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Fabrice Caro

Fabrice Caro
Fabrice Caro est né en 1973. Il vit à Bédarieux, dans l'Hérault. Il a écrit et dessiné une trentaine de bandes dessinées, dont le fameux Zaï Zaï Zaï Zaï. Il est aussi l'auteur de deux romans parus chez Gallimard, Figurec (collection blanche, 2006, Folio n° 6607) et Le Discours (Sygne, 2018, Folio... Voir plus
Fabrice Caro est né en 1973. Il vit à Bédarieux, dans l'Hérault. Il a écrit et dessiné une trentaine de bandes dessinées, dont le fameux Zaï Zaï Zaï Zaï. Il est aussi l'auteur de deux romans parus chez Gallimard, Figurec (collection blanche, 2006, Folio n° 6607) et Le Discours (Sygne, 2018, Folio n° 6750).

Avis sur cet auteur (94)

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    Couverture du livre « Samouraï » de Fabrice Caro aux éditions Gallimard

    Elizabeth Pianon sur Samouraï de Fabrice Caro

    Alan est l'anti-héros par excellence.
    Écrivain qui a écrit un premier livre au succès plus qu'incertain, il vient d'être quitté par son amour qui lui conseillait entre autre d'écrire un livre sérieux.
    Et il profite de cet été pour s'y mettre, à ce roman sérieux.
    J'ai adoré Alan, son histoire,...
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    Alan est l'anti-héros par excellence.
    Écrivain qui a écrit un premier livre au succès plus qu'incertain, il vient d'être quitté par son amour qui lui conseillait entre autre d'écrire un livre sérieux.
    Et il profite de cet été pour s'y mettre, à ce roman sérieux.
    J'ai adoré Alan, son histoire, sa dépression, ses idées changeantes.
    C'est un livre doux, sensible d'où l'humour n'est pas exclu.
    J'étais tellement bien dans cette ambiance, en compagnie d'Alan, que j'ai mis presque huit jours à le lire.
    Pas envie de le quitter.

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    Couverture du livre « Journal d'un scénario » de Fabrice Caro aux éditions Gallimard

    marie calvin sur Journal d'un scénario de Fabrice Caro

    Toujours beaucoup d humour même si la mécanique est la même pour ces différents livres.
    Un moment sympathique

    Toujours beaucoup d humour même si la mécanique est la même pour ces différents livres.
    Un moment sympathique

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    Couverture du livre « Journal d'un scénario » de Fabrice Caro aux éditions Gallimard

