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Voyages immobiles ; les peintures narratives des XVIe et XVIIe siècles en Chine

Couverture du livre « Voyages immobiles ; les peintures narratives des XVIe et XVIIe siècles en Chine » de Cedric Laurent aux éditions Belles Lettres
Résumé:

La représentation de récits a intéressé les Chinois dès l'antiquité, mais le bouddhisme médiéval, en apportant les anecdotes de la vie du Buddha et de ses vies antérieures (jâtaka), constitua une étape décisive dans le développement de l'art narratif pictural chinois. En ce qui concerne la... Voir plus

La représentation de récits a intéressé les Chinois dès l'antiquité, mais le bouddhisme médiéval, en apportant les anecdotes de la vie du Buddha et de ses vies antérieures (jâtaka), constitua une étape décisive dans le développement de l'art narratif pictural chinois. En ce qui concerne la culture profane, si le nom de Gu Kaizhi (v. 345-v. 406) reste jusqu'à nos jours étroitement lié aux débuts de la peinture narrative sur rouleau, il est en fait assez difficile de se prononcer sur l'importance effective de son travail. C'est la cour des Song (960-1276) qui commanda les modèles « classiques » de la peinture narrative chinoise. Réalisées par Li Gonglin (1041-1106), Ma Hezhi (1130-1180), Zhao Boju (m. v. 1162) ou Zhao Bosu (1124-1182), ces oeuvres marquèrent durablement l'histoire de la peinture. Par la suite le genre semble être tombé en désuétude, mais il fut de nouveau mis au goût du jour aux XVIe et XVIIe siècles. Les peintures narratives profanes de l'époque Ming (1367-1644) sur rouleaux horizontaux, comme celles dont il est question dans ce travail, on été produites par des peintres de l'école de Wu, sous l'impulsion de Wen Zhengming (1470-1559) et de Qiu Ying (c. 1494-1552) dès les années 1520.

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