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Ian Manook

Ian Manook
Ian Manook est la révélation du nouveau polar français. Son po-
lar mongol YERULDELGGER a reçu, dès la première année, 16
prix des lecteurs dont les trois plus prestigieux (Prix ELLE, Prix
SNCF et Prix Quais du Polar). Mais pendant 30 ans, il a aus-
si été l'éditeur de magazines jeunesse de Goldorak ... Voir plus
Ian Manook est la révélation du nouveau polar français. Son po-
lar mongol YERULDELGGER a reçu, dès la première année, 16
prix des lecteurs dont les trois plus prestigieux (Prix ELLE, Prix
SNCF et Prix Quais du Polar). Mais pendant 30 ans, il a aus-
si été l'éditeur de magazines jeunesse de Goldorak aux Tortues
Ninja en passant par Ulysse 31, Candy Candy, Winx, Barbie etc.
sans oublier 10 ans de STRANGE à éditer Marvel et DC Comics.
Pour TARKO, Ian Manook s'est inspiré de ses propres aventures
amazoniennes, lui qui a passé, dans sa jeunesse, treize mois en
forêt dans le Mato Grosso brésilien.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Ian Manook (7)

Avis sur cet auteur (117)

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    Couverture du livre « Le chant d'Haïganouch » de Ian Manook aux éditions Albin Michel

    Jean-Paul Degache sur Le chant d'Haïganouch de Ian Manook

    J’ai retrouvé Ian Manook avec grand plaisir dans la suite de L’oiseau bleu d’Erzeroum : Le chant d’Haïganouch, un hymne familial au peuple arménien ainsi qu’une mise en lumière des immenses souffrances qui lui ont été imposées au cours du XXe siècle.
    L’ensemble de ce deuxième opus s’étale de...
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    J’ai retrouvé Ian Manook avec grand plaisir dans la suite de L’oiseau bleu d’Erzeroum : Le chant d’Haïganouch, un hymne familial au peuple arménien ainsi qu’une mise en lumière des immenses souffrances qui lui ont été imposées au cours du XXe siècle.
    L’ensemble de ce deuxième opus s’étale de 1947 à 1960.
    Rue du Hêtre-Pourpre, à Meudon, Agop et Haïgaz ne sont pas d’accord. Le premier est prêt à partir pour l’URSS car il croit aux promesses de Staline assurant que les Arméniens qui rentreront à Erevan seront bien reçus et pourront poursuivre leur vie au pays. Le second tente de décourager son ami mais n’y parvient pas.
    Malgré toutes les réticences de sa famille, Agop, personnage fougueux et déterminé, embarque, à 46 ans, sur le paquebot Rossia, un bateau prévu pour trois cent cinquante passagers et sur lequel on entasse trois mille cinq cents personnes qui vont donc vite déchanter malgré les assurances du Parti Communiste Français.
    Reviennent alors les principaux protagonistes de L’oiseau bleu d’Erzeroum, plus d’autres, bien sûr, ce qui fait que j’ai un peu de mal à m’y retrouver. 1947 : pendant qu’Agop et tous les Arméniens de France voient leurs bagages pillés, rencontrent d’autres Arméniens venus d’Égypte ou du Liban, tous logés à la même enseigne, c’est en Sibérie que Ian Manook m’entraîne, à Koultouk.
    C’est là que continue de sévir l’âme damnée du roman, le camarade Anikine, tortionnaire d’Haïganouch qui est aveugle et prouve sa virtuosité au piano. Pliouchkine, son mari, est exécuté par l’homme de Beria et Haïganouch se retrouve seule avec Assadour, son fils.
    Les atrocités ne font que commencer ou plutôt se poursuivent avant de monter de plusieurs crans avec les déportations, le goulag, les sévices, le froid, le gel, les exécutions sommaires dont ne survivent que les plus forts ou les plus chanceux.
    Ian Manook met bien en valeur toute la solidarité entre les Arméniens, même si subsiste un malentendu entre ceux qui vivaient déjà sur place et ceux qui se sont laissés berner pour rentrer au pays.
    Si les souffrances, les vengeances, les viols, les crimes reviennent souvent, Ian Manook réussit tout de même à ménager quelques moments de douceur, d’amour, d’érotisme même dans quelque isba bien cachée au fond des bois.
    Se révèle enfin Le chant d’Haïganouch, ce poème mettant en avant le fameux oiseau bleu, texte mis en musique par Zazou. Il l’avait appris à Erevan et avoue qu’il a été écrit par Haïganouch Tertchounian : « ce texte raconte très exactement l’histoire d’Araxie, de sa petite sœur Haïganouch et d’Assina, qui aujourd’hui s’appelle Haïganouch aussi. »
    Heureusement, Staline meurt le 5 mars 1953. Si le peuple défile trois jours durant devant son catafalque, mille cinq cents personnes sont étouffées ou piétinées au cours de cet hommage posthume. Cette disparition ne signifie pas la fin du calvaire de millions de prisonniers, de travailleurs forcés du goulag car d’autres contraintes seront vite imaginées pour s’acharner encore sur eux.
    Si je ne cite que quelques éléments révélateurs de cette saga, il faut vraiment lire Le chant d’Haïganouch pour s’imprégner de cette époque pas si lointaine et ne pas oublier ces montagnes de douleurs, ces millions de vies abrégées sans vergogne sur ordre de politiques bien au chaud dans leur datcha.
    J’ajoute qu’il faut aussi apprendre le rôle plus qu’ambigu de Mitterrand, alors ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre en 1947. Son marchandage avec le pouvoir soviétique pour récupérer les Français prisonniers des Allemands et laisser rentrer les nombreux Russes aussi prisonniers des Allemands, s’est fait au détriment des Arméniens. Résultat : « en 1949, Staline a fait déporter vers la Sibérie quarante mille Arméniens dont une très grande partie des rapatriés de 1947. »
    Au travers de l’histoire romancée de sa famille, Ian Manook (Patrick Manoukian) m’a permis de prendre conscience d’un terrible drame trop vite passé sous silence et oublié, noyé dans les suites de la Seconde guerre mondiale. Pour toutes les victimes de cet odieux marchandage, L’oiseau bleu d’Erzeroum et Le chant d’Haïganouch, sont une belle performance littéraire défiant l’oubli et rendant hommage à une communauté au formidable sens de la solidarité et de la fête comme le prouve l’auteur à plusieurs reprises.
    Chronique illustrée à retrouver sur https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/04/ian-manook-le-chant-d-haiganouch.html

