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#Reportage : nos lecteurs participent aux salons littéraires

"Lire en Poche" à Gradignan, "Livres en vignes" au Château du Clos de Vougeot, "La Fête du livre de Merlieux", Lisle Noir, les vendanges du Polar

#Reportage : nos lecteurs participent aux salons littéraires

La 11ème édition du salon Lire en Poche à Gradignan (33) du 9 au 11 octobre par Benoit Lacoste

Avec 120 auteurs jeunesse et adulte présents et plus de 24 000 personnes Lire en poche fut un énorme succès cette année encore. Autour du parrain Caryl Ferey, de nombreuses rencontres se sont déroulées autour de la thématique « Frontières et Horizons ».

Habitant à moins de 5 minutes du lieu du salon, j’ai eu la chance d'y aller les 3 jours et j’en suis ressorti enchanté. Cette année fut tout de même particulière pour moi puisque j’ai eu la chance d’assister à la cérémonie inaugurale (remise des prix littéraires et animation musicale) et à un petit déjeuner privé avec Caryl Ferey le samedi matin. A cela s’ajoutent de très belles sessions autour de Sorj Chalandon, Jeanne Benameur, Claro et Mathieu Larnaudie, et Craig Johnson.

Le vendredi soir a donc vu la remise des prix littéraires :
-          Prix de la littérature française : Anima de Wajdi Mouawad
-          Prix de la littérature traduite : Aurélie Tronchet pour Esprit d’hiver de Laura Kasischke
-          Prix de la littérature jeunesse : Ascenseur pour le futur de Nadia Coste
-          Prix du polar Sud Ouest / Lire en poche : Le bal des frelons de Pascal Dessaint

Cette soirée inaugurale s’est conclue par un spectacle piano/voix Pianotrip (Lou Nils / Christophe Clavet) reprenant la traversée électrique et solaire d’un piano-vélo au travers de l’Europe (19 mois, 12 pays, 6500 kms, 300 concerts éphémères) et un apéritif dinatoire où j’ai pu longuement discuter avec Claro et Mathieu Larnaudie, ces derniers étant très attentifs aux chroniques des blogueurs/lecteurs.

Samedi matin, petit déjeuner privé avec Caryl Ferey, une modératrice, Babeth des Liseuses de Bordeaux, et 8 autres lecteurs privilégiés. Un moment d’échange à bâtons rompus sur les nombreux romans noirs de l’auteur, de ses voyages, de ses souvenirs de voyages (passionnant de l’entendre parler des Maoris par exemple ou du tournage du film Zulu en Afrique du Sud) et de la raison pour laquelle il a décidé d’écrire des polars. « Au départ j’écrivais des romans d’amour qui se terminait mal, ensuite j’ai préféré faire des romans noirs. » Une interview de France 3 Aquitaine pour le journal régional du soir et une séance dédicace plus tard, le salon pouvait réellement commencer pour moi.

Tout au long des deux jours, j’ai pu discuter plus ou moins longuement avec les auteurs qui étaient tous aussi abordables que sympathiques. De la grossesse et la naissance de son fils avec Julien Blanc-Gras au dernier polar de Paul Colize en passant par Lecteurs.com avec Serge Joncour, la journée a été très bien remplie, et plus particulièrement réservée aux dédicaces. Le soleil et la chaleur aidant, le salon se remplit petit à petit et beaucoup de lectures extérieures sont organisées. Ce salon fait la part belle à la littérature jeunesse avec de nombreux auteurs venus dédicacer leurs ouvrages pour la plus grande joie des enfants. Citons par exemple Cathy Cassidy (et ses cœurs mandarine, coco, guimauve, …) ou Antoon Krings (et ses drôles de petites bêtes).
Dimanche fut une journée conférences et émotions. Pour débuter, j’assiste à une heure de grande rencontre avec Sorj Chalandon qui nous présente l’ensemble de son œuvre avec pour chacune la raison pour laquelle le livre a été écrit. A chacun de ses écrits correspond une blessure dans sa vie. Passionnant ! Et très émouvant, à la fois pour le public et l’auteur qui a essuyé quelques larmes.

J’enchaine avec une lecture de Otages Intimes de Jeanne Benameur. La encore, l’émotion était palpable. Et je termine avec Craig Johnson, le papa du célère Walt Longmire et Peter O’Grady dans un autoditorium archicomble. Craig Johnson a fait l’unanimité avec sa gentillesse et sa simplicité. Il était temps ensuite pour moi de plier bagage et de rentrer classer l’ensemble de mes livres dédicacés.

