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Quadrille

Couverture du livre « Quadrille » de Ines Benaroya aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213716855
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Pierre cherche la sonnette autour de la grille bleue. Il n'y en a pas. C'est un signe, Pierre. Pas de sonnette, pas de visiteurs. Prends ta famille sous le bras et rebrousse chemin. Il bougonne et continue de chercher. Les enfants sont silencieux, un peu intimidés. Je pourrais dire quelque... Voir plus

« Pierre cherche la sonnette autour de la grille bleue. Il n'y en a pas. C'est un signe, Pierre. Pas de sonnette, pas de visiteurs. Prends ta famille sous le bras et rebrousse chemin. Il bougonne et continue de chercher. Les enfants sont silencieux, un peu intimidés. Je pourrais dire quelque chose, c'est le moment, proposer une alternative, sentir le vent tourner, renoncer. Je me tais. Pierre se décide à frapper contre la plaque métallique. Je ne retiens pas sa main. » Ariane passe des vacances de rêve sur une île en Grèce avec son mari et leurs deux enfants, quand elle rencontre Viola et les siens. Les deux familles se lient d'amitié, mais bientôt l'été révèle ses démons, faiblesse des uns et fourberie des autres - à moins que ce soit l'inverse.

Pour son quatrième roma, Inès Benaroya nous livre un Quadrille incandescent et nous invite à une danse où se confondent fascination et effroi, le temps d'un été, ou d'une vie.

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Avis (7)

  • Ariane, Pierre et leurs enfants sont en vacances en Grèce lorsqu’ils rencontrent la famille Sainte-Rose. Très vite les deux couples et leurs enfants deviennent inséparables. La famille d’Ariane tombe sous le charme, et l’emprise, de Viola et de Salva ainsi que de leurs deux adolescents. Mais...
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    Ariane, Pierre et leurs enfants sont en vacances en Grèce lorsqu’ils rencontrent la famille Sainte-Rose. Très vite les deux couples et leurs enfants deviennent inséparables. La famille d’Ariane tombe sous le charme, et l’emprise, de Viola et de Salva ainsi que de leurs deux adolescents. Mais très vite, la relation devient toxique, la famille Sainte-Rose se révélant particulièrement manipulatrice. Alors que le couple d’Ariane et de Pierre se désintègre, la fin des vacances approchent et avec elle la fin de la tranquillité pour les quatre membres de cette famille.

    A travers la voix d’Ariane, narratrice de l’histoire, Inès Benaroya nous fait le récit d’un été où la fascination et la répulsion vont tour à tour s’emparer des membres de la famille d’Ariane. Une famille qui ne sortira pas indemne du jeu pervers mis en place par les Sainte-Rose. L’auteure alterne avec des chapitres qui prennent place cinq ans après cet été fatidique et racontent la vie actuelle d’Ariane et de ses enfants, les séquelles physiques et psychologiques qui sont restées.

    Un roman bien peu convaincant malheureusement. L’auteure semble ne jamais assumer complètement la perversité et le machiavélisme de ses personnages ce qui fait qu’au final on ne comprend absolument pas les motivations et les réactions des uns et des autres. Elle semble hésiter entre un jeu sexuel et une manipulation psychologique dont Ariane et Pierre seraient à la fois les jouets et les instigateurs mais sans jamais donner corps à l’une ou à l’autre des pistes narratives.

    J’avoue avoir passé de nombreux passages dont ceux qui concernent la relation entre Ariane et le dentiste chez qui elle exerce comme secrétaire car franchement je n’ai absolument pas compris à quoi cela menait et ce que l’auteure voulait nous dire avec cette histoire. A part nous donner une image assez peu flatteuse d’une Ariane un brin masochiste qui semble vivre dans un monde de fantasmes inassouvis et qui finit surtout par taper sur les nerfs du lecteur.

    Et c’était finalement peut-être cela le sujet du livre : nous parler des désirs d’une femme, de sa quête du plaisir à travers des relations plus ou moins perverses. Plutôt qu’un roman sur la manipulation d’un couple qui s’ennuie et qui cherche des proies pour occuper ses longs étés d’oisiveté ? Je ne saurais pas trancher sur le véritable sujet de ce roman qui, s’il se voulait provocant, est surtout bien plat et sans grand intérêt. On lâchera bien vite ce fil d’Ariane qui ne nous mène nulle part.