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    Couverture du livre « Le chant d'Haïganouch » de Ian Manook aux éditions Albin Michel

    Michel Giraud sur Le chant d'Haïganouch de Ian Manook

    1947. Agop, réfugié arménien installé en banlieue parisienne, cède aux appels de Staline et d'une partie des organisations arméniennes : il quitte, provisoirement pense t'il, femme, enfants et amis pour rentrer en Arménie.
    Hélas, l'accueil dans la nouvelle république soviétique n'est pas celui...
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    1947. Agop, réfugié arménien installé en banlieue parisienne, cède aux appels de Staline et d'une partie des organisations arméniennes : il quitte, provisoirement pense t'il, femme, enfants et amis pour rentrer en Arménie.
    Hélas, l'accueil dans la nouvelle république soviétique n'est pas celui attendu et le jeune homme se retrouve prisonnier de l'URSS, avec deux idées en tête : retrouver Haïganouch, la jeune soeur d'Araxie l'épouse de son ami Haïgaz, et fuir ce pays qui n'est plus le sien.

    Après "L'oiseau bleu d'Erzeroum" où il nous présentait, de façon assez crue mais terriblement réaliste, la terreur du génocide arménien et le début de la construction d'une diaspora en France, l'auteur poursuit sa saga familiale avec un épisode moins connu de l'histoire des arméniens : la tentation d'un retour au pays, dans une république socialiste soviétique d'Arménie. Il y a encore beaucoup de douleur et de larmes, peut-être un peu plus d'espoir et de sourires, mais moins de crédibilité...
    Tel que raconté, cet épisode paraît en effet plus romanesque que la première partie. Agop, ses proches et ceux d'Araxie semblent avoir un peu trop de chance. Là où beaucoup d'autres meurent, eux passent trop facilement au travers des mailles du filet. Et que vient faire le jeune Boris Eltsine dans cette histoire ?
    Reconnaissons cependant, une fois encore, le talent de Ian Manook pour créer des personnages. Ce sont eux, et leur présence presque physique, qui donnent du corps à une intrigue que l'on vit avec eux, à travers eux.
    Cette saga est écrite, et se lit, comme un épisode d'une série policière : rythmée par des chapitres plutôt courts, par le croisement des histoires des deux personnages centraux, par quelques rebondissements inattendus. Le roman est rédigé simplement, sans effet de style ou abus de mots savants susceptibles d'égarer le lecteur. Il se lit donc très facilement, sans laisser indifférent.
    Une belle saga historique, au tome 2 peut-être un peu trop romancé ?

