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Les magnolias

Couverture du livre « Les magnolias » de Florent Oiseau aux éditions Allary
  • Date de parution :
  • Editeur : Allary
  • EAN : 9782370733061
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

- Caramel ;
- Pompon ;
- Cachou...
Il y a des gens, dans la vie, dont l'unique préoccupation semble d'imaginer des noms de poneys. Alain est de ceux-là. Sa carrière d'acteur au point mort - depuis qu'il en a joué un, dans un polar de l'été, sur TF1 -, le quarantenaire disperse ses jours. Chez... Voir plus

- Caramel ;
- Pompon ;
- Cachou...
Il y a des gens, dans la vie, dont l'unique préoccupation semble d'imaginer des noms de poneys. Alain est de ceux-là. Sa carrière d'acteur au point mort - depuis qu'il en a joué un, dans un polar de l'été, sur TF1 -, le quarantenaire disperse ses jours. Chez Rosie en matinée - voluptés de camionnette - et le dimanche aux Magnolias - où sa grand-mère s'éteint doucement. On partage une part de quatre-quarts, sans oublier les canards, et puis Mamie chuchote :
« J'aimerais que tu m'aides à mourir. » Autant dire à vivre... La seconde d'après, elle a déjà oublié. Pas Alain. Tant pis pour les poneys : il vient de trouver là, peut-être, un rôle à sa portée...

Dans la lignée de Je vais m'y mettre et de Paris-Venise, Florent Oiseau brosse un nouveau portrait de loser magnifique - une parenthèse en Renault Fuego où valsent sandwiches aux flageolets, secrets de famille et cuites à la vieille prune, pour l'amour d'une grand-mère.

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Articles (7)

Avis (34)

  • Alain est un acteur d'une quarantaine d'année qui n'a joué que le rôle d'un mort dans une série TV. Il occupe ses jours comme il peut entre son pseudo agent Rico et les visites à sa grand mère qui s'éteint peu à peu dans la maison de retraite les Magnolias.

    C'est l'histoire d'un loser au...
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    Alain est un acteur d'une quarantaine d'année qui n'a joué que le rôle d'un mort dans une série TV. Il occupe ses jours comme il peut entre son pseudo agent Rico et les visites à sa grand mère qui s'éteint peu à peu dans la maison de retraite les Magnolias.

    C'est l'histoire d'un loser au grand coeur qui ne sait pas dire non. Un personnage presque insignifiant dont la vie va changerl. C'est drôle, doux, poétique, émouvant. L'écriture est fluide et tranquille, à la fois juste et imagée. On s'attache à ce personnage d'Alain, sans pitié mais plutôt avec empathie. On se dit que ça pourrait être un de nos potes.

    J'ai aimé ce mélange de tendresse et de cruauté, d'ennui et de fragilité.

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  • Les Magnolias, l’EHPAD, la grand-mère, Alain, Michel l’oncle et Rico le meilleur ami. Voilà les ingrédients du roman de Florent Oiseau. À cela s’ajoutent de la tendresse, de la lucidité, de la tristesse, de la fatalité, de l’humour, du un peu n ‘importe quoi. Alors ce roman, j’en avais tellement...
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    Les Magnolias, l’EHPAD, la grand-mère, Alain, Michel l’oncle et Rico le meilleur ami. Voilà les ingrédients du roman de Florent Oiseau. À cela s’ajoutent de la tendresse, de la lucidité, de la tristesse, de la fatalité, de l’humour, du un peu n ‘importe quoi. Alors ce roman, j’en avais tellement entendu parlé que j’avais une appréhension lors de ma lecture. Et si j’en attendais trop au final?
    Ma lecture fut très agréable et j’ai trouvé la plume de l’auteur en adéquation avec ces Magnolias justement. Les Magnolias, c’est malheureusement là où les vieux sont, où les visites se font rares voire inexistantes, où la mémoire se délite, où la nourriture n’est franchement pas de la gastronomie… Cependant, certains vieux ont de la chance d’avoir un petit-fils aussi présent, aimant, attentionné. Alain est ce genre de petit-fils et il même est prêté aux autres!! Il est là tous les dimanches. Pour lui, c’est vital de voir sa grand-mère même si elle est sourde et aveugle.

