Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
Merci à Jean-Paul pour ses impressions, ses rencontres, ses Correspondances
Le revue de presse d'août vous dit tout sur la #rl2016
La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
Un roman court, net, efficace, 96 pages lus en en une heure.
L'auteur capte ses lecteurs du début jusqu'au twist final, totalement bouleversant.
La plume est sensible subtile fluide , saupoudré d'un brin d'humour ,entrainant une lecture captivante, addictive .Le genre de roman où le mot fin est frustrant.
Au début , on aurait pu penser que l'histoire était basique, un sujet lu et relu, la vie de deux personnages.
Nous sommes loin de la vérité, ce roman est époustouflant, je viens de prendre un uppercut, une histoire qui m'a scotchée et qui va perdurer dans ma mémoire, pendant en certain temps.
L'histoire de Jeanne et Jacques, un rencontre fortuite , un mariage sans passion, nous sommes dans les années 70.
Un couple qui vont apprendre à mieux se connaitre, une sorte de vie en harmonie, une relation forte, sans vraiment en prendre conscient. Ils s'habituent , avec grande facilité , aux nouvelles technologies. Un couple discret , sans histoire, qui tisse au fur et à mesure de la lecture, une passion intense. Ils sont reliés , inséparables, impossible de vivre sans l'un auprès de l'autre.
La vie continue, la vieillesse arrive rapidement, la maladie, la mort. Comment pourront-ils surmonter ses aléas de la vie?
Une nouvelle étape surmonter, une empathie intense se dégage des ces deux personnages.
Le final est bouleversant, les larmes coulaient toutes seules. La vie de deux être pendant 50, une vie où le mot Amour, prend toute sa valeur.
Lisez ce roman, ne passez pas à coté de le vie de Jacques et Jeanne.
En 96 pages, l'auteur décrit la vie ordinaire d'un couple ordinaire, Jeanne et Jacques pendant 50 ans des années 70 à nos jours, qui se sont mariés jeunes, ont eu un fils, ont gravi quelques échelons de la classe moyenne.
Malgré le titre du roman, le mot "amour" n'est jamais évoqué ou prononcé dans le roman sauf lors des formules rituelles au moment du mariage du fils.
D'amour, il n'est pas vraiment question lors de la rencontre entre Jacques et Jeanne; rien d'enthousiasmant, les choses se font comme ça. L'amour semble absent dans cette relation sans passion, ordinaire, routinière qui dure 50 ans, une sorte de tendre compagnonnage où chacun connaît si bien l'autre; les défauts de l'autre agacent mais témoignent aussi de la permanence du lien.
Bien sûr, rien à voir avec l'Amour avec un grand A qui a donné à la littérature des œuvres inoubliables, qui embrase les cœurs, qui exalte, qui embellit la vie par un feu d'artifices permanent, mais qui ne traverse pas une vie complète et ne résiste pas au temps qui s'écoule inexorablement. Mais ce qui lie Jeanne et Jacques est bien de l'amour-tendresse, celui ancré dans la réalité, celui qui s'approfondit au fil des années, s'adossant aux habitudes qui réchauffent et rassurent face aux incertitudes de la vie, aux projets aussi banals soient-ils, celui qui ne se déclare pas mais qui se vit au jour le jour.
On sent la tendresse de l'auteur pour ce couple qui aura avancé dans la vie sans jamais se lâcher la main; la vie de Jeanne et Jacques, les personnages qui gravitent autour d'eux, les évènements sont décrits avec un humour pince sans rire, certaines répliques sont savoureuses.
J'ai été touchée par ce roman très court car il m'a rappelé mes grands-parents, qui ont partagé 60 ans de vie commune, ce genre de vie sans éclat mais d'attachement profond qui me faisait chaud au cœur.
Sobriété du titre, sobriété du texte, sobriété des personnages, ce roman est bouleversant par ce qu’il suscite d’émotions à partir d’un propos simple. Le déroulement d’une vie d’amour ordinaire, avec ses temps forts et l’installation d’une routine, tout au long de quelques décennies dont les repères sont très bien posés, anciens tubes, objets du quotidien ou modèle de voiture. Ce roman me fait penser à la chanson de Benabar, Quatre murs et un toit, où l’on assiste en accéléré, à travers la vie d’une maison à un défilé des générations.
Il faut finalement très peu de pages pour faire le tour du sujet, et pourtant tout y est, des amours adolescentes à la fracture numérique, jusqu’aux douleurs liées au temps qui passe sans état d’âme.
Difficile de retenir ses larmes dans les dernières pages…
96 pages Gallimard 17 août 2023
A chaque rentrée littéraire un livre partage les lecteurs en deux camps irréconciliables. D’un côté les enthousiastes qui crient au chef d’œuvre et de l’autre les outrés pour qui il est incompréhensible d’avoir un tel raffut pour si un texte avec si peu d’intérêt. Et cette année c’est Francois Begaudeau @la_minute_begaudeau qui en est la cible, avec son court texte qui nous conte cinquante ans de vie entre Jeanne et Jacques. Un couple sans histoire, des gens simples avec une vie banale, deux êtres liés par des années de vie commune et un attachement presque sans faille.
Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps, j’ai adoré ce texte. Il m’a profondément émue et il m’a beaucoup touchée. Je l’ai trouvé très tendre, plein de bienveillance pour ces deux anonymes, délicatement mélancolique et tellement authentique. En lisant j’ai pensé à mes grands parents, qui ont partagé 65 ans de mariage, inséparables et touchants, à ces retraités qui gentiment se chamaillent mais qui toujours se complètent, à ces personnes âgées que l’on regardent émues se soutenir dans la rue. Au sujet de ce livre, on m’a posé la question de savoir si je voudrais d’une vie comme cela, sous entendu un peu terne, sans feu d’artifice ou de grandes effusions. Et pourquoi pas finalement, si au bout de ma vie j’ai le sentiment d’avoir aimé et d’avoir été aimée. Ce livre c’est l’amour sans passion, sans éclat de voix ou de portes qui claquent mais c’est le bonheur rassurant de la permanence de l’affection. C’est la sublimation du quotidien, un regard plein de tendresse sur l’ordinaire et que ça fait du bien.
Et si je peux vous donner un dernier conseil, lisez le d’une traite. Sans chapitre, sans paragraphe, il vous fera prendre conscience de combien notre vie est brève, de combien elle file comme un train lancé à pleine vitesse et que rien ne peut arrêter. Et le refermant, dans cette course folle, il vous donnera envie de vous recentrer l’essentiel: l’amour, tout simplement.
En lisant et en cheminant aux côtés de Jeanne et Jacques me sont revenues en tête les paroles d’une des plus belles chansons de Brel: « Et plus le temps nous fait cortège, et plus le temps nous fait tourment, mais n’est-ce pas le pire piège, que vivre en paix pour des amants […] oh mon amour, mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour, de l’aube claire jusqu’à la fin du jour, je t’aime encore tu sais, je t’aime. »
Lui reprochait on de parler des amours ordinaires?
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