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Les chroniques de l'oeil-de-boeuf t.3 ; le régent ; 1715-1725

Couverture du livre « Les chroniques de l'oeil-de-boeuf t.3 ; le régent ; 1715-1725 » de Jean Castarede aux éditions France-empire
Résumé:

Après la publication des deux premiers tomes concernant les deux parties du règne de Louis XIV : 1659-1684 et 1685-1715. Présenté comme les deux premiers tomes, par Jean Castarède, ce troisième tome est intéressant à double titre. D'abord parce qu'il porte sur une des périodes les plus... Voir plus

Après la publication des deux premiers tomes concernant les deux parties du règne de Louis XIV : 1659-1684 et 1685-1715. Présenté comme les deux premiers tomes, par Jean Castarède, ce troisième tome est intéressant à double titre. D'abord parce qu'il porte sur une des périodes les plus controversées de l'histoire de France et également mal connu que l'on a assimilée à la banqueroute financière du banquier écossais Law. C'est la régence de 1715-1722.
Un autre avantage de cette publication est qu'elle se présente sous forme d'éphéméride : tous les événements sont présentés année par année, sous forme chronologique ce qui est le seul moyen d'avoir les bonnes références alors que cette habitude est en train de se perdre dans l'enseignement de l'histoire.
Ce troisième tome est d'autant plus instructif que les historiens ont beaucoup brouillé l'image du régent en retenant surtout ses frivolités : les débauches avec leurs « petits » soupers scandaleux. Quant au système Law, on oublie qu'il aurait pu réussir et a peut-être évité la ruine de l'État. Par ailleurs, la politique étrangère du régent écarte les guerres coûteuses et réussit à trouver un équilibre entre l'Angleterre, l'Autriche et l'Espagne, ce qui est une réussite. Ainsi le régent, grâce à ce livre et malgré son libertinage est en partie réhabilité. Et surtout, ces chroniques restent, à l'image des premiers tomes, savoureuses, cocasses faisant la part belle à ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui les cancans ou les révélations ce que l'on appellerait aujourd'hui la presse « people » ou celles des tabloïdes anglaises.
S'y ajoute un style incomparable digne de Saint Simon : élégant, raffiné. Même s'il est quelquefois osé et cru ce style léger va ouvrir ce XVIIIe siècle qui sera celui du libertinage puis de la liberté.

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