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  • Le soleil et la mer sur une île grecque paradisiaque et un couple, Ariane et Thibaut. Mais Ariane cache un lourd secret : elle est déjà venue sur cette île avec son premier mari et ses enfants, et cet été-là tout a dérapé.
    Tout est réuni dès les premières pages pour éveiller la curiosité du...
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    Le soleil et la mer sur une île grecque paradisiaque et un couple, Ariane et Thibaut. Mais Ariane cache un lourd secret : elle est déjà venue sur cette île avec son premier mari et ses enfants, et cet été-là tout a dérapé.
    Tout est réuni dès les premières pages pour éveiller la curiosité du lecteur. Ariane, qui est la narratrice, distille peu à peu l’histoire vénéneuse de la rencontre avec Viola, Salva et leurs deux enfants. Comme en miroir, les deux familles vont tout partager dans une vie bohème et libre au cœur d’une propriété accrochée à la falaise qui surplombe la mer.

    Il est vrai que l’idée de départ est alléchante et le lecteur n’a de cesse de connaitre ce terrible secret qui a fait fuir Ariane et les siens de cette île paradisiaque. L’histoire telle que nous la raconte Ariane est morcelée entre sa vie présente, partagée avec Thibaut son nouveau compagnon, ses relations de travail très ambiguës avec le Dr Fersen qui, au travers de billets équivoques, la pousse à vivre ses pulsions érotiques, et cet été dans le Péloponnèse qui a précipité son couple dans la détestation.
    L’ambition d’écrire un roman sur le désir féminin, ses fantasmes et ses relations sadomasochistes est louable, certes, mais il n’y a là qu’amphigouri dans un maelstrom de platitude et de lieux communs. Les personnages n’ont aucune consistance, et les états d’âme, les péripéties d’Ariane la narratrice m’ont laissée de marbre.
    C’est vite ennuyeux et le style est redondant.
    Que reste-il de ce roman après une lecture très décevante ? Une belle couverture aux couleurs vives (pour attirer les lectrices butineuses ?)

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  • Me voilà dubitative et perplexe après la lecture de ce livre…

    Pendant leurs vacances en Grèce, une famille se lie d’amitié avec une autre qui habite sur l’île. Au départ ils partagent repas et activités puis aménagent ensemble. Un jeu étrange, ambigüe va se nouer entre les...
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    Me voilà dubitative et perplexe après la lecture de ce livre…

    Pendant leurs vacances en Grèce, une famille se lie d’amitié avec une autre qui habite sur l’île. Au départ ils partagent repas et activités puis aménagent ensemble. Un jeu étrange, ambigüe va se nouer entre les protagonistes.

    L’histoire démarre quelques années après les événements qui se sont passés sur l’île. Episode qui a laissé des traces traumatisantes sur les personnages, entrainé la séparation entre Ariane, la narratrice de l’histoire, et son mari. Ses événements, l’auteure nous les dévoile peu à peu.
    L’écriture même de l’histoire donne envie d’en savoir plus, on tourne les pages pour en apprendre davantage mais on se retrouve à la fin du livre sans avoir bien saisi ce qui s’est passé…
    J’ai finalement été déçue par l’histoire et n’ai pas accroché avec l'ensemble des personnages et encore moins avec celui d’Ariane qui ne sait pas trop ce qu’elle veut, ce qu’elle ressent et a des comportements en ce qui concerne sa sexualité assez étranges…
    La 4ème de couverture était alléchante mais l’histoire n’est pas à la hauteur de mes attentes manquant d'épaisseur et assez ennuyeuse. Bof, bof.

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  • Un roman étonnant, intriguant et original !

    Une lecture qui m'a beaucoup plu et je vous dis pourquoi...

    ↜↝↜↝↜

    Ça parle de quoi ?

    Deux familles se rencontrent pendant leurs vacances sur une île grecque et tombent irrémédiablement sous le charme des uns et des autres.
    Ils ne se...
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    Un roman étonnant, intriguant et original !

    Une lecture qui m'a beaucoup plu et je vous dis pourquoi...

    ↜↝↜↝↜

    Ça parle de quoi ?

    Deux familles se rencontrent pendant leurs vacances sur une île grecque et tombent irrémédiablement sous le charme des uns et des autres.
    Ils ne se quittent plus, partagent chaque instant ensemble, troublés par une certaine ambiguïté dans les rapports qu'ils entretiennent.

    Une atmosphère sensuelle, enivrante et inédite, ne présage pas d'un basculement vers un tout autre scénario bien plus dérangeant et menaçant !

