Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
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Ce livre réunissant deux essais, je me permets de faire un billet pour chacun de ces essais.
L'enfance de l'Art
Jean Cau utilise la littérature comme un exutoire. Au lieu de nous proposer un essai constructif, il est là, à geindre, à se plaindre, à chouiner sur sa condition d'écrivain. Non pas parce qu'il n'en vit pas assez bien, mais plutôt parce qu'il en a honte d'en vivre. Journaliste et écrivain, l'auteur se livre à un véritable mea culpa sur la honte qu'il ressent de se faire payer pour écrire. Il a vécu de sa passion, c'est bien, et après... Je ne vois pas quel est l'intérêt d'avoir écrit cet essai, si ce n'est pour se faire une auto-psychanalyse. Et personnellement, je ne considère pas la littérature comme un exutoire psychanalytique que n'importe qui peut arriver à faire, mais plutôt comme un effort intellectuel de mener le lecteur dans la peau d'un personnage qu'il n'est pas et dans une histoire qu'il ne vit pas. Cet essai est certes très bien écrit, mais honnêtement, je m'en moque qu'il se sente coupable de vivre de sa passion, pourquoi pas écrire sur ses constipations passagères tant qu'il y était. Cet essai ne m'a rien appris, ne m'a rien amené, un essai d'une personne encore adolescente dans sa tête encore à se poser des questions existencielles.
Proust, le chat et moi
Un essai philosophique qui traite de "La Recherche" de Marcel Proust, son "oeuvre" de chevet. Je ne suis en aucun cas un philosophe, mais j'ai trouvé cet essai assez décousu, presque sans queue ni tête. C'est encore une fois très bien écrit. Mais je ne suis pas arrivé à discerner le premier du second degré dans ce texte, au point que certains passages m'ont paru discriminatoires et xénophobes. Cet essai d'un extrême pessimisme, sans aucun espoir pour notre civilisation qui se veut être décadente. Encore une fois, comme pour L'enfance de l'Art, je n'ai trouvé aucun intérêt à cet essai. Que c'est ennuyeux de lire une réflexion aussi noire sur une oeuvre qui date de plus d'un demi-siècle, et tout ça, en prenant comme interlocuteur un chat. Il considèrait à ce point l'homme qu'il préférait converser avec un chat.
Ou alors je n'ai rien compris, et ce genre de réflexion n'est pas pour moi, ou quelques-uns penseront comme moi à la lecture de Jean Cau, et je ne serais pas le seul idiot sur cette terre.
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