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Christos Markogiannakis

Christos Markogiannakis
Né en Grèce, Christos Markogiannakis est un auteur de romans policiers mêlant l'art et le crime. Après avoir étudié le droit et la criminologie à Athènes et à Paris, il a travaillé pendant plusieurs années comme avocat pénaliste. Il est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, traduits en français, S... Voir plus
Né en Grèce, Christos Markogiannakis est un auteur de romans policiers mêlant l'art et le crime. Après avoir étudié le droit et la criminologie à Athènes et à Paris, il a travaillé pendant plusieurs années comme avocat pénaliste. Il est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, traduits en français, Scènes de crime au Louvre et Scènes de crime à Orsay dans lesquels il analyse la représentation du crime dans les tableaux de ces deux musées. Il est également l'auteur de deux romans policiers Au 5e étage de la faculté de droit (Albin Michel, 2018), Mourir en scène (Albin Michel, 2020).

Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « Auteur de crimes » de Christos Markogiannakis aux éditions Plon

    Matatoune sur Auteur de crimes de Christos Markogiannakis

    Pour son dernier polar, Auteur de crimes, qui est paru en France avant son pays natal, Christos Markogiannakis offre un éloge des romans policiers du début du XXème siècle, de type whodunit, ou roman problème ou roman jeu, dont le Mystère de la chambre close est un exemple significatif.

    Le...
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    Pour son dernier polar, Auteur de crimes, qui est paru en France avant son pays natal, Christos Markogiannakis offre un éloge des romans policiers du début du XXème siècle, de type whodunit, ou roman problème ou roman jeu, dont le Mystère de la chambre close est un exemple significatif.

    Le Capitaine Christophorose Markou est le numéro 2 de la brigade des homicides de l’Attique. Il est confronté à cinq meurtres non élucidés avec le soupçon de plus en plus prégnant que le meurtrier s’est inspiré de sa bibliothèque pour perpétrer ses crimes.
    Brins d’histoire

    Il faudra un retour en arrière, pour comprendre pourquoi le policier est arrivé à cette conclusion. La seconde victime, Iléana Yannouli, 52 ans, est découverte morte sur le trottoir par un balayeur municipal.

    Fan de La Callas, le Capitaine, surnommé Monsieur 100%, tellement il s’investit dans ses enquêtes, est angoissé par ce qu’il ne peut contrôler ou analyser ! Et là, son état mental va se trouver fort affecté !

    Ajoutons à la présentation une aventure de quelques jours avec la profileuse du groupe, Roubini Gaetanou, qu’il regrette déjà. Et, son amie Véra, déjà apparue lors de son précédent polar, Mourir sur scène, partage sa même passion pour les romans policiers.

    Pour tous les meurtres, le vol n’est pas le mobile et le coup de folie est démenti par l’absence d’indices. L’enquête de Christos Markogiannakis se met en place, autour d’un club de lecture de polar, mais aucune piste ne se profile !
    Hommage à la littérature policière

    Auteur de crimes de Christos Markogiannakis est de facture classique où les détails sont semés tranquillement au fil des pages pour laisser le lecteur s’impliquer dans l’enquête. Bien évidemment, les rebondissements prouveront la piètre capacité de celui-ci à la résoudre. Car, il faudra l’étincelle intuitive du bon policier pour que le Capitaine trouve enfin une piste !

    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2023/06/26/christos-markogiannakis-auteur-de-crime/

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    Couverture du livre « Au 5e étage de la faculté de droit » de Christos Markogiannakis aux éditions Albin Michel

    Bill sur Au 5e étage de la faculté de droit de Christos Markogiannakis

    Alors que sitôt arrive de Paris, il se précipite à la fac de droit pour un rendez vous tardif avec son directeur de thèse, Anghelos Kondylis bute sur un cadavre ... Et se fait assassiner à son tour.

    Markou, ancien condisciple en master de criminologie d''Anghelos se trouve charge de...
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    Alors que sitôt arrive de Paris, il se précipite à la fac de droit pour un rendez vous tardif avec son directeur de thèse, Anghelos Kondylis bute sur un cadavre ... Et se fait assassiner à son tour.

