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Omero, le fils caché

Couverture du livre « Omero, le fils caché » de Christos Markogiannakis aux éditions Plon
  • Date de parution :
  • Editeur : Plon
  • EAN : 9782259316989
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Omero est mort deux fois.
Une première fois à sa naissance - un certificat de décès l'atteste -, une seconde fois ses soixante ans passés.
Quel est ce mystère ?
Le 30 mars 1960, une femme met au monde un enfant prématuré. Il s'agit de Maria Callas. Le père est Aristote Onassis. Le... Voir plus

Omero est mort deux fois.
Une première fois à sa naissance - un certificat de décès l'atteste -, une seconde fois ses soixante ans passés.
Quel est ce mystère ?
Le 30 mars 1960, une femme met au monde un enfant prématuré. Il s'agit de Maria Callas. Le père est Aristote Onassis. Le nouveau-né est déclaré mort dans les heures qui suivent.
Et s'il avait survécu ?
Commence ici l'incroyable histoire d'Omero Lengrini, leur fils caché. Sur les traces de ses illustres parents, d'Athènes à Rome, de Paris à New York, Omero va tirer au clair une saga familiale tissée de mensonges, de manipulations et de tromperies.
Une histoire jusqu'ici inconnue.


Un roman à couper le souffle sur la légende du fils caché de ce couple iconique. Christos Markogiannakis signe un texte troublant où se conjuguent la fiction et l'histoire, la rencontre du polar moderne et de la tragédie grecque.

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Avis (2)

  • Omero vit une enfance heureuse et solitaire loin du mode. Dans cet isolement assumé par le couple que forment ses parents étranges, aimants mais qui ne montrent aucun sentiment maternel ou paternel classique, il est protégé par un parain qui offre, donne, finance, mais n'apparaît jamais.
    Mais...
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    Omero vit une enfance heureuse et solitaire loin du mode. Dans cet isolement assumé par le couple que forment ses parents étranges, aimants mais qui ne montrent aucun sentiment maternel ou paternel classique, il est protégé par un parain qui offre, donne, finance, mais n'apparaît jamais.
    Mais qui est Omero ?

    Dans la vie de Maria Callas, il y aurait eu l'existence d'un enfant prématuré décédé quelques heures après sa naissance.
    Maria Callas l'amoureuse d'Aristote Onassis, riche grec marié et père de deux enfants, célèbre et puissant, amoureux de la divine cantatrice.
    Une relation dense et déchirante, où l'amour le disputait au tragique. Où il n'y avait de place ni pour le couple qu'ils formaient pourtant de manière sporadique mais portés par une attraction irresistible, ni pour un enfant issu de cet amour fou.

    Dans ce roman qui semble nous révéler tant de vérités mais dont l'intrigue est tout sauf avérée, j'ai aimé suivre la vie de chacun des protagonistes.

    S'ils ne sont jamais nommés précisément, j'ai suivi Maria et Aristote, Christina et son frère, Jacqueline et JFK junior, chacune de ces célébrités dont le moindre geste, le moindre acte ou faux pas, était épié par la planète entière pendant des décennies.
    J''étais perplexe en me demandant comment l'auteur allait appréhender cette histoire de filiation sans tomber dans l'excès ou le ridicule. J'ai été happée par Omero le fils caché, mort à la naissance mais dont la vie a été prise en charge par son géniteur. Cet enfant devenu adolescent, cet homme à la recherche de ses racines, qui oublie dans sa quête l'essentiel, sa propre existence, l'amour qui lui a été réellement donné, pour courir toute une vie après les fantômes de ceux qui lui ont été refusés à la naissance.

    Un livre qui donne envie d'écouter les disques de La Callas, de retrouver les personnages qui ont fuit Omero mais l'ont entouré de leur ombre parfois menaçante, souvent protectrice, la mère le père la veuve ou la fille, de savoir si c'était une chance ou une malédiction.

    https://domiclire.wordpress.com/2024/02/11/omero-le-fils-cache-christos-markogiannakis/

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  • Le 30 mars 1960, Maria Callas met au monde un enfant prématuré déclaré mort dans les heures qui suivent. Mais le père étant Aristote Onassis, le bébé est-il vraiment mort ?

    Le narrateur – qui n’interviendra qu’en début et en fin d’ouvrage – a hérité du cahier d’Omero dans lequel il a raconté...
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    Le 30 mars 1960, Maria Callas met au monde un enfant prématuré déclaré mort dans les heures qui suivent. Mais le père étant Aristote Onassis, le bébé est-il vraiment mort ?

    Le narrateur – qui n’interviendra qu’en début et en fin d’ouvrage – a hérité du cahier d’Omero dans lequel il a raconté son enfance et sa quête à l’âge adulte.

    J’ai été surprise qu’Omero soit élevé par un papà et une mamma qui ne sont ni son Père ni sa Mère, dans la région de Milan, avec des cours à domicile jusque tard dans sa scolarité.

    J’ai été ahurie par le nombre de présent que lui offre son parrain, finissant par comprendre qu’il était son vrai Père.

    J’ai aimé qu’à la fin du récit d’Omero, son Père et sa Mère soient devenu père et mère, perdant de leur éloignement.

    J’ai été attristé de lire la fin de vie de Maria Callas, dans un appartement parisien de l’avenue Georges-Mandel, loin de tout et de tous.

    J’ai adoré les Troie Furies qui empêchent Omero et sa Mère de voir son père sur son lit de mort à l’hôpital de Neuilly : la soeur du parrain, sa fille et la Veuve.

    Aucun nom ni prénom ne sera écrit, mais on devine à travers les sobriquets qui est qui : la Veuve, la Divina….

    J’ai découvert un homme pris en charge depuis sa naissance jusqu’à sa mort : une fortune confortable, du personnel qui veille sur ses actes. Ce sera aussi le cas de la petite-fille du Père.

    J’ai découvert avec horreur l’enfance de Maria Callas, avec une mère qui lui préfère sa soeur aînée, plus belle ; qui tente à Athènes de la prostituer à des soldats de l’occupation pendant la guerre (p.248)

    Un auteur qui tout le long de son récit pose la question du destin : moïra, kismet contre les choix personnels.

    J’ai aimé qu’Omero soit éduqué par une jeune femme qui lui fait aimer les mythes antiques grecs. L’adulte y fera sans cesse référence.

    Enfin, j’ai apprécié la dernière rencontre d’Omero avec une descendante de son Père, rencontre qui l’ouvre à sa propre vie.

    Quelques citations :

    Pourquoi ai-je passé ma vie à courir derrière un nom étranger, à vivre par procuration au lieu de revendiquer mon identité propre ? D’un autre côté, nos parents ne sont-ils pas ceux grâce à qui, à cause de qui, en dépit de qui nous devenons ce que nous sommes ? (p.418)

    j’espère qu’elle s’est retrouvé elle-même, avec ou sans ses parents. (p.440)

    L’image que je retiendrai :

    Celle du manoir dans lequel grandit Omero, plein de cadeaux, et surtout, celui du petit bateau baptisé à son nom sur lequel il apprend à naviguer.

    https://alexmotamots.fr/omero-le-fils-cache-christos-markogiannakis/

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