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Samouraï

Couverture du livre « Samouraï » de Fabrice Caro aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072988110
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«TU VEUX PAS ÉCRIRE UN ROMAN SÉRIEUX?» a conseillé Lisa à Alan, avant de le quitter pour un universitaire spécialiste de Ronsard. Depuis, Alan cherche un sujet de «roman sérieux». Il veut profiter de l'été qui commence pour se plonger avec la discipline d'un guerrier samouraï dans l'écriture... Voir plus

«TU VEUX PAS ÉCRIRE UN ROMAN SÉRIEUX?» a conseillé Lisa à Alan, avant de le quitter pour un universitaire spécialiste de Ronsard. Depuis, Alan cherche un sujet de «roman sérieux». Il veut profiter de l'été qui commence pour se plonger avec la discipline d'un guerrier samouraï dans l'écriture d'un livre profond et poignant. Ça et aussi s'occuper de la piscine des voisins partis en vacances. Or bientôt l'eau du bassin se met à verdir, de drôles d'insectes appelés notonectes se multiplient à la surface...Il y a chez Fabrice Caro une grâce douce-amère, une façon unique et désopilante de raconter l'absurde de nos vies.

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Avis (14)

  • Alan est l'anti-héros par excellence.
    Écrivain qui a écrit un premier livre au succès plus qu'incertain, il vient d'être quitté par son amour qui lui conseillait entre autre d'écrire un livre sérieux.
    Et il profite de cet été pour s'y mettre, à ce roman sérieux.
    J'ai adoré Alan, son histoire,...
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    Alan est l'anti-héros par excellence.
    Écrivain qui a écrit un premier livre au succès plus qu'incertain, il vient d'être quitté par son amour qui lui conseillait entre autre d'écrire un livre sérieux.
    Et il profite de cet été pour s'y mettre, à ce roman sérieux.
    J'ai adoré Alan, son histoire, sa dépression, ses idées changeantes.
    C'est un livre doux, sensible d'où l'humour n'est pas exclu.
    J'étais tellement bien dans cette ambiance, en compagnie d'Alan, que j'ai mis presque huit jours à le lire.
    Pas envie de le quitter.

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  • Samouraï believe I can touch the sky... Mais là, pas totalement. Non non.
    Comme disait Marion Montaigne, dans la combi de Thomas Pesquet, en paraphrasant Magic Johnson, The sky is the limit !!
    Ici, Fabcaro n'est pas Magic.

    Une nouvelle fois, il nous expose (et nous impose aussi un peu)...
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    Samouraï believe I can touch the sky... Mais là, pas totalement. Non non.
    Comme disait Marion Montaigne, dans la combi de Thomas Pesquet, en paraphrasant Magic Johnson, The sky is the limit !!
    Ici, Fabcaro n'est pas Magic.

    Une nouvelle fois, il nous expose (et nous impose aussi un peu) ses névroses dans des concepts absurdes de la vie quotidienne. Les digressions humoristiques sont nombreuses et c'est ça qui fait le sel de cette histoire. Alors, j'aime bien, j'avoue, ça me fait sourire (juste sourire, plus vraiment rire), mais j'ai trouvé celui-ci un poil moins inspiré que les précédents.

    Peut-être, à force de, moins d'effet de surprise aussi ?!

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  • Quand on est un écrivain loser dont le premier livre ne se vend pas, quitté par sa femme, un couple d'amis tente de le recaser et pire, on lui confie l'entretien d'une piscine... et ou ça mène tout ça ?

    Quand on est un écrivain loser dont le premier livre ne se vend pas, quitté par sa femme, un couple d'amis tente de le recaser et pire, on lui confie l'entretien d'une piscine... et ou ça mène tout ça ?

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  • Au moment de le quitter, Lisa a lancé à Alan : “Tu veux pas écrire un roman sérieux ?”. Et voilà l’auteur d’un unique roman sans succès piqué au vif. D’autant que sa belle est partie filer le parfait amour avec un érudit, spécialiste de Ronsard. Mais l’écrivain procrastine, laisse son esprit...
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    Au moment de le quitter, Lisa a lancé à Alan : “Tu veux pas écrire un roman sérieux ?”. Et voilà l’auteur d’un unique roman sans succès piqué au vif. D’autant que sa belle est partie filer le parfait amour avec un érudit, spécialiste de Ronsard. Mais l’écrivain procrastine, laisse son esprit vagabonder autour de l’hypothétique succès d’un hypothétique roman avec en perspective l’hypothétique retour de Lisa. Tout cela pendant qu’un couple d’amis s’obstine à lui présenter des jeunes femmes et que la piscine de ses voisins, dont il a la garde durant leurs vacances, se couvre de notonectes (des insectes aquatiques) et prend une couleur suspecte.
    Ce roman de Fabrice Caro est assez drôle mais sûrement pas impérissable. Certes, on sourit quelquefois mais ni l’intrigue ni les situations ne sont suffisamment originales pour emporter l’adhésion.

    Le pitch est léger : un écrivain nombriliste en panne d’inspiration s’imagine écrivant le livre sérieux que lui a demandé son ex-compagne avant de le quitter tout en étant incapable de conserver propre la piscine que lui ont confié ses voisins. Cela paraît en effet bien insignifiant.

    Alan ne cesse de fantasmer des interviews à propos de son prochain chef-d'œuvre, devant lesquelles Lisa ne pourra que se rendre à l’évidence sur son erreur de jugement. La plupart des situations sont assez convenues comme par exemple les rencontres avec les petites amies potentielles que veulent absolument lui faire rencontrer un couple d’amis et qui se transforment, évidemment, en fiasco.

