premières pages du génocide arménien sont particulièrement difficiles et l'horreur de tout cela ne nous est pas épargné.
Pourtant suivre ces deux fillettes qui vont survivre miraculeusement après avoir vu leur mère massacrée devant leurs yeux a été une lecture lumineuse.
Il est question de lâcheté, de massacres, de tueries, de viols, de torture, de haine, de faim mais aussi de résilience, de solidarité, d'amour, d'entre-aide et de courage.
Cette saga est bouleversante, émouvante et parfois un peu joyeuse malgré tout.
Monsieur Manook, j'attends la suite !
Le deuxième opus de Yeruldelgger démarre sur les chapeaux de roues. Quand des yacks tombent du ciel, on ne peut être qu'accroché immédiatement. La première partie m'a emportée : intrigue bien menée, dialogues croustillants, paysages magnifiques et personnages hauts en couleurs.
Puis l'enquête s'enlise : de la Mongolie au Havre en passant par la Russie et en croisant des chinois ça et là. Tout cela est difficile à suivre voire parfois un peu indigeste ; le rythme s'en trouve ralenti.
Puis rebondissements dans la troisième partie qui retrouve son efficacité.
L'ambiance post-soviétique est parfaitement rendue, les personnages pittoresques et attachants et, même si parfois l'histoire est tirée par les cheveux, cela reste un bon polar.
Dernier tome de la trilogie, nous retrouvons, sous la plume caustique de Ian Manook, le commissaire Yeruldelgger qui a quitté la police pour partir méditer dans le désert de Gobi.
Mais bien sûr, la corruption, la violence, le crime organisé mais aussi les femmes ne vont pas le laisser s'en tirer comme cela. Ha, les amours nomades...
L'ambiance de la Mongolie, son thé au beurre, ses yourtes, ses traditions sont toujours présents.
L'intrique est encore une fois assez alambiquée mais je ne suis pas sûre que c'est ce qui est le plus important dans cette trilogie.
Les personnages sont toujours aussi attachants.
Malgré quelques longueurs, on reste une nouvelle fois sous le charme.
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