Si vous êtes dans les parages en Octobre 2016, venez me rejoindre pour la 12ème édition de Lire en Poche ! Le souhait du commissaire principal est un parrain provenant de la littérature jeunesse.

© Benoit LACOSTE

 

La fête du livre "Livres en Vignes" au Château du Clos de Vougeot les 26 et 27 septembre par Mireille Brochot

Première édition de « Livres en Vignes » quelques mois après l’inscription des Climats  de Bourgogne au Patrimoine Mondial de l’Unesco, présidée par Daniel PICOULY.
Au programme : une dictée qui rendait bien hommage à la vigne et au vin tant ses difficultés y étaient liées. Personnellement, je suis plutôt satisfaite de constater que les  mots me rendent bien l’amour que je leur porte !!! Une Bourgogne des mots qui a vu notamment naître Colette, écrivain emblématique du 19ème siècle.

Se tenait en parallèle un salon du livre auquel participait une centaine d’écrivains, d’éditeurs, de caricaturistes, et où des rencontres-débats étaient organisées autour de différents thèmes. J’ai pu assister et participer aux rencontres suivantes « des écrivains face à leurs lecteurs » avec Eve de Castro, Jean Rouaud, Valérie Gans, Delphine Bertholon et Fabrice Humbert, puis « la Méditteranée : le défi du vivre ensemble » avec Boualem Sansal et René Guitton. Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire « 2084 » mais j’ai réellement été séduite par son auteur, d’une grande culture et exprimant son humanisme tant dans ses paroles que par sa façon de s’exprimer. Une grande rencontre.

J’ai également pu m’entretenir longuement avec Patrick Roegiers. Son dernier roman « l’autre Simenon » faisait partie des livres que j’avais reçu en tant qu’explorateur de la rentrée littéraire. Telle ma chronique, je lui ai fait part de mes critiques, peu flatteuses. Et là, j’ai pu mesurer le grand intérêt de connaître le positionnement de l’auteur face à l’écriture de son livre. Sans pour autant adhérer, je comprends mieux le style employé qui m’avait réellement choquée. Nous avons pu également discuter de l’éditorial de Pierre Assouline dans le dernier numéro du « magazine littéraire » et des différentes polémiques soulevées autour de ce roman. Je lui ai bien sûr fait dédicacer mon exemplaire.

En conclusion, une belle organisation qui a débuté plutôt modestement il y a huit ans, au sein du patrimoine culturel et viticole bourguignon, où l’art de vivre a trouvé une belle occasion de s’associer avec la littérature.

© Mireille Brochot

 

 

Fête du Livre Merlieux et Fouquerolles le 27 septembre : Apporter la lecture et la littérature là où elles ne sont pas ou pas assez ! par Sophie Gauthier

"Quand je suis arrivé ce matin, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Incroyable, c'est vraiment le mot !" Ces mots de Nicolas Delesalle reflètent très probablement la première impression de tous les auteurs accueillis pour la première fois à la Fête du livre de Merlieux en ce superbe dimanche de début d'automne. Un minuscule village "au milieu de nulle part" entièrement dédié, le temps d'un week-end, au livre et à la lecture !

Dix heures. Magie d'un moment rare : devant un café et des viennoiseries, "nos" auteurs prennent le temps, se rencontrent, se retrouvent, découvrent l'ambiance particulière de ce salon du livre pas comme les autres. Véronique Poulain et Paul Vacca commencent une conversation qui se poursuivra tout au long de la journée ; Stéphane Furina et Emmanuel Prost partagent de grands éclats de rire avec Karine Lebert ; Brigitte Kernel et Corine Sombrun se promènent dans le village parmi les exposants ; Amina Danton converse avec Irina Teodorescu et Emmanuelle Guattari avant d'aller rejoindre le chapiteau où elles rencontreront leurs lecteurs... Nous nous inquiétons : Nicolas Delesalle, le lauréat du Prix Merlieux des Bibliothèques pour "Un parfum d'herbe coupée", son premier roman, n'était pas dans le train. Gros caillou d'angoisse dans la gorge : où est-il ?

L'après-midi commence par une rencontre avec Nicolas Delesalle (finalement arrivé par le train suivant) et les lecteurs des bibliothèques : l'auteur évoque les circonstances particulières de la publication de son roman, sorti le 7 janvier 2015, et raconte cette sensation étrange de deux temps qui se mêlent inextricablement. Le temps, qui justement est au cœur de son roman...
Ce sont ensuite Isabelle Minière, Laurence Tardieu et Dominique Sampiero qui définissent ce qu'est pour eux "la nécessité d'écrire", une nécessité vitale pour tous les trois. Isabelle Minière pense l'écriture comme une expérience de l'ordre du sensible. Pour Dominique Sampiero, elle se rapproche de la méditation, alors que Laurence Tardieu évoque l'expression d'une voix intérieure. Même si l'écriture est un exercice solitaire, le texte est adressé et le lecteur est présent dans ce temps tout à la fois hors la vie et au cœur de la vie.

