Le présent ouvrage part du paradigme dominant de la « philosophie du langage », qui accorde une place particulièrement importante à la signification, afin de montrer les mérites et les limites d'une telle conception du langage. Il s'agit à la fois d'interroger la « philosophie du langage » elle-même, et son identification à la philosophie analytique, et de la confronter à l'histoire de la philosophie, c'est-à-dire à d'autres modèles possibles du langage. Les différentes contributions portent non seulement sur Frege, Russell, Austin, Wittgenstein, etc., mais aussi sur Platon, Aristote, les stoïciens, pour la période antique, Leibniz et Hegel, pour la période moderne, et Heidegger et Derrida, pour la période contemporaine, ou encore sur les rapports entre langage et logique, et plus généralement entre langage et philosophie.
Avec les contributions de Jocelyn Benoist, Curzio Chiesa, Pascal Engel, Stefano Gensini, Gilles Kévorkian, Bernard Mabille, Jean-Michel Roy, Jean-Marie Vaysse et Gerard Verbeke.
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