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Justice a dachau

Couverture du livre « Justice a dachau » de Greene-J aux éditions Calmann-levy
Résumé:

Le monde garde en mémoire le procès de Nuremberg, où furent jugés une poignée de dignitaires nazis responsables de la politique de conquête, d'asservissement et d'extermination menée par le IIIe Reich pendant douze ans. Mais qui se souvient du procès concomitant de Dachau, où des centaines... Voir plus

Le monde garde en mémoire le procès de Nuremberg, où furent jugés une poignée de dignitaires nazis responsables de la politique de conquête, d'asservissement et d'extermination menée par le IIIe Reich pendant douze ans. Mais qui se souvient du procès concomitant de Dachau, où des centaines d'officiers, de gardiens et de médecins durent répondre de la mise en oeuvre de cette politique "sur le terrain", dans les camps de concentration de Dachau, Mauthausen, Flossenburg et Buckenwald ?
Joshua M. Greene reconstitue pour nous ces procès et nous révèle le rôle essentiel de william Denson, professeur de droit de trente-deux ans que l'armée américaine nomma procureur militaire, chargé de réunir une équipe de juristes pour constituer le dossier d'accusation et de recruter des avocats pour la défense. Dans un tribunal improvisé à l'intérieur même du camp de Dachau libéré, Denson dut requérir contre les accusés comme le Dr Klaus Carl Schilling, responsable de la mort de milliers de cobayes humains victimes de ses "recherches" sur la malaria, ou Edwin Katzen-Ellenbogen, un psychologue formé à Harvard devenu un indicateur de la Gestapo, ou encore Ilse Koch, la "chienne de Buckenwald", à qui son goût pour les abat-jour en peau humaine valut une douteuse célébrité.
Malgré son inexpérience, Denson plaida avec vigueur, efficacité, et surtout un profond respect des droits de la défense, car il lui importait avant tout que les condamnations obtenues à Dachau ne soient pas considérées par les générations futures comme une justice de vainqueurs, mais comme la justice tout court.
De fait, le procès de Dachau, au même titre que celui de Nuremberg, a prouvé qu'un procès pour crimes de guerre, et à fortiori pour crimes contre l'humanité, n'était pas nécessairement une variante juridique du fameux "malheur aux vaincus", et qu'il pouvait faire jurisprudence pour peu qu'il s'appuie sur une grande rigueur procédurière et surtout morale.
Ouvrage traduit avec le concours du Centre national du Livre.

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