L'impact à long terme de la mémoire précoce des odeurs reste peu connu chez l'enfant humain. Ce travail vise à examiner le développement des réponses préférentielles envers les odeurs expérimentées en période néonatale et leur rétention au cours de deux premières années. Il utilise une démarche, à la fois expérimentale, comportementale et naturaliste , en mettant à profit un contexte d'apprentissage écologique: la tétée au sein. Les résultats démontrent que le nouveau-né humain est attentif aux propriétés olfactives de sa mère, et mémorise les odeurs naturelles et artificielles maternelles au cours de la tétée. Cette mémoire précoce oriente les préférences olfactives et est suffisamment stable pour pouvoir être maintenue pendant plus d'un an et demi et peut être plus encore. Elle est donc en mesure d'influencer les motivations et comportements ultérieurs de choix alimentaires et relations sociales. Cet ouvrage s'adresse aux psychologues, étudiants et enseignants-chercheurs en psychologie et psychobiologie, et professionnels de santé s'intéressant au développement de l'enfant.
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