    Evidemment, je ne vous en dis pas plus sur cette intrigue très bien menée jusqu'à la dernière page.

    ↜↝↜↝↜

    L'auteure arrive à emporter le lecteur dans une histoire singulière et machiavélique avec brio.

    J'ai vraiment aimé le fait que la trame se mette en place au fur à mesure que l'on avance dans la lecture.
    Tout est bien ficelé et fort bien orchestré pour que le mystère et le trouble rendent ce récit captivant.

    Cette histoire m'a séduite par la mise en scène, d'un jeu de séduction et de désir, arrivant à faire transgresser les habitudes, les convictions ou les certitudes d'un couple tout à fait ordinaire, chavirant dans une spirale infernale.

    Et par les personnages, le lecteur découvre tous les aspects de l'être humain et sa manière d'aimer : qu'elle soit belle ou démoniaque.

    Laissez-vous embarquer dans ce roman très réussi, surprenant, fascinant et diabolique.

    http://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/06/quadrille.html

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  • «En fin d’après-midi, nous sommes passés devant la maison du photographe. J’ai jeté un œil distrait par-dessus le muret, comme si c’était une maison comme les autres. La broussaille avait grimpé à hauteur d’homme, dévorant les terrasses, les escaliers et les jolies platebandes.» Ariane revient...
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    «En fin d’après-midi, nous sommes passés devant la maison du photographe. J’ai jeté un œil distrait par-dessus le muret, comme si c’était une maison comme les autres. La broussaille avait grimpé à hauteur d’homme, dévorant les terrasses, les escaliers et les jolies platebandes.» Ariane revient sur cette île grecque où, le temps d'un été, sa vie a basculé.

    «Comment s’est achevé l’été des Sainte-Rose? Je ne vais pas me dérober. Je vais tout raconter. Lorsque j’aurai mené le récit à son terme, je rouvrirai les yeux et mes souvenirs sombreront enfin dans l’océan de l’oubli. Mais ne soyez pas dupes. Sur le passé, on ne peut que se pencher, en ramasser les morceaux et tenter de les recoller. Questionneriez-vous Pierre, Viola, Salva ou les enfants, ils vous livreraient une autre histoire.» Ariane, la narratrice de ce roman incandescent, va nous donner sa version des faits qui ont fait basculer son couple, revenir sur ce séjour sur «la plus belle île grecque» qu’elle retrouve avec Thibaut, son nouveau compagnon.
    En parcourant le chemin de terre qui serpente à flanc de colline, il est bien loin de se douter de ce qui s’est joué là, car Ariane n’a rien dit de cette histoire. Il faut dire que d’un commun accord, ils ont choisi de ne pas ressasser leurs rancœurs pour rester comme neufs. Mais revoir les lieux où s’est joué le drame, revoir la «maison du photographe», c’est forcément retrouver des sensations, des images, des émotions. Impossible alors de se soustraire au passé, même si elle a imaginé pouvoir tirer un trait sur ce «bel été».
    Car avec Pierre, Jeanne et Guillaume les jours heureux s’écoulaient paisiblement dans ce paradis sur terre. Quand ils ont croisé le chemin des Sainte-Rose, ils ont été ravis de nouer des liens avec ce couple charmant, d’être invités dans leur superbe propriété, de partager leur intimité.
    Inès Benaroya qui dans Bon genre, son précédent roman, explorait déjà les limites qu’un couple pouvait s’autoriser (ou pas), va ici jouer des codes de la séduction, de ces frontières que les circonstances rendent plus poreuses. Quand, à l’occasion d’un dîner un peu arrosé, on se laisse aller à quelques confidences, quand on s’autorise quelques gestes, quand on laisse le désir prendre le pas sur la bienséance: «Le désir vit sa propre vie. Cet été-là, il me choisit. C’est mon heure de gloire. Pour que cela ne cesse jamais, je fais tout ce qui est possible. Je fais n’importe quoi. Le désir est un fruit qui ne se partage pas.»
    Inès Benaroya, d’une écriture toute en subtilité, suggère bien davantage qu’elle ne dit les choses, s’intéresse davantage aux troubles, à la psychologie de ses personnages qu’elle ne décrit les faits. À tel point qu’il devient bien difficile de préciser quand et comment les choses ont dérapé. Et encore plus difficile de dire à qui il faut attribuer la faute. Toujours est-il que les frontières ont été franchies et que plus rien ne sera comme avant. On retrouve dans ce livre la même insouciance méridionale, la même caresse du soleil sur les peaux cuivrées et la même fièvre que dans «Plein Soleil» de René Clément. Pour un peu, on entendrait la musique de Nino Rota. Cette beauté qui rend la souffrance encore plus insupportable.
    https://urlz.fr/dcUw