    Sujet délicat mais tellement vrai: la vie en EHPAD et la perte d’autonomie, de mémoire de nos personnes âgées. Leur vie là-bas. Leur solitude. En fait, cela fait peur de vieillir. Mais Florent Oiseau a voulu, à côté de tout cela, montrer le lien que les grands-parents et petits-enfants peuvent se créer. Cette importance d’être près d’eux. Des petits bonheurs qu’ils nous apportent et des moments de joie même si la tristesse n’est jamais bien loin. L’auteur glisse des touches de tendresse, de sensibilité, de l’humour noir, de la réalité, de la vie. C’est touchant de réalisme et de banalité. C’est touchant d’extraordinaire et de simplicité. « Les Magnolias » sont à découvrir!

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  • Alain est un de ces losers attachants dont aime tant nous parler Florent Oiseau. Acteur sans contrat, sa seule activité, faute de trouver un tournage, semble être de noter dans un carnet d’hypothétiques noms de poney et d’aller voir Rosie dans sa camionnette tarifée. N’hésitant devant aucun...
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    Alain est un de ces losers attachants dont aime tant nous parler Florent Oiseau. Acteur sans contrat, sa seule activité, faute de trouver un tournage, semble être de noter dans un carnet d’hypothétiques noms de poney et d’aller voir Rosie dans sa camionnette tarifée. N’hésitant devant aucun sacrifice et le cœur sur la main, il héberge même dans son humble logis son ami Rico, son attaché de presse plus magouilleur que bosseur.

    Alain vivote mais malgré tout il prend soin chaque semaine d’aller voir sa chère grand-mère qui s’éteint peu à peu à l’Ehpad Les Magnolias. Si elle a été placée là par ses enfants, ceux-ci semblent l’oublier en attendant l’héritage. Mais Alain aime aller la voir dans cet établissement qui sent la solitude et la vieillesse. Il mange avec elle l’insipide quatre-quarts servi au goûter, et l’emmène faire un tour dans le parc. Jusqu’au jour où cette mamie parfois un peu gâteuse lui demande de l’aider à mourir.

    A-t-il bien entendu ? Pour en être sûr, et ne sachant que faire, Alain décide de venir plus souvent. Et de retrouver son oncle. Car cet obscur célibataire est le seul autre visiteur de cette grand-mère sur le départ. Il soulève alors quelques secrets, quelques animosités comme on en trouve souvent dans les familles, et lève le voile sur la jeunesse de cette femme qu’il ne connait peut-être pas si bien que cela.

    Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/08/20/les-magnolias-florent-oiseau/

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  • Doux-dingue. Le mot qui correspond le mieux à cette histoire. Alain est un personnage d'une quarantaine d'années qui est un beau raté. Il a été figurant dans un telefilm, son plus grand et seul rôle (il a joué le rôle d'un cadavre !). Il a pour amis une prostituée à 2 balles et un homo par choix...
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    Doux-dingue. Le mot qui correspond le mieux à cette histoire. Alain est un personnage d'une quarantaine d'années qui est un beau raté. Il a été figurant dans un telefilm, son plus grand et seul rôle (il a joué le rôle d'un cadavre !). Il a pour amis une prostituée à 2 balles et un homo par choix (au moins quand on est homo, on est sûr de ne pas etre embêté par des gosses). Mais, surtout, il a sa grand-mère, résidente d'un Ehpad au doux nom de "magnolias". Une grand-mère qui n'est finalement pas celle quil croyait être. Complètement loufoque, plein d'humour et de tendresse ce livre m'a fait passer un bon moment de légèreté.

