Un roman d'une rare puissance !
Un roman d'une rare puissance !
A partir d'un fait de guerre, l'auteure écrit une histoire qui se tient.
Des Islamistes enlèvent des jeunes filles nigérianes pensionnaires dans un couvent.Le roman déroule la trajectoire de l'une des jeunes enlevées, les viols qu'elle subit, son mariage, la naissance de son enfant, sa fuite et les heureuses rencontres qu'elle fait à la fin…
Dans ce livre de mémoires, la célèbre auteure irlandaise nous raconte tout de sa vie. De sa jeunesse passée dans la campagne irlandaise, de ses études de pharmacie à Dublin, de sa rencontre avec l’écrivain Ernest Gébler qui devint son mari, de sa prise de conscience petit à petit de son envie d’écrire, du tollé que déclencha en Irlande la publication de son premier roman, de la violence des reproches qu’elle dut encaisser, de son éloignement d’un mari jaloux de son propre succès, de son combat pour obtenir la garde de ses deux fils après son divorce, de la difficulté de survivre matériellement après cette séparation et de trouver malgré tout au fond de soi la volonté de continuer à écrire, Edna O’Brien raconte tout.
Elle nous fait partager également les belles rencontres qui ont jalonné son parcours de femme libre et indépendante, une femme qui n’a jamais renoncé à être elle-même envers et contre tous et a atteint son but de façon admirable.
C’est une formidable plongée dans la découverte de la vie de cette auteure et absolument passionnant à lire.
Grande déception à la lecture de Les petites chaises rouges, je suis loin de partager les éloges que cette oeuvre suscite …
C'est une fiction certes mais l'auteure s'égare me semble-t-il, loin de toute vraisemblance possible même en littérature.Des thèmes s'entremêlent, la vie dans l'Irlande austère , la guerre civile en Bosnie, l'arrivée dans le village d'un sanguinaire se faisant passer pour un médecin ,l‘adultère sévèrement puni jusqu'à la déchéance , l'extrême naïveté de la population du village de Cloonoila, surtout celle des femmes, l'exil forcé en Grande-Bretagne, le Tribunal pénal international de la Haye…
L’auteure irlandaise dont la vocation d’écrivaine a été révélée par sa découverte de James Joyce, nous raconte l’épopée amoureuse de James Joyce et Nora Barnacle, de 1904, date de leur rencontre à 1941, date du décès de Nora. Emmanuel Dauzat, auteur de la traduction du texte d’Edna O’Brien, expose ensuite, en fin connaisseur de l’œuvre de James Joyce la problématique des traductions, surtout quand la langue originale est-elle même constituée d’éléments disparates tenant à la culture et la sensibilité de l’auteur. Il semble que ce fut le cas des écrits de James Joyce empruntant à plusieurs langues, dont le yiddish, langue vernaculaire d’une partie de la communauté juive. Cette partie du livre, émanant d’un spécialiste de la traduction est un peu difficile à appréhender pour le néophyte que je suis.
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