Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Né en 932 et mort, encore jeune, en 968, Abû Firâs était un prince de la famille hamdanite, dont l'un des membres, son cousin Sayf al-Dawla, régnait sur la Syrie du Nord et la haute Mésopotamie au xe siècle.
Gouverneur de province et engagé en tant que tel dans les interminables guerres contre les Byzantins, il incarne dans l'histoire de la poésie arabe le personnage du preux chevalier doublé d'un poète élégiaque qu'on dirait parfois préromantique. Les Rûmiyyât (Byzantines) constituent la partie la plus justement célèbre de son oeuvre, composée durant sa captivité à Constantinople. Il y exprime avec une poignante simplicité sa nostalgie du pays natal, décrit ses lourdes chaînes de prisonnier, évoque douloureusement le souvenir de sa vieille mère et reproche à ses amis de ne pas chercher à le libérer.
Comme à son habitude, André Miquel nous offre une magnifique traduction, rythmée et rimée, de ces poèmes qui comptent parmi les plus beaux de la langue arabe et dont certains, mis en musique, ont acquis une grande notoriété populaire.
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