« Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. » À l'automne 1776, Rousseau, alors au crépuscule de sa vie, trouve refuge loin du « torrent du monde », dans une bienheureuse solitude magnifiée par la beauté de la nature. Au gré de ses promenades, le philosophe marche à la rencontre de lui-même, dans une introspection lyrique, admirablement sensible : entre souvenirs et méditations, il y embrasse le plaisir de la mémoire et de l'écriture, dans la pure conscience d'exister.
Une merveille de romantisme (ou de pré-romantisme). Une mention spéciale pour la sixième et la dernière promenades. A redécouvrir absolument !
Ce livre est en quelque sorte la suite des "Confessions". Il réfléchit sur des anecdotes qui lui sont arrivées. Certaines sont d'ailleurs très drôle comme sa façon d'éviter un dogue allemand en sautant et en se retrouvant parterre avec des dents de cassées et des blessures diverses. Il s'étonne ensuite d'être victime des moqueries de son entourage...
Paru en 1782, sa rédaction s'est établie tout au long des deux dernières années de sa vie, de 1776 à 1778. La dixième de ses promenades reste inachevée...
J'ai beaucoup aimé la sensibilité et l'humanité de Rousseau, qui transparait dans ce livre. Il était un grand homme : serait-ce le genre de personnages qu'on appelle "prophète" ?
Heureusement que je l'ai lu à un certain âge, car sinon il est difficile de suivre Rousseau dans ses rêveries
Paradoxalement le rédacteur du contrat social était asocial, voire paranoïaque Grand marcheur, dans des moments plus posés, au fil de ses petites et plus longues pérégrinations il nous a laissé ces quelques belles pages
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