Un roman adressé à un père disparu, aussi intime qu'universel
L'histoire débute par une scène de séparation. Une jeune femme, Miranda, quitte Pedro après une relation de quatre ans. Et dès les premières vignettes, le ton est donné : Pedro, aux allures de macho trapu et velu, et cependant les larmes aux yeux, demande à sa bien-aimée une dernière faveur : "Tu me laisses la télé oe"...
Miranda retourne alors à Valence qu'elle avait quitté pour rejoindre Pedro - rencontré sur Internet - à Séville où, malgré de profondes amitiés nouées avec Ana, collègue de travail, ou Manu, colocataire excentrique, elle avait eu beaucoup de mal à se sentir chez elle. C'est alors, comme elle se le dit tristement, un "retour à la case départ". Miranda se retrouve chez ses parents, cherche du travail et va revivre le souvenir des épisodes souvent gris de ces quatre années de relation avec Pedro : les difficultés de leur existence morne, leurs revenus modestes et leurs emplois précaires qui ne leur permettaient pas de sortir de la monotonie quotidienne, le manque d'intérêt de Pedro pour elle et son absence de romantisme, mais surtout ses mensonges - Pedro semble
avoir un goût particulier pour les rencontres sur Internet - et ses promesses jamais tenues... Elle réalise à présent qu'elle s'est laissée emporter dans une spirale destructrice, et qu'elle non plus n'a pas toujours fait les efforts nécessaires.
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