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  • Une impression mitigée à la suite de cette lecture. Le cadre est une belle île grecque dont l'ambiance de vacances et de détente ressort énormément, à la fois dans les descriptions mais aussi les attitudes des personnages. Une sorte d'oisiveté et de lâcher prise les habitent dans la chaleur de...
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    Une impression mitigée à la suite de cette lecture. Le cadre est une belle île grecque dont l'ambiance de vacances et de détente ressort énormément, à la fois dans les descriptions mais aussi les attitudes des personnages. Une sorte d'oisiveté et de lâcher prise les habitent dans la chaleur de l'été. Or, le lâcher prise ne semble pas être le fort de la famille d'Ariane, avec son mari Pierre et leurs enfants Jeanne 15 ans et Guillaume 13 ans. La rencontre avec une autre famille, celle de Viola, Salva et leurs deux enfants Tallulah et Jonas va provoquer un électro-choc et faire voler en éclat le calme et les habitudes de la première famille.

    Le processus d'attractivité de la famille de Viola et Salvo sur celle d'Ariane et Pierre est tout à fait intéressant avec toutes les conséquences impactant chaque membre de la famille. Une phrase illustre bien la situation : " Salva et Viola avaient pu disposer de moi parce que la vulnérabilité préexistait". De même, les processus de destruction puis de reconstruction sont également deux axes forts dans cette lecture. Le lecteur assiste un peu en spectateur à ces divers changements sur la famille d'Ariane, tantôt hébété, tantôt à se demander pourquoi cette acceptation par moments.

    C'est au final une lecture singulière, différente car elle englobe une famille complète, chaque membre à son niveau. Le roman est centré sur la personne d'Ariane et j'ai peut-être regretté que dans un souci d'introspection la narration avance parfois très lentement notamment dans la 1ère partie, m'empêchant de plonger plus vite dans le récit.
    A découvrir.

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  • Le quadrille, c'est cette danse qui entraîne une famille en apparence heureuse depuis vingt ans (Ariane, la mère, Pierre, le père, Jeanne la fille aînée et Guillaume, le fils cadet) dans une spirales de fantasmes, de miroirs aux alouettes, de manipulation, de domination exercés par une autre...
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    Le quadrille, c'est cette danse qui entraîne une famille en apparence heureuse depuis vingt ans (Ariane, la mère, Pierre, le père, Jeanne la fille aînée et Guillaume, le fils cadet) dans une spirales de fantasmes, de miroirs aux alouettes, de manipulation, de domination exercés par une autre famille (Viola, Salva et leurs deux enfants) à laquelle elle se lie l'espace d'un été sur une île grecque.
    On assiste au lâcher-prise d'Ariane et de Pierre, face au tourbillon, à l'attrait sulfureux qu'exercent Viola et Salva; toutes les barrières tombent, tous les interdits sont abolis. Ariane et Pierre en viennent à considérer leur bonheur tranquille comme de l'ennui et s'éloignent l'un de l'autre au point d'en arriver à se haïr. Chaque membre de la famille va dépasser ses limites pour aborder des rivages inconnus et inquiétants donc attirants (soumission sexuelle pour Ariane et Pierre, anorexie et scarification pour Jeanne, grave accident pour Guillaume). La famille implose et chacun, au retour De Grèce, devra se confronter à ses propres démons pour se reconstruire.
    Nous suivons plus particulièrement, dans ce processus, Ariane au prénom prédestiné, qui pénètre le labyrinthe des ses peurs, de ses fantasmes, de ses regrets pour affronter, cinq ans après, les terribles blessures de cet été grec et en ressortir lavée, purifiée, prête à vivre à nouveau.
    Cet été grec est chaud comme le soleil qui inonde le paysage, violent comme les relations qui se tissent entre les huit personnages, fiévreux comme les comportements de chacun, dangereux comme les limites qui sont transgressées. le style est au diapason de l'histoire : tendu, saccadé, nerveux entraînant le/la lecteur/trice dans la spirale destructrice que connaissent Pierre et Ariane.
    Un roman fort sur la renaissance après la perte de tous ses repères.

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