    Christelle Point sur Journal d'un scénario de Fabrice Caro

    Boris boit du petit lait ! Un producteur s’intéresse au scénario qu’il vient d’écrire, « Les Servitudes Silencieuses ». Il l’imagine déjà sur le grand écran : Christophe Honoré à la réalisation, Louis Garrel et Mélanie Thierry au casting, une histoire d’amour puis de désamour en noir et blanc,...
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    Boris boit du petit lait ! Un producteur s’intéresse au scénario qu’il vient d’écrire, « Les Servitudes Silencieuses ». Il l’imagine déjà sur le grand écran : Christophe Honoré à la réalisation, Louis Garrel et Mélanie Thierry au casting, une histoire d’amour puis de désamour en noir et blanc, avec des dialogues profonds et des longs silences… Un pur film d’auteur exigeant et contemplatif, ce sera ça ou alors ça ne sera rien… Mais plus les rendez-vous avec le producteur s’enchaînent, plus les concessions se succèdent, et Boris voit se profiler à l’horizon, de plus en plus nettement, non pas le contour d’une palme, mais d’un navet.
    Fabrice Caro est l’un des auteurs les plus drôles de la littérature française de ces derrières années. On pourra objecter que ses romans se ressemblent un peu, toujours le même type de narrateur (un gars paumé qui enchaîne les maladresses et les déconvenues), mais force est de constater qu’il maîtrise bien le sujet. Avec « Journal d’un Scénario », il est question de cinéma, d’un jeune scénariste ambitieux qui se heurte aux réalités douloureuses du cinéma français d’aujourd’hui. Il doit battre en retraite sur tous les plans, pierre après pierre : d’abord le noir et blanc, ce n’est pas possible, cela rebute trop le spectateur. Ensuite, Louis Garrel n’est pas assez « vendeur », trop typé cinéma d’auteur, mieux vaudrait Kad Merad par exemple, et tout sera à l’avenant... Rendez-vous après rendez-vous, mail après mail, « Les Servitudes Silencieuses » (déjà, quel titre pontifiant !) quitte le domaine du cinéma d’auteur exigeant et contemplatif (et au regard des extraits de dialogues, reconnaissons-le, ce film promettait d’être profondément ch …!) pour se rapprocher dangereusement...de la « Soupe aux Choux » ! A chaque fois, Boris se fâche, déprime, puis de rallie aux nouvelles exigences de la production, essayant de s’auto -convaincre lui-même, jusqu’à signer le scénario d’une comédie improbable que même « Les Charlots » de la grande époque auraient reniés ! Renoncement et lâcheté personnifiés, Boris était probablement bien trop sûr de son génie scénaristique au départ, prisonnier de son idée toute faite de ce que doit être un beau film de cinéma, pour ne pas ensuite devoir avaler couleuvres sur couleuvres. Le roman est court, sous forme de journal bien évidemment, très drôle mais aussi fort caustique sur le cinéma français. Certes le livre, avec des dizaines et ses dizaines de références au cinéma, est d’abord une déclaration d’amour au septième art. Mais « qui aime chien châtie bien » et Fabrice Caro, en forçant évidemment le trait, dépeint férocement ce qui abîme ce cinéma hexagonal : les scénarii formatés et paresseux, l’humour de bas étage, les acteurs que l’on cantonne toujours aux même rôles, l’ambition de ratisser largement le public, etc. Lire « Journal d’un Scénario » de Fabrice Caro, ce n’est pas juste se mettre dans la peau d’un looser magnifique qui enchaîne les mésaventures et les désillusions, ce n’est pas juste rire de bon cœur (et un peu cyniquement) à ses malheurs, c’est aussi regarder le cinéma français avec des lunettes trempées dans l’acide sulfurique ! Peu importe que le trait soit forcé, le fond n’est sûrement pas dénué de pertinence.

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    Couverture du livre « Journal d'un scénario » de Fabrice Caro aux éditions Gallimard

    Chantal YVENOU sur Journal d'un scénario de Fabrice Caro

    C’était son rêve, Boris a écrit la dernière ligne de son scénario sobrement intitulé Les servitudes silencieuses. Aucun doute pour lui, Louis Garel et Mélanie Laurent seront parfaits dans les rôles principaux. La chance lui sourit enfin : le producteur a validé son travail et une jeune étudiante...
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    C’était son rêve, Boris a écrit la dernière ligne de son scénario sobrement intitulé Les servitudes silencieuses. Aucun doute pour lui, Louis Garel et Mélanie Laurent seront parfaits dans les rôles principaux. La chance lui sourit enfin : le producteur a validé son travail et une jeune étudiante passionnée de cinéma succombe à son charme ! La vie est belle ! La « petite » modification du casting suggérée, après l’avoir un peu déstabilisé est un tremplin pour rebondir sur cette contrainte…


    Dans la lignée de ses précédents romans, Fabrice Caro manie l’autodérision avec brio. Le personnage naïf qui tente de s’affirmer et de croire en son étoile suscite encore fois une profonde empathie. On vit avec lui cette descente aux enfers et ses vaines tentatives pour continuer à y croire.

    On perçoit aussi l’immense culture cinématographique de l’auteur, à travers les nombreuses références qui donnent à notre anti-héros l’illusion d’être un nom ajouté à cette liste illustre.

    Lecture très agréable, comme d’habitude !


    208 pages Gallimard 17 août 2023

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