    Markou, ancien condisciple en master de criminologie d''Anghelos se trouve charge de l'enquête, hautement sensible.

    Entre rivalités amoureuses, soupçons de corruption, détournements en tous genres et liaisons secrètes, il passera au crible les témoignages de ses anciens professeurs pour déceler la vérité sur l'assassinat de la prof la moins aimée du département et de l'étudiant le plus apprécié ! 

    Un roman d'autant plus intéressant que la découverte du coupable n'est pas la fin du roman et que dans une conclusion a la Hercule Poirot, tous les protagonistes se trouvent réunis et leurs turpitudes dévoilées ...

    Bref un roman très plaisant que j'ai lu in situ. 

    Une écriture plaisante, des personnages bien définis, un mobile peu fréquent et de trop rares incursions dans les rues d'Athènes 

    Un auteur dont je vais guetter les prochaines productions. 

    Une belle découverte.

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    Couverture du livre « Mourir en scène » de Christos Markogiannakis aux éditions Albin Michel

    Musemania sur Mourir en scène de Christos Markogiannakis

    J’avais déjà eu l’occasion de lire cet auteur grec, Christos Markogiannakis, avec son très bon premier thriller, « Au 5ème étage de la faculté de droit ». Ayant moi-même fait des études de juriste, pour moi, c’était un polar de circonstance. Vous pouvez en retrouver ma chronique-flash de...
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    J’avais déjà eu l’occasion de lire cet auteur grec, Christos Markogiannakis, avec son très bon premier thriller, « Au 5ème étage de la faculté de droit ». Ayant moi-même fait des études de juriste, pour moi, c’était un polar de circonstance. Vous pouvez en retrouver ma chronique-flash de l’époque sur mon blog.

    Ici, on en est déjà à son troisième thriller. Les décors prennent encore une fois placent en Grèce. Quel bonheur quand le ciel est gris, qu’il pleut sans arrêt et que les prémisses de l’hiver s’installent !

    L’histoire commence en fait par la fin, je ne vous en révèle rien puisque la quatrième de couverture annonce la couleur. Ensuite, l’enquête se fait comme à compte-à-rebours. On retourne quelques semaines en arrière afin de comprendre comment on a pu en arriver là.

    Malgré la consonance des noms grecs qui auraient pu facilement me perdre, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette intrigue. Alors qu’on pense à chaque fois avoir démêlé les ficelles, l’auteur offre un rebondissement qui fait perdre nos certitudes.

    C’est frais, agréable à lire et offre un très bon divertissement. Christos Markogiannakis est définitivement un des auteurs grecs de littérature noire à garder le nom en mémoire.

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    Couverture du livre « Au 5e étage de la faculté de droit » de Christos Markogiannakis aux éditions Albin Michel

    CATHIE LOUVET sur Au 5e étage de la faculté de droit de Christos Markogiannakis

    Au Cinquième étage de la Faculté de Droit, paru en Grèce en 2014, a été publié par les éditions Albin Michel en 2018. Le style fluide est neutre, tel un compte-rendu journalistique, afin de laisser place aux éléments de l'enquête, sans s'encombrer de détails inutiles: "A peine arrivé dans son...
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    Au Cinquième étage de la Faculté de Droit, paru en Grèce en 2014, a été publié par les éditions Albin Michel en 2018. Le style fluide est neutre, tel un compte-rendu journalistique, afin de laisser place aux éléments de l'enquête, sans s'encombrer de détails inutiles: "A peine arrivé dans son bureau, il avait étalé devant lui tous les clichés, ceux qui avaient été pris par la police scientifique sur le lieu de crime et ceux du médecin légiste. Cette mosaïque macabre occupait les trois quarts de la table. La surface restante disparaissait sous le rapport d'autopsie et l'analyse de la scène de crime." (Page 135). L'histoire est racontée à la 3e personne, au passé.
    Construction: chaque début de chapitre précise la date, l'heure et le lieu, comme dans un rapport d'enquête.

