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La marche du cavalier

Couverture du livre « La marche du cavalier » de Genevieve Brisac aux éditions Points
  • Date de parution :
  • Editeur : Points
  • EAN : 9782757830116
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Écrire, pour une femme, est-ce faire un pas de côté ? D'où vient l'illégitimité dont les femmes écrivains sont frappées ? Et si notre monde était trop bruyant, trop académique, pour entendre leurs voix subtiles et légères, mais aussi profondes et rebelles. De Jane Austen à Virginia Woolf, en... Voir plus

Écrire, pour une femme, est-ce faire un pas de côté ? D'où vient l'illégitimité dont les femmes écrivains sont frappées ? Et si notre monde était trop bruyant, trop académique, pour entendre leurs voix subtiles et légères, mais aussi profondes et rebelles. De Jane Austen à Virginia Woolf, en passant par Alice Munro et Karen Blixen, Geneviève Brisac approche l'énigme de la création sexuée.

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Avis (1)

  • Geneviève Brisac parle des écrivaines qu’elle aime. Elle raconte certains de leurs romans et ce qui l’a touchée dans leurs personnages, leur façon d’écrire et de raconter. Elle parle essentiellement d’écrivaines dont je n’avais personnellement jamais entendu parler (Grace Perley, Ludmila...
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    Geneviève Brisac parle des écrivaines qu’elle aime. Elle raconte certains de leurs romans et ce qui l’a touchée dans leurs personnages, leur façon d’écrire et de raconter. Elle parle essentiellement d’écrivaines dont je n’avais personnellement jamais entendu parler (Grace Perley, Ludmila Oulitskaïa, Flannery O’Conner, etc.).

    Dans « l’introduction » de cet essai, se trouve une question très intéressante, cachée au milieu d’un nombre considérable de grandes considérations sociales et politiques parfaitement vagues (et dont on peut légitimement douter de la valeur) :

    « Y a-t-il une littérature féminine ? » (page 11)

    Quel sujet intéressant ! Malheureusement pour le lecteur, Geneviève Brisac s’égare parmi toutes ses explications de texte et en oublie de construire une argumentation structurée autour de cette passionnante question. Cela m’a rendue furieuse de « gaspiller » un tel sujet, au point que je n’ai vu que des défauts dans ce livre et j’en ai été incapable de prendre du recul.

    Je reproche à cet essai non seulement son absence de structure argumentative mais aussi le fait qu’il soit parfois très décousu (à moins que l’introduction n’ait vocation à décourager les lecteurs les moins braves ?) et rempli de banalités. Geneviève Brisac passe du coq à l’âne, ouvre des parenthèses hors sujet et en change d’un paragraphe à un autre. Dès le début de son essai, elle écrit « On découvre ce que l’on pense en écrivant » (p.11), considération avec laquelle je suis plutôt d’accord mais cela ne veut pas dire qu’un écrivain/essayiste peut se contenter de jeter des phrases sur le papier, en découvrant sa propre pensée. L’écriture doit être travaillée !

    Si vous cherchez donc un bon livre qui traite de la question de l’écriture des femmes, je vous conseille plutôt de vous offrir Une chambre à soi de Virginia Woolf.

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