L’auteur congolais remporte la 6e édition du Prix avec "Le Psychanalyste de Brazzaville", publié aux éditions Les Lettres Mouchetées
Si la philosophie a toujours tenu le rien pour ce qui n'existe pas et toute forme de réflexion sur ce qui n'existe pas pour oiseuse ou ridicule, que peut-elle dire d'une civilisation où " qu'une chose n'existe pas n'empêche en rien certains de la vendre et les autres de s'en contenter ? " " Notre temps est inacceptable, écrit Jean-Paul Galibert.
Qu'il soit si couramment accepté n'y change rien mais constitue au contraire un des principaux problèmes que la philosophie doit affronter [...]. Si ce livre a une nécessité et une rigueur, il les doit à un refus radical d'accepter en l'état ce temps et la philosophie. Son pari est d'instituer entre eux comme un tribunal mutuel. 11 s'agit d'exposer la philosophie à la critique que ce temps en impose, afin d'exposer ce temps à la critique qu'il mérite.
" Penser le rien, c'est penser le vide qui hante ce monde ; vide qui, du sentiment du peu d'existence de toute chose, conduit à la sensation d'inexistence de soi. Mais cette pensée du rien est aussi une pensée jubilatoire qui peut, comme ici, renverser avec allégresse les murailles invisibles du sens commun.
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