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  • Très belle rencontre !
    L'humour et le ton utilisés par Florent Loiseau n'empêchent pas de poser certaines réflexions.
    La narration est fluide et agréable.
    Ce que j'ai trouvais de surprenant dans ce roman est que, en ouvrant le livre à n'importe quelle page, au hasard, on y trouve de la...
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    Très belle rencontre !
    L'humour et le ton utilisés par Florent Loiseau n'empêchent pas de poser certaines réflexions.
    La narration est fluide et agréable.
    Ce que j'ai trouvais de surprenant dans ce roman est que, en ouvrant le livre à n'importe quelle page, au hasard, on y trouve de la poésie et l'on saisit l'instant décrit. Il n'est pas besoin de connaître l'avant et l'après pour comprendre.
    J' ai aimé ce livre.

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  • Un livre plein de tendresse, d'humour, de réflexion sur notre relation à nos anciens. Le verbe est beau. Bravo.
    Ce Florent est un oiseau à la très belle plume.

    Un livre plein de tendresse, d'humour, de réflexion sur notre relation à nos anciens. Le verbe est beau. Bravo.
    Ce Florent est un oiseau à la très belle plume.

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  • Tendre, émouvant, si plausible qu’il arrime sur son passage l’envergure parfumée des magnolias. Ce beau livre est un hommage au temps qui passe et dont le fil qui s’amenuise devient le fil d’Ariane. Sa magnanimité est une vertu et un cahier du jour. Florian Oiseau écrit en hurlant à la vie. En...
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    Tendre, émouvant, si plausible qu’il arrime sur son passage l’envergure parfumée des magnolias. Ce beau livre est un hommage au temps qui passe et dont le fil qui s’amenuise devient le fil d’Ariane. Sa magnanimité est une vertu et un cahier du jour. Florian Oiseau écrit en hurlant à la vie. En prenant à bras le corps le Carpe Diem. L’instant présent qui fige l’instantané fugace et en fait un arc-en-ciel qu’on ne peut quitter des yeux. L’histoire est profondément humaniste, attentionnée. On s’enivre de ces heures passées auprès de sa grand-mère. On aime les gestes retenus, charme de la pudeur. Les regards de chapelles et l’hymne intergénérationnel. L’écriture est une bouffée d’oxygène. Elle assemble les jours en dentelle. Elle déploie les heures en gravité silencieuse. Riche de métaphores, de symboles, de paraboles, d’images, Florian Oiseau est doué, très. Pour faire sourire et rire son auditoire. « - Les cigales, je te parle des cigales. -Ah, pardon, j’avais compris les tziganes. » Alain rend visite en pavlovienne attention, chaque dimanche à sa grand-mère résidente à « Les Magnolias ». Note dans un carnet repère, des noms de poneys. S’accroche à ces derniers, bouées de sauvetage. Et là, c’est la malice qui remporte la palme. L’humour aussi, qui, sous son écorce est alarme et solitude. Alain est acteur. Sans rôle. Jamais. Et là, l’ampleur est lumière et diapason. On aime la quête de cet homme fragile. Eperdument romantique. Ces croisées de vies qui vont se rejoindre pour un dernier tour de piste de danses. Fil d’Ariane essentiel et salvateur. La page 161 est à apprendre par cœur. « Pourtant derrière les ronds de serviette, sous les gants de toilette, au fond du panier à pain, se cachait une autre histoire, une autre réalité. » Alain vit avec un colocataire, Rico. Dont on apprécie le calme olympien, les observations, la pondération. Il connaît d’Alain les tourments et les doutes existentialistes. Alain va changer. Chercher sa voie au travers des visites de plus en plus nombreuses à sa grand-mère aveugle, sourde à contrario subtile et perspicace et qui veut mourir. Dormir dans l’antre familial, chez cette dernière, creuser son nid dans les draps jaunis. Revoir son cousin Michel un anti-héros terne et alcoolique empreint de souffrances liées à son enfance donc à sa mère, donc la grand-mère d’Alain. « Mes magnolias » est à l’instar d’un linge frais claquant au vent des rappels. Il est initiatique. L’humanité est couronne des rois. C’est un roman soleil, plénitude et sourires voire rires. A lire en plein été ou près d’un feu en plein hiver. Publié par les Editions Allary, « Les Magnolias » est en lice pour le Prix Orange des Lecteurs 2020.

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