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Les ombres de l'Huis Prunelle t.1

Couverture du livre « Les ombres de l'Huis Prunelle t.1 » de Daniele Jankowski aux éditions Gunten
  • Date de parution :
  • Editeur : Gunten
  • EAN : 9782366820133
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pour échapper à l'emprise familiale, Mathilde, jeune bachelière provençale se lance dans l'enseignement au cours des années 76, 77. Elle est nommée suppléante, dans un hameau reculé du Morvan, L'Huis Prunelle. Courageuse, idéaliste, passionnée et responsable, elle désire inculquer aux enfants... Voir plus

Pour échapper à l'emprise familiale, Mathilde, jeune bachelière provençale se lance dans l'enseignement au cours des années 76, 77. Elle est nommée suppléante, dans un hameau reculé du Morvan, L'Huis Prunelle. Courageuse, idéaliste, passionnée et responsable, elle désire inculquer aux enfants les valeurs essentielles. Afin d'acquérir l'examen final, le CAP, elle doit se rendre aux réunions pédagogiques à la ville voisine, Château-Chinon. C'est là qu'elle croit rencontrer l'amour sous les traits de Pierre Marcheseuil, un autre remplaçant. Après un été inoubliable en sa compagnie, elle découvre qu'elle attend un enfant. Pierre qui l'avait éblouie, puis aveuglée, l'abandonne... Commence alors une descente aux enfers dans un parfum de scandale, de détresse et d'isolement, qui la conduit en exil au coeur de la forêt morvandelle, où elle trouve refuge et amitié dans une ferme, auprès de la mère Bobin. Puis une lueur vient éclairer sa pénombre et réchauffer sa solitude... Il se nomme Baptiste... et fait chavirer son coeur et... son destin. Avec Danièle Jankowski, auteur du « Cavalier de coeur », son précédent roman, on ne cesse d'avoir le nôtre au galop... Dans des paysages de rêve malgré les cauchemars... Danièle persiste et signe pour une nouvelle chevauchée sentimentale et romanesque. Extrait : La nuit me cernait de toutes parts, cherchait à s'emparer de moi, hostile, à la limite fort menaçante... Dans cette forêt profonde du Morvan, où prospéraient, se multipliaient conifères et feuillus, chaque essence luttait pour éliminer l'autre s'appropriant la moindre trouée de lumière dans le dessein de s'élancer haut vers le ciel. Par la force des choses, les arbres se mélangeaient, se liaient, s'entremêlaient de manière inextricable, protégeant ainsi leur territoire de toute intrusion humaine. Dans cet univers végétal, minéral -?ici et là, quelques roches granitiques jaillissaient du sol?- le silence pesait sur ma poitrine, se saisissait de ma raison à la manière d'une pieuvre, comme si elle désirait l'étouffer à l'aide de ses tentacules extrêmement dangereuses.

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