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Sur un piano de paille ; variations Goldberg avec cri

Couverture du livre « Sur un piano de paille ; variations Goldberg avec cri » de Michele Finck aux éditions Arfuyen
  • Date de parution :
  • Editeur : Arfuyen
  • EAN : 9782845902930
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Après Balbuciendo (2012), La Troisième Main (2015) et Connaissance par les larmes (2017), Sur un piano de paille est le quatrième livre de Michèle Finck que publient les Éditions Arfuyen. Comme les précédents, et sans doute plus encore, il frappe par son architecture très musicale et par la... Voir plus

Après Balbuciendo (2012), La Troisième Main (2015) et Connaissance par les larmes (2017), Sur un piano de paille est le quatrième livre de Michèle Finck que publient les Éditions Arfuyen. Comme les précédents, et sans doute plus encore, il frappe par son architecture très musicale et par la grande variété de ses formes, entre prose et poème.
Nourrie de sa réflexion théorique sur la poésie contemporaine - et notamment sur les oeuvres d'Yves Bonnefoy et de Philippe Jaccottet -, l'écriture de Michèle Finck n'en est, en effet, nullement tributaire. Bien au contraire, liberté de ton, intensité de l'émotion et engagement personnel en constituent les plus grandes qualités.
Les Variations Goldberg ont été publiées à Nuremberg en 1741. Claveciniste virtuose et élève de Bach, Goldberg (1727-1756) en aurait été l'un des premiers interprètes, d'où leur nom. C'est dans une bibliothèque privée de Strasbourg que le manuscrit autographe en a été découvert en 1974. Les Variations Goldberg comprennent : une Aria, 30 Variations et une Aria da Capo.
Pianiste elle-même et fidèle à l'inspiration musicale, c'est cette même structure qu'a adoptée Michèle Finck pour ce nouveau livre. L'Aria est sous-titrée « Pierre pour un tombeau » et dédiée à Yves Bonnefoy, mort le 1er juillet 2016, alors que ce nouveau livre commençait de s'écrire. De même pour l'Aria da capo qui ferme le livre. La « Variation n° 1 », une prose, est intitulée « Mots de passe » (« Éclats de mémoire plantés dans chaque articulation du corps... ») et le « Cri » qui l'accompagne, un poème, a pour titre « Edvard Munch, Le Cri » (« Saisissement. Tout à coup ce tableau. Encore un Christ / Aux oliviers ? À l'arrière-fond deux ombres enfoncées... »).
Ainsi se construit l'ensemble du livre, en alternances et effets de miroir, en subtiles correspondances et violentes évocations du quotidien. Jusqu'à ces derniers mots de l'Aria da capo : « Poésie dire ce que c'est : la condition humaine. / La musique est l'autre face de la mort. / Sa face terrestre. De compassion pour les corps et leurs cris. »

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