Quand un écrivain rencontre un autre écrivain de quoi parlent-ils ? Amina Danton a relevé le défi et a accepté une "carte blanche" pour s'entretenir avec les auteurs qu'elle souhaite, sur le sujet qu'elle aura choisi. A Irina Teodorescu et à Emmanuelle Guattari, elle demande comment elles vivent la publication de leur livre. Jusqu'à quel moment leur appartient-il encore ? Que ressentent-elles lorsqu'elles découvrent les premières épreuves ?
La frustration est toujours intense de ne pouvoir assister à toutes les discussions ! Un autre débat se déroule un peu plus loin, prenant pour thématique "Ecrire libre à l'ère numérique". Sylvie Gracia, Véronique Poulain, Nicolas Delesalle et Paul Vacca s'amusent à prendre la place du public à tour de rôle. Si bien que les rires de Carine, l'animatrice, attirent de plus en plus d'auditeurs !

  

La journée se termine par un entretien avec Corine Sombrun, passionnée et passionnante lorsqu'elle évoque les états modifiés de conscience, la transe chamanique, mais aussi le combat d'Almir Narayamoga Surui pour sauver la forêt amazonienne. A sa manière vivante et spontanée, elle plaide pour les richesses interculturelles, pour l'écoute et le respect de l'Autre et pour l'accueil de ce qui nous est ou nous semble inconnu. Je voudrais pouvoir l'écouter pendant des heures ! Mais il ne lui reste qu'un peu de temps pour les nombreuses dédicaces...

Le moment du départ est là... Mélancolie que tout soit passé si vite, regrets de ne pouvoir prolonger ces instants de grâce, mais immense bonheur d'avoir modestement contribué à tisser des liens entre les livres, les auteurs et un public rural, parfois "empêché", qui n'a que peu ou pas l'opportunité de telles rencontres.

©  Sophie Gauthier

 

Lisle-sur-Tarn : Lisle Noir, les vendanges du Polar, du 25 au 27 septembre par Frédérique Camps

J’ai eu la chance de rencontrer Ian Manook et son épouse lors d’une soirée mi septembre, ils sont très gentils et abordables. Au moment de nous quitter, nous nous étions promis de nous revoir. Comme ils étaient présents à l’Isle-sur-tarn lors de la 1ere édition du salon j’ai tenu parole et y suis allée. L’isle-sur-tarn est une charmante petite ville du sud-ouest avec une magnifique place au centre, c’est là que se déroulait le salon. Une grande librairie en plein air accueillait les visiteurs, des tables réparties sur la place permettaient de rencontrer les auteurs, et sur la périphérie des stands de dégustation/vente de vins locaux. Une partie de la place était dédiée aux conférences et nous avons même assisté à un concert par un jazz-band.

Avec Ingrid Astier

 

Au-delà du plaisir de revoir Ian et Françoise, j’ai apprécié le cadre et découvert de nombreux auteurs que je ne connaissais pas.  Le choix s’est fait par le biais de Dominique qui connaissait 2 des auteures présentes, par le biais des couvertures et des 4èmes, et sur les conseils de Ian en ce qui concerne  la rencontre avec Caryl Férey.

J’ai donc eu le plaisir de rencontrer :

- Nadine MONFILS adorable sexagénaire dynamique et drôle à qui j’ai offert mes boucles carambars
- Danielle Thiery fort sympathique
- Ingrid Astier très gentille et qui fait de magnifiques dédicaces à la plume, avec collages ...

 

Avec Danielle Thiery

- Ingrid Desjours qui est aussi très accessible et parle avec passion de la préparation de ses livres
- Mouloud Akkouche avec qui j'ai eu un excellent échange et  qui est très drôle
- Caryl Ferey adorable et beau comme tout .. avec qui nous avons parlé tatouages

 

Au final j’ai passé un superbe après-midi sous le soleil, fait de belles rencontres avec des personnes passionnantes et qui ont pris le temps de parler, et gonflé ma pile de livres à lire …

© Frédérique Camps

 

Et vous, dans quel salon du livre allez vous ce weekend ?
Quand vous y êtes, savez vous résister ou au contraire est-ce le meilleur moment pour craquer, acheter quelques livres et les faire dédicacer ?
Dites-nous tout !

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