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L'animal est-il un philosophe ? ; poussins kantiens et bonobos aristotéliciens

Couverture du livre « L'animal est-il un philosophe ? ; poussins kantiens et bonobos aristotéliciens » de Yves Christen aux éditions Odile Jacob
Résumé:

- « Parce que les animaux, humains ou non humains, ne sont pas les jouets passifs du monde qui les entourent et qu'ils en sont au contraire les créateurs actifs, parce qu'ils sont porteurs de weltanschauung (conception personnelle du monde), je les considère comme des philosophes.
- Mieux, je... Voir plus

- « Parce que les animaux, humains ou non humains, ne sont pas les jouets passifs du monde qui les entourent et qu'ils en sont au contraire les créateurs actifs, parce qu'ils sont porteurs de weltanschauung (conception personnelle du monde), je les considère comme des philosophes.
- Mieux, je propose de définir l'animal comme la créature capable d'élaborer une conception du monde.
Appelons un tel être, apte à comprendre et à imaginer le monde, un philosophe.
- Afin de clarifier les choses, je voudrais faire comprendre qu'il ne s'agit pas à mes yeux d'évoquer une situation à la marge, par exemple les exploits de quelques grands singes, cousins notoires de notre espèce, mais bien d'un critère général, de nature à imposer une définition : l'animal est un philosophe et il l'est obligatoirement, par nature.
- Je n'ignore pas ce que cette façon de voir peut avoir de paradoxal puisque la plupart des philosophes se sont efforcés de construire une barrière entre l'homme et l'animal ou de définir le premier par rapport au second. Cette tentative n'a, quant au fond, pas plus de sens que d'opposer le rouge-gorge aux oiseaux ou le chimpanzé aux bêtes », Y. C.

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