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Théâtre complet t.3 ; la Virginie ; les galanteries du duc d'Ossonne ; l'illustre corsaire

Couverture du livre « Théâtre complet t.3 ; la Virginie ; les galanteries du duc d'Ossonne ; l'illustre corsaire » de Jean Mairet aux éditions Honore Champion
Résumé:

Ce troisième volume du Théâtre complet de Mairet (édition dirigée par Georges Forestier dans le cadre de l'équipe " Édition de textes dramatiques du XVIIe siècle " de l'Université Paris-Sorbonne) présente son unique comédie et deux de ses tragi-comédies. Leur réunion s'explique par une commune... Voir plus

Ce troisième volume du Théâtre complet de Mairet (édition dirigée par Georges Forestier dans le cadre de l'équipe " Édition de textes dramatiques du XVIIe siècle " de l'Université Paris-Sorbonne) présente son unique comédie et deux de ses tragi-comédies. Leur réunion s'explique par une commune et très grande fantaisie : ni imitées de l'histoire ni tirées d'une fiction, ces trois pièces, entièrement inventées par Mairet, démentent, par leur liberté de ton et de structure, les propositions de bon sens, de régularité et de raison qui font de l'auteur de La Silvanire et de sa Préface un des principaux acteurs de la modernité classique des années 1630. La Virginie, créée en 1633 et que Mairet déclare en 1635 préférer à sa très sérieuse Sophonisbe, est d'ailleurs passée à la postérité pour les invraisemblances dont elle regorge, tandis que L'Illustre Corsaire décline en 1637, la même année que Le Cid, le romanesque méditerranéen d'un prince devenu pirate. Et ce n'est plus la trivialité du genre comique, en voie d'assagissement avec les créations cornéliennes, qui peut expliquer en 1632 les audaces scéniques des Galanteries du duc d'Ossonne, pièce où foisonnent des situations aussi hardies que spectaculaires.
L'ensemble témoigne de la tension créatrice qui anime toute la décennie 1630-1640, et du goût de Mairet pour un théâtre d'abondance et de déraison, où dominent la " diversité des incidents " et " la variété des effets ", alors même qu'il participe à l'émergence et à la domination de ce qu'on appellera la dramaturgie classique.

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