Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
« Mes Outre-mers » tout d'abord. Pardon pour cette sorte de prétention possessive. Il ne s'agit pas du tout d'une volonté d'appropriation mais tout simplement d'une impudeur affective. La confession d'un profond attachement à ces femmes et ces hommes, ces pays et ces entités improbables qui m'ont été donnés de découvrir.
L'image de couverture de ce livre ensuite. En Nouvelle-Calédonie, on l'appelle trutru en drehu ou encore toutoute. Pu en Polynésie ou lambri aux Antilles... Le son de la conque est sans doute le seul repère fragile qui émerge de ce maelstrom de langues, de cultures, de géographies et d'histoires. Il transcende les frontières et s'adapte. Comme un souvenir d'universel dans cet océan de diversité.
L'itinérance enfin. À la fois itinéraire et errance. Nécessité de se frayer un chemin et risque de se perdre. Chercher à comprendre et se faire interpeler. En ces temps de certitudes et de prétentions, le sentier des outre-mer est une initiation au doute et, pour reprendre le mot d'Édouard Glissant, au tremblement. Les racines et les horizons se culbutent pour nous apprendre à baisser la tête, tendre l'oreille, ouvrir grand les yeux pour engager enfin une conversation avec l'autre. Et comme dans les coutumes kanak, les choses essentielles se partagent souvent à voix basse.
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