    14 février au matin. Dans les couloirs de la faculté de droit, section de criminologie, au 5e étage, découverte de deux corps: Irini Siomou, maître de conférences, et le doctorant Anghelos Kondylis: tous les deux ont été abattus par balle la veille au soir, aux environs de vingt-trois heures. Chargé d'enquêter sur ce double meurtre fort mystérieux, le jeune diplômé Christophoros Markou entre de plain-pied dans l'univers secret de l'Université. Qui a tué et pourquoi?
    Qu'a-t-il bien pu se passer? Que faisaient les deux victimes à une heure aussi tardive dans les locaux de la faculté de droit? Comment expliquer que des coups de feu aient été tirés sans que le gardien n'entende quoi que ce soit? Et comment expliquer le choix des victimes? Avaient-elles une chose en commun qui le justifie ou était-ce juste du hasard?
    Qui avait un mobile pour assassiner Siomou qui ne s'entendait avec personne et faisant régner une ambiance pesante dans le département? A peu près n'importe quel collègue ou étudiant, vu que tout le monde ou presque possède une clef du bâtiment...
    Pourquoi Kondylis, qui rentrait de son séjour à Paris, est-il venu directement de l'aéroport alors que son rendez-vous avec le docteur Daniéli, sa directrice de thèse, avait été annulé? Et où est passée la sacoche en cuir qu'il avait avec lui en arrivant? Et celle de Sioman dont elle ne se séparait jamais?
    Autant de questions auxquelles le jeune inspecteur devra trouver de réponses s'il veut faire la lumière sur ces crimes qui endeuillent la faculté. Entre ambitions professionnelles, compromissions, lâchetés et vanités, il aura fort à faire, d'autant que mobiles et suspects se bousculent...

    La particularité de ce roman est qu'il se déroule à huis-clos, dans les locaux da l'université d'Athènes, au cinquième étage précisément. De ce fait, les seules descriptions détaillées concernent le lieu du crime et ses environs: "au bout du couloir qui desservait sept bureaux d'enseignants et quatre salles de cours, ainsi que les toilettes de l'étage, près du hall d'entrée." (Pages 17-18) =>Plutôt curieux comme endroit pour abattre deux personnes. Si ce n'était l'heure tardive, n'importe qui aurait pu déranger le tueur. Extrêmement perturbant...
    D'autant que le département jouit d'une reconnaissance et d'une réputation internationales, attirant de nombreux candidats...Mais la face cachée est bien moins reluisante, car le département est un microcosme où se jouent des conflits, des rivalités, des ambitions, des lâchetés aussi, créant une atmosphère délétère peu propice à une ambiance de travail où chacun pourrait se consacrer à ses études et ses recherches en toute sérénité.

    Un polar très intéressant parce qu'il donne de la Grèce d'aujourd'hui un aperçu différent de celui de Petros Markaris dans Pain, éducation, liberté, Liquidations à la grecque, ou encore Le Justicier d'Athènes, romans plus ancrés dans les difficultés quotidiennes sur fond de faillite du pays. Au cinquième étage de la faculté de droit est un polar dans la pure tradition du whodunit avec des personnages travaillant dans le même lieu, tous suspects car tous ayant un mobile et l'occasion, si on considère les alibis facilement démontables. 
    Le +: particularités de l'enquête menée par Markou qui a fréquenté le département lors de ses études en criminologie, deux ans avant les meurtres. Il connaît la plupart des professeurs et certains étudiants. Déjà, à l'époque, il avait ressenti le malaise qui minait le département, sans se douter que les choses pourraient aller aussi loin: "Le point de départ était toujours le même: la posture scientifique d'Untel contestée par ses collègues ou u désaccord théorique qui débouchait neuf fois sur dix sur des attaques et des jugements personnels, quand cela ne dégénérait pas en violence verbale. Les étudiants, d'abord un peu surpris, puis franchement amusés de voir surgir ces disputes... ne se doutaient pas que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg. Ces scènes divertissantes étaient le signe de l'atmosphère délétère qui régnait dans le département et qui, sans que personne puisse le deviner à l'époque, laissait présager l'événement qui l'avait ramené sur les lieux, ce 14 février." (Page 17).