Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Depuis la fatwa lancée contre Salman Rushdie, les meurtres d'écrivains se sont multipliés, en Iran, en Algérie, en Afghanistan, en Égypte... Mais la censure prend aussi de nos jours des formes moins repérables, celles qui installent partout le règne de l'homogène et sa phobie de l'art et de la fiction. Car la fiction menace le monde. Et le monde s'efforce de la conjurer. C'est une lutte sans répit, un combat inégal qu'interrompt souvent le gong des hôpitaux psychiatriques, ou simplement l'épuisement et la mort. Gogol signe sa reddition, brûle ses papiers et meurt. Kafka se tait et remet sa silhouette aux biographes et aux embaumeurs. Flaubert s'endort en colère. D'autres destins sont aussi évoqués : ceux de Broch, de Gombrowicz, de Kis... Mais la fiction ne cesse pourtant de rebondir ; ailleurs, aux confins de la langue et du territoire. Bouleversant les usages, heurtant le goût et les tabous, elle va son chemin et revendique son indépendance. C'est ce combat que raconte Tombeau de la fiction, qui peut aussi se lire comme un manifeste pour la liberté littéraire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
La romance cartonne auprès des jeunes lecteurs, voici une liste qui les ravira !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Notre héros, sous le nom de code "César", documente les tortures au péril de sa vie...