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/04/09/le-chant-dhaiganouch-ian-manook-albin-michel-une-belle-saga-historique/

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    Couverture du livre « L'oiseau bleu d'Erzeroum t.1 » de Ian Manook aux éditions Albin Michel

    Manika sur L'oiseau bleu d'Erzeroum t.1 de Ian Manook

    Ian Manook s'inspire de la vie de ses grand parents pour nous raconter cette histoire qui se déroule entre 1915 et 1939, en Arménie.

    Un livre fort dans lequel rien ne nous est épargné sur les cruautés dont l'humain est capable. Certains passages sont assez difficiles à lire. Peu à peu nous...
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    Ian Manook s'inspire de la vie de ses grand parents pour nous raconter cette histoire qui se déroule entre 1915 et 1939, en Arménie.

    Un livre fort dans lequel rien ne nous est épargné sur les cruautés dont l'humain est capable. Certains passages sont assez difficiles à lire. Peu à peu nous allons nous attacher aux personnages d'Araxie et d'Haïganouch et suivre leur douloureuse traversée du génocide arménien. Cette vraie saga passionnante, à travers une quarantaine d'années où la grande et la petite histoire se mélangent, m'en a appris beaucoup sur ce génocide dont je ne connaissais pas les détails. On y sent la montée du nazisme contrebalancé par une énorme confiance en la vie. Ian Manook a réussi malgré les horreurs à mettre de la poésie dans ce texte, à rendre son récit vivant malgré toutes les références politiques et sociales de l'époque pour en faire une histoire qui se lit comme un roman que l'on prend avec plaisir et envie.

    Un roman qui me donne envie de lire la suite : le chant d'Haïganouch.

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    Couverture du livre « Le chant d'Haïganouch » de Ian Manook aux éditions Albin Michel

    Miss Marple sur Le chant d'Haïganouch de Ian Manook

    ‌Le chant d’haiganouch: IAN MANOOK

    2 ans que j’attendais la suite de « l’oiseau bleu d’ezreroum »avec impatience et une certaine crainte!! Les suites sont rarement à la hauteur du 1er tome. Le début était un peu poussif car il était nécessaire de rappeler qui était qui, ainsi que la...
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    ‌Le chant d’haiganouch: IAN MANOOK

    2 ans que j’attendais la suite de « l’oiseau bleu d’ezreroum »avec impatience et une certaine crainte!! Les suites sont rarement à la hauteur du 1er tome. Le début était un peu poussif car il était nécessaire de rappeler qui était qui, ainsi que la situation en France dans l’immédiate après guerre. La séparation du monde en 2, les jeux et enjeux politiques, l’Arménie fait partie de l’union soviétique qui veut bien, dans sa grande générosité, accueillir au sein de son union les arméniens exilés partout en Europe.
    Agop, le mari d’haiganouch décide de tenter sa chance et de partir en éclaireur, tâter le terrain et faciliter le retour des autres si le futur paraît possible la bas.
    Bien sûr, chacun découvrira ce que lui même vivra, la réalité derrière les promesses, la vraie vie dans une Arménie qui n’est pas la leur, les promesses non tenues ou pire, les trahisons et les délateurs! L’union soviétique à son pire moment.
    Passionnant absolument, d’autant plus que nous nous approchons des années 60 et que certains personnages politiques bien connus de tous font leur apparition.
    Le tout émaillé de détails précieux sur la vie des arméniens en France, leur culture, leur cuisine, leur exubérance bon enfant et leur façon de s’adapter.
    Un vrai régal à la hauteur des attentes!





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