Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Treize

Couverture du livre « Treize » de Irina Teodorescu aux éditions Emue
Résumé:

Treize personnages aux prises avec leur quotidien sont happés par le Hasard, ravis par l'amour, ou emportés par des petits riens. Treize révélations transformeront leur vie en destin. Une narration envoûtante, dense d'allusions et de coïncidences secrètes, placée sous le signe d'un chiffre... Voir plus

Treize personnages aux prises avec leur quotidien sont happés par le Hasard, ravis par l'amour, ou emportés par des petits riens. Treize révélations transformeront leur vie en destin. Une narration envoûtante, dense d'allusions et de coïncidences secrètes, placée sous le signe d'un chiffre magique.

Note du directeur de collection :

Treize est un exercice de pensée magique. Réincarnations, coups de foudre suivis de malheurs, visions mortifères : autant d'instants saisis sur le vif et transfigurés, qui s'enchaînent et se répondent. Dorota, Véra, Amar, Sanford, Antoanela... tous les personnages ont reçu leur destin en baptême. Leur nom veut tout dire : ils viennent d'ailleurs. De très loin ou de très près.

Leurs histoires sont inouïes et pourtant vraies. Comme ces clous qu'Amar plante peu à peu dans le coeur de son aimée, dont on ne sait s'ils sont réels ou métaphoriques.

Un mystère semblable parcourt chaque nouvelle et le recueil en entier. Correspondances et parallélismes régissent la narration. Ainsi, la présence ésotérique d'Oscar Wilde dans la première nouvelle illumine rétrospectivement la deuxième, où il est question d'un portrait surprenant.

Récits populaires et grande littérature européenne sont ainsi tissés dans un jeu de chassé-croisé. Et donnent lieu à des figures éthérées : contes modernes ou fables d'aujourd'hui. L'avant dernière nouvelle, Antoanela, ouvre une perspective autobiographique, et laisse entrevoir le passé tragique de la Roumanie.

Les citations sont omniprésentes dans une trame serrée d'allusions et de clins d'oeil complices. Comme le cinéaste Sanford, hanté par Tarkovski, dont le regard devient l'oeil d'une caméra en noir et blanc. Il faut bien en saisir la clef de ces récits, tendue gracieusement par l'auteur. Avant que les personnages eux-mêmes ne la dérobent pour ouvrir grand les portes de leurs cages en papier.

Donner votre avis

Récemment sur lecteurs.com