    Mais en plus, ce personnage n’attire pas vraiment la sympathie. Cet écrivain qui n’aime rien, ni le théâtre, ni les expositions, ni aller à la plage, ni rencontrer des gens et qui se complait dans son auto-apitoiement finit par taper sur les nerfs. On se demande d’ailleurs comment, en étant si peu ouvert sur le monde et si peu curieux des autres, il peut réussir à écrire quoique ce soit.

    Au final, l’histoire patine, comme le personnage d’Alan qui à la fin du récit n’aura pas progressé d’un millimètre et se retrouvera, avec ses voisins éberlués, à contempler l’eau croupie, infestée d’insectes et de grenouilles d’une piscine. Distrayant mais sans reliefs.

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  • Roman qui se lit facilement. L'auteur prend en dérision les petits travers de chacun pour créer une histoire dont le héros est sympathique, complexé et placé dans des situations parfois absurdes. A lire pour découvrir l'auteur mais je ne lirai pas d'autres livres de lui régulièrement.

    Roman qui se lit facilement. L'auteur prend en dérision les petits travers de chacun pour créer une histoire dont le héros est sympathique, complexé et placé dans des situations parfois absurdes. A lire pour découvrir l'auteur mais je ne lirai pas d'autres livres de lui régulièrement.

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  • Un roman basé sur l'absurde de situations, sautant d'événements en événements tout aussi hilarants les uns que les autres. Cette piscine verdissante qui nous tient en haleine avec ces notonectes...un vrai moment de détente pendant lequel j'ai ri et souri surtout en fin d'ouvrage.

    Un roman basé sur l'absurde de situations, sautant d'événements en événements tout aussi hilarants les uns que les autres. Cette piscine verdissante qui nous tient en haleine avec ces notonectes...un vrai moment de détente pendant lequel j'ai ri et souri surtout en fin d'ouvrage.

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  • Alan, que sa chérie Lisa vient de plaquer pour un universitaire, n’a que deux projets pour tromper l’ennui de son été : enfin commencer son deuxième roman (le premier ayant connu un succès tout relatif) et veiller sur le niveau de chlore de la piscine de ses voisins, partis en Grèce. Il doit...
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    Alan, que sa chérie Lisa vient de plaquer pour un universitaire, n’a que deux projets pour tromper l’ennui de son été : enfin commencer son deuxième roman (le premier ayant connu un succès tout relatif) et veiller sur le niveau de chlore de la piscine de ses voisins, partis en Grèce. Il doit aussi se coltiner tous les stratagèmes que ses amis organisent avec des jeunes femmes pour essayer de le caser, et aucune bien évidemment n’arrive à la cheville de Lisa. Alan tourne en rond, autant la piscine commence inexplicablement à verdir malgré les pastilles de chlore, autant la page de son nouveau roman reste blanche.
    Fabrice Caro nous propose ce petit roman, dans la lignée directe de tout ce qu’il a écrit précédemment (on en change pas une formule qui gagne) : encore une fois un narrateur un peu loser et maladroit, qui rate à peu près tout ce qu’il entreprend, qui commence beaucoup de choses sans jamais rien finir, un type comme celui du « Discours » et comme celui de « Broadway ». Il n’a y a pas réellement d’intrigue, on suit les divagations d’Alan autour de la piscine de ses voisins (où la vie semble se développer tel un incubateur), on suit Alan dans les rendez-vous arrangés par ses amis où il s’ennuie ferme, on suit Alan à la pêche aux idées de roman, il en trouve, s’enthousiasme puis se décourage et abandonne. Le roman, assez court, est écrit dans le style décalé et désopilant que Fabrice Caro maîtrise si bien. Heureusement car sans cet humour de tous les instants, il n’y aurait pas beaucoup d’intérêt à suivre les mésaventures d’Alan. Du coup le roman fonctionne, comme avait fonctionné avant « Broadway » auquel il fait (beaucoup) penser. De l’humour, de l’absurde, de l’autodérision, faute de se renouveler, Fabrice Caro continue de nous faire rire sans prétention aucune.

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  • Nouvel opus romanesque de Fabrice Caro, « Samouraï ».
    Et là, on ne rigole plus car la petite amie d’Alan Cuartero, romancier très confidentiel, le quitte sur ces mots cruels : « Tu veux pas écrire un roman sérieux ? » Celui-ci se met donc à sa table de travail « avec l’acharnement et la...
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    Nouvel opus romanesque de Fabrice Caro, « Samouraï ».
    Et là, on ne rigole plus car la petite amie d’Alan Cuartero, romancier très confidentiel, le quitte sur ces mots cruels : « Tu veux pas écrire un roman sérieux ? » Celui-ci se met donc à sa table de travail « avec l’acharnement et la concentration d’un guerrier samouraï ». Ça s’appellera « Sol y Sangre », ça portera sur le destin de ses grands-parents ayant fui le franquisme, ce sera « un livre somme, un livre fleuve, huit cents pages traversées d’un souffle épique qui va tout embrasser ».
    On rit, on rit jaune, on se désespère pour Alan, on l’accompagne dans sa vision désabusée et comique du vaste monde qui l’entoure dans sa galaxie de loose et de désillusions sur le genre humain.
    C’est irrésistible ! si ! si ! promis !

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